Méditation du jour
- 29 décembre
Jésus-Enfant,

messager de la bonne nouvelle ”

Au fond d’une petite crèche,

d’une petite église,

d’un petit village,

il y a,

pour l’humanité,

en la profondeur de sa détresse,

plus de bonheur

que l’illumination fantastique

des grands boulevards des grandes cités.

Appuyé sur la minuscule main de l’Enfant-Jésus,

le monde des âmes tient.

Retirée la divine main,

il roule aux abîmes noirs.

Il n’y a pas deux sauveurs.

Il y en a un.

Et Il suffit.

Et cet unique,

c’est Lui.

Ce fut Lui,

c’est Lui,

ce sera Lui.

Hier,

aujourd’hui,

demain.

Ceux-là n’en peuvent douter

qui regardent en face

la leçon des choses,

et sur le visage des hommes

savent lire le secret.

Avec Lui fut apportée la bonne nouvelle.

Par Lui,

elle continue de courir sur les fronts anxieux,

comme un souffle léger

sur la cime des épis qui tremblent…

Puisse-t-elle, pour être redite,

trouver assez de bouches généreuses,

de peur, si elle cessait de passer sur les générations,

que ne roule sur elles

une tempête de meurtre

et un poids formidable

de brutalité !

Et tout cela,

parce que,

dans ce Petit qui sourit,

« habite corporellement la plénitude de la divinité ».

Petit Jésus,

nous Vous glorifions !

Nous Vous louons !

Nous Vous adorons !

Et pour tous ceux qui,

sans le savoir,

assez pour Vous en aimer,

seront sauvés par Vous,

nous Vous bénissons.


(R.P. Bellouard, o.p.)

[ Le RP Bellouard a été prieur à Jérusalem juste après la guerre (1945), puis en Égypte à l’Institut dominicain d’études orientales (IDEO) du Caire :

Il reconnaît la nécessité de se donner tout entier au travail, un ministère mondial à longue échéance passant avant un ministère local si pressant fût-il.

Puis, en 1950, il accepte d’autant mieux une nomination au Caire qu’il préfère à un retour à Paris où la jeunesse, qu’il avait tant aimée, avait évolué en France et échappait quelque peu à son psychologisme. (Fr. A. Marillier, « Le T.R.P. Bellouard », dans « France dominicaine, N°5, mai 1953, cité par Dominique Avon, « Les Frères prêcheurs en Orient, Les dominicains du Caire, années 1910 - années 1960, p. 471, Le Cerf, Paris-2005) ]


Vendredi 14 novembre 2025
S. Josaphat,

évêque et martyr
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Nous Vous en prions, Seigneur, suscitez dans Votre Église l’Esprit qui remplissait Votre bienheureux Martyr et Pontife Josaphat, et qui le porta à donner sa vie pour ses brebis ; afin qu’étant, par son intercession, animés et fortifiés, nous aussi, de ce même Esprit, nous ne craignions point de sacrifier notre vie pour nos frères. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du même Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Originaire de Wladimir, en Volhynie, et issu d’une noble famille, saint Josaphat Kuncewitcz embrassa à vingt ans la vie monastique parmi les religieux de l’Ordre de Saint-Basile.


Toujours il conserva pleine de fraîcheur la fleur de sa chasteté qu’il avait dès l’adolescence, consacrée à Marie.


Chargé, malgré son jeune âge, de gouverner le monastère de Bytène, il devint peu après Archimandrite de Vilna et enfin, bien malgré lui, archevêque de Polotsk.


Le zèle apostolique du jeune archevêque excita contre lui la haine de l’enfer. Attaqué par les schismatiques, à Vitebsk, il périt de la mort la plus cruelle, en 1623, et obtint de Dieu la conversion de ses meurtriers.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Nous invoquons Marie Mère de Dieu. En vertu de cette dignité, que n’est-elle certaine d’obtenir pour nous, pauvres pécheurs, et qu’y a-t-il que nous ne puissions attendre dans toutes les circonstances de notre vie et dans la lutte suprême de l’agonie ? (Léon XIII)

Méditation du jour
Heureux effets des visites aux cimetières  suite

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