Méditation du jour
S. Zacharie,

prophète - 6 septembre

Les Sacrements, source de bonheur ”

Le monde des joies n’est guère moins vaste sur la terre

que le monde des douleurs,

et les Sacrements sont là qui purifient,

élèvent,

sanctifient,

et surnaturalisent des multitudes de ces jouissances légitimes.

Cependant il y a une différence entre l’action qu’ils exercent sur les peines et celle qu’ils exercent sur les joies.

Les Sacrements sont des sources de bonheur pour toute la terre.

Ils couvrent même de verdure les sables monotones de la vie ;

ils font fleurir le désert ;

ils couronnent de fleurs les rochers arides,

et ils embellissent de leur douceur les plus sombres solitudes.

Qui peut dire quelle mélodie la bonté des hommes fait entendre en ce moment aux oreilles de Dieu,

grâce aux joyeuses inspirations des Sacrements ?

En vérité, la joie humaine est une chose magnifique,

un véritable hommage d’adoration offert au Créateur.

En dehors de Dieu,

il n’est pas de beauté qui puisse Lui être comparée,

si ce n’est l’éternel jubilé des Anges.

Mais les joies que les Sacrements ont sanctifiées,

et encore plus les joies que les Sacrements ont engendrées,

qui peut dire leur suavité ?


(R.P. Faber, Oratorien)


Jeudi 13 novembre 2025
S. Didace,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Dieu tout-puissant et éternel, qui, par une providence admirable, choisissez ce qu’il y a de plus faible dans le monde pour confondre ce qu’il y a de plus fort ; soyez propice à notre humilité, et accordez-nous, grâce aux pieuses prières de Votre bienheureux Confesseur Didace, d’être élevés dans les Cieux à la gloire éternelle. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né en Espagne, vers 1400, saint Didace quitta tout ce qu’il possédait et entra à Arrizafa, chez les frères Mineurs comme frère lai. Il s’y adonna surtout à la contemplation et reçut de Dieu des lumières si vives qu’il parlait des choses du Ciel d’une manière toute divine.


Dans les îles Canaries, son ardent désir du martyre fut en partie satisfait par toutes sortes de tribulations. Revenu à Rome l’année du jubilé, sous le pontificat de Nicolas V, il y soigna les malades au couvent de l’Ara Cœli, et remplit cette charge avec tant de charité que, malgré la disette qui désolait la ville, ceux qui étaient confiés à ses soins ne manquèrent jamais du nécessaire.


La Passion de Jésus était le sujet ordinaire de ses méditations et de ses prières. Sentant sa fin approcher et n’ayant sur lui qu’une vieille robe toute déchirée, les yeux fixés sur la croix, il prononça les paroles de l’hymne sacrée :

« Bois et clous pleins de douceur, vous portez le plus doux des fardeaux ; quelle gloire est la vôtre puisque vous avez été jugés dignes de porter le Roi des Cieux ».


Et il rendit pieusement son âme à Dieu. C’était à Alcala de Henarez, en 1463.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Visitez les malades ; montrez-leur beaucoup de douceur, de bienveillance et de dévouement.

Méditation du jour
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