Méditation du jour
S. Jean-Baptiste de La Salle,

confesseur - 15 mai

Les coopérateurs du Christ

[On rejette les Catholiques ? on aura les musulmans !…]”

Le R.P. Louis Brisson, fondateur des Oblats et Oblates de Saint-François-de-Sales (1817-1908).
Le R.P. Louis Brisson, fondateur des Oblats et Oblates de Saint-François-de-Sales (1817-1908).

Nous devons nous tenir unis à Dieu

en tout,

par notre volonté.

Nous devons coopérer constamment

avec Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Le temps où nous vivons est mauvais

et difficile,

il y a de grandes misères.

Beaucoup d’enfants

ne sont plus baptisés ;

beaucoup ne font pas leur première Communion.

C’est un travail incessant pour tout déchristianiser.

Demandons au bon Dieu

que Son règne revienne sur la terre.

Le religieux,

le simple Chrétien

qui accomplit son devoir,

uni à Dieu par la pensée

et par le coeur,

qu’il travaille la terre,

qu’il fasse peu importe quoi,

opère des œuvres surnaturelles,

des œuvres éminemment apostoliques.

Notre-Seigneur Lui-même

met la main à la besogne avec lui.

Et c’est le Sauveur qui donne l’effet

et l’efficacité,

tels que nous n’aurions pas osé les espérer,

pour nous

et pour les autres.

Et c’est ainsi que le règne de Dieu

revient sur la terre.


(R.P. Louis Brisson, du diocèse de Troyes, 1817-1908)

Il est atterré par la déchristianisation et la « matérialisation » nées de l’industrialisation urbaine.

La main d’œuvre féminine des usines est touchée par la dépravation morale qu’engendre la misère.

L’abbé Brisson entend aussi rechristianiser la population par l’éducation, en multipliant les établissements d’enseignement.

Il fonde dans le diocèse de Troyes un double Institut : la Congrégation des Oblats puis celle des Oblates de Saint-François-de-Sales, qui deviendront missionnaires à l’étranger, approuvées par Léon XIII et S. Pie X.

Les modalités de la séparation des Églises et de l’État attristent la fin de l’existence du Révérend Père Brisson, retiré à Plancy en 1903. Les congrégations sont interdites. Le collège Saint-Bernard est transformé en caserne et les autres établissements sont fermés. Les Oblates et Oblats sont exilés.


Mercredi 19 novembre 2025
Ste Élisabeth de Hongrie,

reine et veuve
3e classe

Temps après la Pentecôte

Mémoire de S. Pontien,

pape et martyr




Oraison - collecte
Dieu de miséricorde, éclairez les cœurs de Vos fidèles, et, touché des glorieuses prières de sainte Élisabeth, faites-nous mépriser les prospérités du monde et jouir sans cesse des consolations célestes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Pontien, pape et martyr :


Pasteur éternel, considérez avec bienveillance Votre troupeau, et par Votre bienheureux Martyr et Souverain Pontife Pontien que Vous avez constitué pasteur de toute l’Église, gardez-le à jamais sous Votre protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Élisabeth, fille d’André, roi de Hongrie, fut donnée en mariage au landgrave de Thuringe Louis IV. Elle en eut trois enfants : Herman, Sophie et Gertrude.


Son mari, qui était un saint, lui laissa la plus entière liberté pour ses exercices de piété et de charité. Comme la femme forte dont nous parle l’Épître, elle se levait la nuit pour prier, donnait des aumônes aux pauvres avec une grande prodigalité et filait elle-même de la laine, afin de leur confectionner des vêtements chauds.


Le trait qui la caractérise surtout, c’est son amour des malades et des lépreux qu’elle soignait avec une tendresse de mère et dont elle baisait les plaies avec respect.


À la mort de son époux, voulant tout quitter pour acheter à ce prix la perle de la Vie éternelle, elle se revêtit d’une robe grossière et entra dans l’Ordre des Pénitents de saint François, où elle se fit remarquer par sa patience et son humilité.


Son beau-frère, en effet, devenu landgrave, la chassa avec ses enfants de la résidence princière de Wartburg de sorte que celle qui était surnommée la mère des pauvres ne put trouver elle-même un toit hospitalier pour l’abriter.

Elle mourut à vingt-quatre ans, en 1231.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Puissiez-vous dire comme sainte Élisabeth  : « C’est Jésus-Christ qui vit en moi. »


Méditation du jour
Ô Seigneur, je Vous abandonne tout  suite

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