Comme elle brille, ton âme,
lorsque le sang d’un Dieu l’a revivifiée !
Quelle odeur répandent les parfums
dont Il l’a imprégnée !
Tu ne saurais sans mourir contempler sa splendeur.
Ton âme en état de grâce,
mais c’est le Ciel,
c’est Dieu en toi !
Oui, Dieu le Père,
en toi,
Se dit à Lui-même
Ses infinies perfections,
et Sa parole incréée c’est Son Verbe ;
le Père et le Verbe Se contemplent mutuellement,
en Se contemplant Ils s’aiment
de cet amour substantiel qu’on nomme l’Esprit-Saint ;
en sorte que la Très Sainte Trinité habite en toi
et y accomplit Ses éternelles opérations.
Ton âme devient le trône de Dieu,
l’autel où tu Lui offres l’hommage de tout ton être.
Et la grâce sanctifiante
y apporte tout son royal cortège de vertus infuses,
de dons
et de fruits du Saint-Esprit,
de grâces actuelles multipliées à chaque moment
et continuel stimulant à une plus grande sainteté.
(R.P. Gaudreau, o.f.m.)