Que la liturgie de l’Avent
évoque le spectacle des suprêmes assises de l’humanité,
qu’elle fasse miroiter devant nos yeux
les merveilles du nouveau Royaume,
qu’elle nous rappelle les accents du Précurseur,
ses menaces
et ses objurgations,
ou bien qu’elle nous unisse aux Prophètes
et aux Justes
de l’Ancienne Loi,
pour nous faire soupirer
après Celui dont la douce espérance soutenait leur courage
et berçait leur agonie,
c’est toujours le même souffle qui l’anime :
le souffle de l’attente vivante
dans la ferveur des saints désirs.
Que ce souffle passe en nous
et soulève nos âmes :
c’est le vœu de l’Église
et de l’Emmanuel.
Qu’il soit aussi le nôtre !
Ô Noël ! Noël !
(R.P. Libert, o.p.)