Méditation du jour
- 26 août
Faire du bien ”

Faire du bien

est le plus bel emploi de la vie,

parce que rien n’est plus beau

que d’être utile,

et qu’être utile à une âme

c’est servir à la beauté supérieure

d’une réalité immortelle.

Une âme

est plus qu’un univers.

Elle est plus qu’une statue,

qu’un monument de pierre,

qu’une œuvre littéraire.

Elle est, au-dessous de Dieu,

ce qu’il y a de plus grand.

Lui faire du bien,

c’est la faire elle-même.

À cause de cela,

l’apostolat

est le « métier suprême »

et la façon la plus sublime

d’être le collaborateur de Dieu.

La vie qui se passe

officiellement

et obscurément

à cette tâche

est vraiment la vie.

Faire du bien

est la plus pure noblesse d’un être,

parce que c’est le signe

qu’on voit grand

et profond.

C’est la preuve

qu’on a compris

la valeur respective des choses

et qu’on juge

comme Dieu.

C’est la garantie

qu’on aime pour de bon ;

qu’on ne reste

ni enfermé en soi,

ni muré dans son orgueil

et dans son bonheur.

C’est l’aveu,

inconscient mais indiscutable,

qu’on a en soi l’âme de Jésus-Christ,

et, pour un être humain,

quelle noblesse peut se comparer

à cette noblesse :

penser,

aimer,

agir

comme Jésus-Christ !


(R.P. Bellouard, o.p.)


Jeudi 19 juin 2025
FÊTE-DIEU
le jeudi après la Sainte Trinité

1re classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui nous avez laissé sous un Sacrement admirable le mémorial de Votre Passion, daignez nous accorder la grâce de révérer les sacrés mystères de Votre Corps et de Votre Sang, de manière à ressentir toujours en nous le fruit de Votre rédemption. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Née à Florence, en l’an 1270, de l’illustre famille des Falconieri, sainte Julienne donna, dès son enfance, de tels indices de sa sainteté que son oncle saint Alexis de Falconieri déclarait à sa mère que c’était un ange qu’elle avait mis au monde. Jamais dans tout le cours de sa vie elle ne leva les yeux pour considérer le visage d’un homme et le seul mot de péché la faisait trembler.


À l’âge de quinze ans, elle voua solennellement à Dieu sa virginité. « N’aspirant, ô Julienne, qu’après les noces du céleste Agneau, vous quittez la maison paternelle et vous dirigez un chœur de vierges. Vous gémissez nuit et jour sur les douleurs de votre Époux attaché à la croix et vous pleurez aux pieds de la Mère de Dieu, au cœur percé de sept glaives ».


Ayant établi en effet l’Ordre des Mantellates (car elles portaient un court mantelet), elle fut chargée par saint Philippe Béniti de s’occuper de tout l’Ordre des Servites qui honore spécialement les Douleurs de la Vierge. Deux jours chaque semaine, elle ne prenait pour nourriture que le pain des Anges.


À l’âge de soixante-dix ans, ne pouvant plus retenir aucun aliment, elle gémit de ne pouvoir communier. Elle demanda qu’on voulût au moins approcher le Saint-Sacrement de son cœur et, par un miracle, le Pain sacré disparut en imprimant sur sa chair la forme d’une hostie représentant l’image de Jésus crucifié. Elle rendit alors le dernier soupir et fut introduite dans l’allégresse auprès du trône du Roi divin. C’était le 19 juin 1340.


Demandons à l’Esprit-Saint, de nous obtenir, comme sainte Julienne, de pouvoir être nourris et fortifiés durant notre agonie par le Corps du Christ qui nous conduira jusqu’à la Patrie céleste.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Souvenez-vous qu’une des meilleures dispositions pour bien communier, c’est le désir.


Méditation du jour
Jésus, ami véritable  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |