Méditation du jour
La couleur liturgique de ce Temps de l’Avent,

temps de pénitence

naguère désigné comme

le Carême de Noël, est le violet.

Toutefois, ce dimanche de Gaudete

est une pause au milieu de l’Avent et permet,

comme l’indique l’Introït de la Messe,

une certaine réjouissance, d’où la couleur rose,

atténuation du violet,

permise par la liturgie de ce jour.


CLIQUER sur « 3e dimanche de l’Avent »

(ci-dessus)


- 15 décembre

La beauté de la Mère de Dieu ”

La beauté de la Mère de Dieu !

Le Ciel ne cesse de la célébrer

dans un émerveillement

toujours nouveau.

Que l’Église de la terre

fasse écho

à ce concert d’admiration

et de louange !

Elle n’y manque pas.

Vous êtes toute belle,

dit l’Époux à l’Élue de son cœur :

et c’est en chantant ce Cantique

que la Liturgie nous présente la Vierge

dans la gloire de son Immaculée Conception.

Beauté tout intime,

beauté incomparable

et mystérieuse,

comment la concevoir

et en redire la suave magnificence ?

Pour cela, rappelons-nous d’abord ce qu’est la beauté

et quelle en est la source première.

On peut définir la beauté

la splendeur de l’ordre,

et, s’il est une chose certaine, c’est que Dieu est la Beauté.

D’où il résulte que plus un être est uni à Dieu

et participe à Sa nature

et à Sa vie dans la Grâce,

plus il s’élève en splendeur

et en beauté.

Qui réalisera cette union,

sinon Dieu Lui-même

dans la mesure de Son amour ?

Or, s’il est une créature que Dieu,

de toute Éternité,

a aimée d’un amour

qu’Il n’accordera à aucune autre,

c’est certes la Vierge Marie.

Aussi bien, qu’elle entre dans l’existence,

au moment où son âme est unie à son corps,

par une application anticipée des mérites rédempteurs ;

la grâce envahit son être,

grâce immense

dont la splendeur fait pâlir d’un seul coup

l’éclat de tous les Anges

et de tous les Saints,

et ne cessera de s’accroître,

jusqu’au jour du triomphe céleste,

dans d’inestimables proportions.

Toute sa vie sera un hymne ininterrompu

et toujours plus merveilleux

chanté à la louange

et à la gloire de Dieu.


(R.P. Libert, o.p.)


Mercredi 20 août 2025
S. Bernard,

abbé et docteur de l’Église
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui  avez fait à Votre peuple la grâce d’avoir le bienheureux Bernard, pour ministre du salut éternel, faites, nous Vous en prions, que nous méritions d’avoir pour intercesseur dans les Cieux celui qui nous a donné sur terre la doctrine de vie. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église aime à célébrer après la fête de l’Assomption saint Bernard, le Docteur aux paroles de miel, Doctor mellifluus, dont le principal titre de gloire fut d’avoir chanté, avec une indicible tendresse et une ardente piété, dans ses prières, dans ses ouvrages et dans ses sermons, les grandeurs de Marie.


Né en 1091, en Bourgogne, d’une noble famille, il sut, dès l’âge de vingt-deux ans, gagner à Jésus-Christ trente gentilshommes qui embrassèrent avec lui la vie monastique à Cîteaux.

L’Ordre Cistercien, cette branche sortie du vieux tronc bénédictin, y acquit une vigueur nouvelle qui lui permit de couvrir de ses rejetons l’Europe entière. « Le juste fleurira comme le palmier, il se multipliera comme le cèdre du Liban ». Et dans le célèbre monastère que saint Bernard fonda, peu après, dans « le val d’Absinthe », sur la rive gauche de l’Aube, et dont il fut le premier Abbé, chaque jour, il répandait sur une communauté de 700 moines les trésors de doctrine et de sagesse que Dieu lui avait départis et qui rendent à jamais son nom immortel.


Moine austère, grand orateur chrétien et savant docteur, il fut le flambeau, dont parle l’Évangile, qui éclaira le monde au XIIe siècle et lui imprima le caractère chrétien qui le distingue. Le Pape Eugène III, qui avait été formé par lui à la vie monastique, sollicite et reçoit ses conseils ; au Concile d’Étampes, il met fin à un schisme qui, en opposant Anaclet à Innocent II, troublait le clergé et le peuple de Rome.

Il est consulté par Guillaume d’Aquitaine, par la duchesse de Lorraine, par la comtesse de Bretagne, par Henri fils du roi de France, par Pierre fils du roi de Portugal, par Louis VI, Louis VII, Conrad, Lothaire et par l’abbé de Saint-Denis. Il terrasse, au Concile de Laon, le célèbre docteur Abélard, et démasque avec sa puissante logique les erreurs d’Arnaud de Brescia et de Pierre de Bruys.

Il s’attaque enfin à l’islamisme et, prêchant la seconde croisade à Vézelay, il soulève par son entraînante éloquence la vieille Europe tout entière.


Saint Bernard mourut à Clairvaux le 20 août 1153, et son corps fut déposé aux pieds de l’autel de la Vierge.

Il laissait après lui cent soixante monastères qu’il avait fondés en Europe et en Asie. Ses écrits, pleins d’une doctrine inspirée par la sagesse divine, le firent mettre au rang des Docteurs de l’Église universelle par Pie VIII.

 voir la grande vie du Saint


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