Méditation du jour
S. Henri,

empereur et confesseur - 15 juillet

Confiance

en la divine miséricorde ”

C’est seulement

quand nous nous jetons la tête baissée

dans la miséricorde,

que notre indignité

n’altère pas notre confiance.

Cependant,

que pouvons-nous faire de notre incalculable indignité,

si ce n’est de la confier

à l’infinité absolue

de la compassion divine ?

Nos péchés !…

ils sont, dans un sens, ineffaçables ;

ils sont pour nous

des objets de crainte,

même après qu’ils sont pardonnés ;

ils ne sont point oubliés ;

nous avons à en entendre parler un jour ;

nous devons leur être confrontés.

Le meilleur moyen de nous en débarrasser,

c’est de les confier

à la justice de Dieu.

L’entreprise est effrayante ;

mais le précieux Sang est là.

Quant à notre éternité,

cet intérêt est presque trop grand

pour de si petites créatures

que nous sommes,

et nous ne pouvons y penser

sans frémir.

Dieu sait déjà ce qu’elle sera ;

cependant nous devons nous en rapporter

à Son silence.

Ainsi cette confiance

fait face à toutes les nécessités

de notre position

pendant qu’elle satisfait,

plus que tout le reste,

à ce qui est dû

à la magnificence de Dieu.


(R.P. Faber, Oratorien)


Vendredi 19 décembre 2025
des Quatre-Temps de l’Avent
2e classe
Temps de l’Avent



Oraison - collecte
Nous Vous en supplions, Dieu tout-puissant, faites que la prochaine solennité de la venue du Rédempteur nous procure des secours pour la vie présente et nous fasse obtenir les récompenses de l’éternelle Béatitude. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Le bienheureux Urbain V, de son nom de famille Guillaume de Grimoard, naquit près de Mende, sur un sommet des Cévennes en 1310. Il gravit rapidement les degrés successifs de l’échelle des lettres et des sciences. La vie religieuse s’offrit alors à lui comme l’idéal qui répondait le mieux aux tendances de son esprit et aux besoins de son cœur.


Il alla frapper à la porte de l’abbaye de Saint-Victor, près de Marseille, et, à l’ombre paisible du cloître, il s’éleva chaque jour de vertu en vertu. On remarquait particulièrement en lui une tendre dévotion pour la sainte Vierge.

Après avoir enseigné à Montpellier, à Paris, à Avignon et à Toulouse, et été peu de temps abbé de Saint-Germain d’Auxerre, il fut envoyé en Italie par le Pape Clément VI en qualité de légat. C’était, à son insu, un acheminement vers la plus haute dignité qui soit au monde. Il fut élu pape en 1362 et prit le nom d’Urbain V, parce que tous les papes qui avaient porté ce nom l’avaient illustré par la sainteté de leur vie.


C’est lui qui ajouta à la tiare papale une troisième couronne, non par orgueil, mais pour symboliser la triple royauté du Pape sur les fidèles, sur les Évêques et sur les États romains.


Il se proposa, en montant sur le trône de saint Pierre, trois grands projets : ramener la papauté d’Avignon à Rome, réformer les mœurs, propager au loin la Foi catholique.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Ne vous attribuez la gloire de rien, rapportez tout à Dieu et à Sa grâce.


Méditation du jour
Les désirs du Prêtre  suite

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