Méditation du jour
S. Eusèbe,
évêque et martyr - 16 décembre “ La Vierge libératrice ”
Précisément parce qu’elle était « la Vierge », et qu’elle l’était dans un sens inouï et avec une plénitude incomparable qui fait sa grandeur unique, Marie n’était pas venue pour fonder des esclavages. Comme elle s’en était libérée universellement, cette splendide créature que l’appel de l’Infini dégageait de toute retombée, s’appliquerait à libérer quiconque s’approcherait d’elle. Et, par surcroît, être de splendeur et de grâce virginales, toute la douceur et la bonté de son âme la livrait à une pitié et à une sollicitude immenses. La Vierge ne sait qu’aimer : elle est tout amour. Amour pour les hommes et amour pour l’Œuvre divine de la Rédemption, l’Œuvre de Dieu, ces deux amours qui n’en font qu’un et se résument en l’amour de Dieu, la conduisaient en toutes ses démarches. Elle aimait à aimer. Comment n’aurait-elle pas été prise de pitié pour ces humains qui oubliaient de se vêtir de beauté spirituelle et tombaient lourdement et tristement en captivité charnelle ? Comment n’aurait-elle pas applaudi à ceux qui travaillaient à s’établir dans l’harmonie intérieure qui apparente aux mœurs divines ? Aussi elle était venue pour les aider. Elle les aidait. La Vierge est un être de force qui lutte pour la vérité et combat pour la beauté. Hardiment, elle se jette dans tous les travaux qui doivent assurer le triomphe du bien : elle se donne et avec elle tout ce qu’elle possède. Ne savons-nous pas qu’elle a donné jusqu’à son Fils ? (R.P. B.-M. Morineau, s.m.m.) |
Mercredi 15 janvier 2025
S. Paul, premier ermite 3e classe Temps après l’Épiphanie Mémoire de S. Maur, abbé Oraison - collecte
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