Méditation du jour
S. Paulin,

évêque et confesseur - 22 juin

L’Eucharistie,

suprême marque du divin amour ”

L’Eucharistie !

La connaissons-nous ?

Savons-nous ce que c’est

que la Présence réelle ?

Savons-nous ce que c’est

que communier ?

D’une manière générale, oui ;

mais qui donc pourra jamais,

d’un regard d’homme,

fût-il un génie de sainteté,

sonder ces profondeurs

devant lesquelles on ne peut que bégayer

et se raccrocher à la Foi

pour ne pas perdre le pied.

Et puis, l’habitude, là encore,

vient jeter sur notre christianisme déliquescent

la patine douloureuse

de la routine qui,

gâtant les meilleures choses,

nous amène, à force de les faire,

à les faire…

sans trop savoir

ce que nous faisons.

Comme on marche sans le savoir,

on communie sans le savoir ;

ou, ce qui est pire,

on ne communie plus,

parce qu’on ne sait plus.

N’est-il pas à craindre que,

parce qu’elle nous est devenue familière,

ce que saint Bernard appelait

« la folie eucharistique »

nous paraisse toute naturelle ?

Là comme partout dans notre vie spirituelle,

c’est la Foi qui manque

ou qui dort !

Et nous passerons notre vie,

insensibles

ou presque

à ce geste formidable

qui a poussé Jésus

à S’enfermer par amour pour nous

sous l’apparence d’un morceau de pain !

Quand donc nous déciderons-nous

à aborder les mystères de la Foi

avec un respect,

une conviction,

un amour

qui leur permettront

de produire en nous

tout leur effet ?


(R.P. J. Baeteman, m.a.)


Dimanche 9 novembre 2025
Dédicace de l’Archibasilique

du Très Saint-Sauveur
2e classe

Temps après la Pentecôte

La fête de la Dédicace de l’Archibasilique du Très Saint-Sauveur est une fête du Seigneur ; on n’y fait pas mémoire du dimanche.


S. Théodore,

martyr


On lit au Martyrologe romain de ce jour :


À Beyrouth, en Syrie [aujourd’hui au Liban,

la région étant naguère la Syrie

et autrefois la Syro-Phénicie

et la ville avait comme nom : Béryte,

la Beroth de l’Ancien Testament ?],

commémoraison de l’image du Sauveur,

laquelle ayant été crucifiée par les Juifs,

répandit du sang en telle abondance

que les Églises d’Orient et d’Occident

purent en recevoir à leur gré.


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Ô Dieu, qui renouvelez chaque année en notre faveur le jour où ce saint Temple Vous a été consacré, et qui nous conservez en état d’assister aux saints Mystères, exaucez les prières de Votre peuple et accordez à quiconque entrera dans ce temple pour demander Vos grâces, la joie de les avoir obtenues. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Parmi les riches et grandioses basiliques romaines où se célébrèrent, en grande pompe, après l’ère des persécutions, les cérémonies du culte chrétien, il en est une qui occupe le premier rang et dont on fête en ce jour l’anniversaire de la Dédicace.


Placé sur le mont Cœlius, le palais des Laterani appartenait alors à Fausta, femme de Constantin. Cet empereur, après sa conversion, le donna au Pape pour sa demeure privée et y fonda l’église du Latran qui devint la mère et maîtresse de toutes les églises de Rome et du monde.


Le 9 novembre 324, le pape saint Sylvestre la consacra sous le nom de basilique du Saint-Sauveur. C’était la première consécration publique d’une église.


Longtemps après, sous Lucius II (XIIe siècle), elle fut dédiée à saint Jean-Baptiste, dont le nom avait été donné au baptistère qui y était adjoint. Aussi la désigne-t-on de nos jours sous le titre de Saint-Jean de Latran.


C’est dans cette basilique et le palais attenant que se sont tenus, du IVe au XVIe siècle, plus de vingt-cinq conciles, dont cinq œcuméniques. C’est là que se faisait la Station aux jours les plus solennels. On y célébrait les ordinations, on y réconciliait les pénitents, on y donnait le baptême aux catéchumènes le jour de Pâques ; et, néophytes, ils y venaient en procession pendant toute l’octave.


C’est à Saint-Jean de Latran que s’ouvre, le premier Dimanche de Carême, la grande saison liturgique consacrée à la pénitence, c’est là que se fait la réunion du Dimanche des Rameaux et celle du Mardi des Rogations, c’est là qu’on procède aux cérémonies du Jeudi-Saint et du Samedi-Saint et que l’on célèbre la Messe le Samedi in Albis et la veille de la Pentecôte.


Cette église, ayant été détruite, fut reconstruite et consacrée de nouveau par Benoît XIII, en 1726, et la mémoire de cette consécration fut fixée, comme celle de la première, au 9 novembre.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
N’entrez jamais dans les églises sans vous pénétrer des pensées de la Foi.

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