Méditation du jour
- 8 novembre
Le vrai bonheur est dans l’union à Dieu ”

Très au-dessus de ce que peut entrevoir la raison philosophique,

sans posséder encore la Béatitude parfaite,

qui est celle du Ciel,

nous avons trouvé le vrai bonheur,

dans la mesure où nous aimons sincèrement,

efficacement,

généreusement

le Souverain Bien par-dessus tout,

plus que nous-mêmes

et que toute autre créature,

dans la mesure où nous ordonnons

chaque jour

plus profondément

toute notre vie

vers Lui.

Malgré les tristesses parfois accablantes de la vie présente,

nous avons trouvé le vrai bonheur

ou la paix,

du moins au sommet de l’âme,

lorsque nous aimons Dieu par-dessus tout,

car la paix est la tranquillité de l’ordre,

et nous sommes alors unis au principe même de tout ordre

et de toute vie.

Le Sauveur nous a donné la paix,

non pas par l’accumulation des plaisirs,

des richesses,

des honneurs,

de la gloire,

du pouvoir,

mais par l’union à Dieu.

Et Il nous a tellement donné cette paix solide et durable,

qu’Il peut nous la conserver et nous la conserve,

comme il l’a prédit,

au milieu même des persécutions :

« Bienheureux les pauvres…

« Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice...

« Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice parce que le royaume des Cieux est à eux. »

Déjà le royaume des Cieux est à eux,

en ce sens que, dans L’union à Dieu,

ils ont

par la Charité

la Vie éternelle commencée.


(R.P. Garrigou-Lagrange, o.p.)


Mercredi 4 octobre 2023
S. François d’Assise,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, par les mérites du bienheureux François, avez enrichi Votre Église, en lui donnant une nouvelle famille, faites-nous la grâce de l’imiter en méprisant les biens de la terre, et d’avoir la joie de participer toujours aux dons célestes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né à Assise, en Ombrie, saint François fut suscité par Dieu pour travailler en même temps que saint Dominique au relèvement moral du monde, à une époque des plus troublées.

Appelé Jean à son baptême, il reçut le nom de François de son père, car ce fut après une heureuse tournée commerciale en France, qu’il trouva au retour son nouveau-né.


« Plus ce sublime insensé, dit de Montalembert, se cachait et s’avilissait pour se rendre digne, par l’humilité et le mépris des hommes, d’être le vaisseau de l’amour divin, plus, par un effet merveilleux de la grâce, les hommes se précipitèrent à sa suite ». Saint François eut bientôt des disciples qui se réduisirent à la même pauvreté que lui et partagèrent son ardeur pour la conversion des peuples.

« Mes frères, leur disait-il, prêchons la pénitence, plus par nos exemples que par nos paroles ». Il leur donna ensuite une Règle qui fut approuvée, en 1210, par Innocent III. L’année suivante, il obtint des Bénédictins la petite église de Notre-Dame-des-Anges appelée Portioncule et qui fut le berceau de son Ordre.


Cette nouvelle famille religieuse dont il enrichit l’Église, se multiplia avec une telle rapidité, qu’environ dix ans après sa naissance, il y eut jusqu’à cinq mille frères au chapitre général, tenu à Assise.


Voulant qu’ils se regardassent comme les plus petits parmi les religieux, saint François leur donna le nom de Frères Mineurs, et lui-même resta simple diacre toute sa vie. À côté de ce premier Ordre, il en fonda un second qui est l’Ordre des pauvres dames ou Clarisses, ainsi nommé de l’illustre vierge d’Assise, sainte Claire. Enfin, en 1221, il en institua un troisième appelé le « Tiers-Ordre de la pénitence » auquel les Papes, et spécialement Léon XIII, qui se faisait un honneur d’y appartenir, prodiguèrent les plus puissants encouragements et les plus riches faveurs.


Saint François envoya ses disciples en France, en Allemagne, en Espagne, en Afrique ; lui-même voulut aller en Palestine et au Maroc, mais la divine Providence l’arrêta en route. L’amour divin dont il était embrasé lui valut le surnom de Séraphique. L’Église a consacré une fête le 17 septembre à l’impression des Sacrés Stigmates sur le corps de saint François.


Le 4 octobre 1226, ce Saint rendit son âme à Dieu, alors qu’il achevait le dernier verset du Psaume CXLI :

« Tirez mon âme de sa prison, Seigneur, afin qu’elle aille chanter Vos louanges ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Apprenez de saint François l’amour de la pauvreté et l’amour de la Croix.

Méditation du jour
Approchons-nous avec confiance de la Mère de miséricorde  suite

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