Méditation du jour
S. Jean et S. Paul,

martyrs - 26 juin

Toutes les opérations divines

tendent à faire du Chrétien

un autre Jésus-Christ ”

Depuis un certain temps,

je remarque que les opérations de Dieu

sur mon âme

sont plus profondes

et tendent à me transformer complètement

en Jésus-Christ,

autant que cela est possible.

Devenir un autre Jésus-Christ,

par l’intime,

parfaite

et continuelle

union avec Lui,

surtout dans Son état de victime,

tel est mon attrait permanent.

Je sens aussi,

depuis quelque temps,

que le travail spécial de la grâce sur moi

est de me placer tellement en toutes choses

sous la dépendance immédiate de Jésus-Christ,

que je ne me serve de ma volonté

que sous Sa direction

et sous Son impulsion.

Au reste, je sens que cette dépendance

me devient nécessaire.

En effet, quand ma volonté veut se diriger elle-même

et s’écarte tant soit peu de cette voie,

elle ne rencontre que des entraves.

Cet état est très précieux,

mais, dans les débuts,

il est très pénible

parce qu’il en coûte beaucoup

à la volonté

de renoncer ainsi à sa spontanéité

et de n’agir que sous l’impulsion

de la volonté d’autrui.

Au Ciel, cela se fait

avec un charme indicible.

Mais sur la terre,

c’est la matière de l’épreuve

et du combat.

Heureux celui qui triomphe

dans cette lutte

contre sa propre volonté.

En la soumettant à celle de son Dieu,

il devient, pour ainsi dire,

le vainqueur.


(R.P. Jean Lyonnard, s.j.)


Mercredi 20 août 2025
S. Bernard,

abbé et docteur de l’Église
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui  avez fait à Votre peuple la grâce d’avoir le bienheureux Bernard, pour ministre du salut éternel, faites, nous Vous en prions, que nous méritions d’avoir pour intercesseur dans les Cieux celui qui nous a donné sur terre la doctrine de vie. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église aime à célébrer après la fête de l’Assomption saint Bernard, le Docteur aux paroles de miel, Doctor mellifluus, dont le principal titre de gloire fut d’avoir chanté, avec une indicible tendresse et une ardente piété, dans ses prières, dans ses ouvrages et dans ses sermons, les grandeurs de Marie.


Né en 1091, en Bourgogne, d’une noble famille, il sut, dès l’âge de vingt-deux ans, gagner à Jésus-Christ trente gentilshommes qui embrassèrent avec lui la vie monastique à Cîteaux.

L’Ordre Cistercien, cette branche sortie du vieux tronc bénédictin, y acquit une vigueur nouvelle qui lui permit de couvrir de ses rejetons l’Europe entière. « Le juste fleurira comme le palmier, il se multipliera comme le cèdre du Liban ». Et dans le célèbre monastère que saint Bernard fonda, peu après, dans « le val d’Absinthe », sur la rive gauche de l’Aube, et dont il fut le premier Abbé, chaque jour, il répandait sur une communauté de 700 moines les trésors de doctrine et de sagesse que Dieu lui avait départis et qui rendent à jamais son nom immortel.


Moine austère, grand orateur chrétien et savant docteur, il fut le flambeau, dont parle l’Évangile, qui éclaira le monde au XIIe siècle et lui imprima le caractère chrétien qui le distingue. Le Pape Eugène III, qui avait été formé par lui à la vie monastique, sollicite et reçoit ses conseils ; au Concile d’Étampes, il met fin à un schisme qui, en opposant Anaclet à Innocent II, troublait le clergé et le peuple de Rome.

Il est consulté par Guillaume d’Aquitaine, par la duchesse de Lorraine, par la comtesse de Bretagne, par Henri fils du roi de France, par Pierre fils du roi de Portugal, par Louis VI, Louis VII, Conrad, Lothaire et par l’abbé de Saint-Denis. Il terrasse, au Concile de Laon, le célèbre docteur Abélard, et démasque avec sa puissante logique les erreurs d’Arnaud de Brescia et de Pierre de Bruys.

Il s’attaque enfin à l’islamisme et, prêchant la seconde croisade à Vézelay, il soulève par son entraînante éloquence la vieille Europe tout entière.


Saint Bernard mourut à Clairvaux le 20 août 1153, et son corps fut déposé aux pieds de l’autel de la Vierge.

Il laissait après lui cent soixante monastères qu’il avait fondés en Europe et en Asie. Ses écrits, pleins d’une doctrine inspirée par la sagesse divine, le firent mettre au rang des Docteurs de l’Église universelle par Pie VIII.

 voir la grande vie du Saint


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