Méditation du jour
- 26 octobre
Dieu permet la tentation pour notre bien ”

La tentation, ô Chrétien,

que tu en sois vainqueur

ou qu’elle t’ait vaincu,

t’humiliera,

t’anéantira,

produira la défiance de toi-même

et la confiance en Dieu,

te fortifiera,

te rendra terrible au démon soudain devenu lâche et impuissant,

te purifiera

et te disposera très prochainement à l’union divine.

La tentation et la douleur qu’elle en éprouve

rapprochent l’âme de son Dieu

comme l’enfant qui, dans le danger,

se réfugie près du cœur de sa mère,

comme l’ami qui ne fera plus qu’un

avec celui qui l’a sauvé d’une mort imminente,

comme le possédé du démon délivré par Jésus

et qu’il veut suivre partout où Il ira.

La tentation est un combat

qui dure la vie de l’homme :

le monde le tente,

le démon aussi

et sa propre chair ;

mais Dieu qui permet la tentation à l’âme qu’Il va S’unir

ne l’y laisse pas succomber

et Il la reçoit,

après sa victoire,

en Sa bonté paternelle et miséricordieuse ;

la tentation, pour le saint,

est un trésor et une gloire.


(R.P. Gaudreau, o.f.m.)


Lundi 15 septembre 2025
Les Sept Douleurs de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, dans la Passion duquel, suivant la prophétie de Siméon, un glaive de douleur a percé le cœur très doux de la glorieuse Vierge Marie, Votre Mère, faites, dans Votre miséricorde, que célébrant avec respect le souvenir de ses douleurs, nous recueillions les heureux fruits de Votre Passion. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nicomède, martyr :


Montrez-Vous favorable à Votre peuple, Seigneur, afin que, célébrant les mérites si glorieux de Votre bienheureux Martyr Nicomède, il soit toujours aidé de ses prières pour obtenir Votre miséricorde. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Marie se tenait debout au pied de la Croix où Jésus était suspendu, et, comme l’avait prédit le vieillard Siméon, un glaive de douleur transperça son âme.

Impuissante, « elle voit son doux enfant désolé dans les angoisses de la mort, et elle recueille Son dernier soupir ».

La compassion que son cœur maternel ressent au pied de la croix lui a mérité d’obtenir, sans passer par la mort, la palme du martyre.


Cette fête était célébrée avec une grande solennité par les Servites au XVIIe siècle. Elle fut étendue par Pie VII, en 1817, à toute l’Église, afin de rappeler les souffrances qu’elle venait de traverser dans la personne de son chef exilé et captif, et délivré grâce à la protection de la Vierge.


Comme la première fête des Douleurs de Marie, au Temps de la Passion, nous montre en effet la part qu’elle prit au sacrifice de Jésus, la seconde, au Temps après la Pentecôte, nous dit toute la compassion que ressent la Mère du Sauveur envers l’Église, l’épouse de Jésus qui est crucifiée à son tour et dont la dévotion aux Douleurs de Marie s’accroît dans les temps calamiteux qu’elle traverse.


Saint Pie X a élevé en 1908 cette fête au rang des solennités de deuxième classe.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Profitez des épreuves de la vie pour vous donner à Dieu sans réserve.

Méditation du jour
Ô Marie, je vous aime, surtout au Calvaire  suite

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