Méditation du jour
- 5 octobre
Que chacun ait confiance en l’ « Ave Maria » ”

Soyons heureux et fiers de pouvoir redire l’Ave Maria

après l’Ange,

après les Apôtres,

après les Martyrs

et tous les siècles chrétiens.

Qu’il soit doux à nos lèvres,

plus doux encore à notre cœur,

cet Ave Maria qui nous arrive tout parfumé,

comme un cantique du Ciel,

répété par autant d’échos qu’il a passé dans de saintes âmes sur la terre.

Saluer une reine est ici-bas une faveur rare et enviée :

eh bien ! chaque jour,

à toute heure,

le pauvre vieillard,

l’humble femme,

le petit enfant,

peuvent venir saluer la Reine du Ciel et de la terre,

celle qui porte tous les trésors de Dieu dans ses mains,

sûrs d’être toujours bien accueillis,

sûrs qu’à chacun de leurs hommages elle répondra par un bienfait.

Mais le coupable osera-t-il venir ?

Oh ! oui, qu’il vienne lui aussi,

qu’il la salue avec une humble confiance.

Sa voix ne l’offensera pas,

et s’il y met l’accent de la douleur,

si son Ave Maria est un cri de repentir,

sa prière sera toute-puissante,

elle ne redescendra pas sans apporter miséricorde

et pardon.


(R.P. Huguet)


Lundi 15 septembre 2025
Les Sept Douleurs de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, dans la Passion duquel, suivant la prophétie de Siméon, un glaive de douleur a percé le cœur très doux de la glorieuse Vierge Marie, Votre Mère, faites, dans Votre miséricorde, que célébrant avec respect le souvenir de ses douleurs, nous recueillions les heureux fruits de Votre Passion. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nicomède, martyr :


Montrez-Vous favorable à Votre peuple, Seigneur, afin que, célébrant les mérites si glorieux de Votre bienheureux Martyr Nicomède, il soit toujours aidé de ses prières pour obtenir Votre miséricorde. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Marie se tenait debout au pied de la Croix où Jésus était suspendu, et, comme l’avait prédit le vieillard Siméon, un glaive de douleur transperça son âme.

Impuissante, « elle voit son doux enfant désolé dans les angoisses de la mort, et elle recueille Son dernier soupir ».

La compassion que son cœur maternel ressent au pied de la croix lui a mérité d’obtenir, sans passer par la mort, la palme du martyre.


Cette fête était célébrée avec une grande solennité par les Servites au XVIIe siècle. Elle fut étendue par Pie VII, en 1817, à toute l’Église, afin de rappeler les souffrances qu’elle venait de traverser dans la personne de son chef exilé et captif, et délivré grâce à la protection de la Vierge.


Comme la première fête des Douleurs de Marie, au Temps de la Passion, nous montre en effet la part qu’elle prit au sacrifice de Jésus, la seconde, au Temps après la Pentecôte, nous dit toute la compassion que ressent la Mère du Sauveur envers l’Église, l’épouse de Jésus qui est crucifiée à son tour et dont la dévotion aux Douleurs de Marie s’accroît dans les temps calamiteux qu’elle traverse.


Saint Pie X a élevé en 1908 cette fête au rang des solennités de deuxième classe.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Profitez des épreuves de la vie pour vous donner à Dieu sans réserve.

Méditation du jour
Ô Marie, je vous aime, surtout au Calvaire  suite

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