Méditation du jour
S. Pie X,

pape et confesseur - 3 septembre

Le dogme de la Providence fait partie de notre Foi ”

Nous devons croire à la Providence.

C’est un dogme de Foi que Dieu conduit

et dirige

le monde entier

et les hommes

de telle manière que rien n’arrive,

ni ne peut arriver

sans Son concours ou Sa permission.

Le concile du Vatican (le premier) a défini :

« Tout ce que Dieu a créé,

Il le conserve

et le gouverne par Sa Providence. »

Les anciens et les modernes représentants de l’incroyance

parlent du jeu des forces de la nature

ou du hasard.

Ils sont réfutés victorieusement par la Sainte Écriture.

Est-ce un hasard que le sauvetage de Noé,

au moment du déluge ?

Est-ce par hasard que Joseph a été vendu par ses frères

et qu’il en est devenu le sauveur en Égypte ?

Est-ce par hasard que le petit Moïse a échappé à la mort

et est devenu le chef de son peuple ?

Est-ce par hasard que Job, après ses malheurs,

retrouva la joie ?

Faut-il attribuer au hasard les destinées particulières du peuple juif d’où est sorti le Sauveur ?

Non :

« Rien n’arrive par hasard,

tout vient de Dieu. »

C’est avec raison qu’affirme le grand docteur de l’Église, saint Augustin :

« Il n’y a pas de créature qui ne soit l’objet de la Providence divine. »


(R.P. Athanase Bierbaum, o.f.m.)


Mercredi 13 novembre 2024
S. Didace,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Dieu tout-puissant et éternel, qui, par une providence admirable, choisissez ce qu’il y a de plus faible dans le monde pour confondre ce qu’il y a de plus fort ; soyez propice à notre humilité, et accordez-nous, grâce aux pieuses prières de Votre bienheureux Confesseur Didace, d’être élevés dans les Cieux à la gloire éternelle. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né en Espagne, vers 1400, saint Didace quitta tout ce qu’il possédait et entra à Arrizafa, chez les frères Mineurs comme frère lai. Il s’y adonna surtout à la contemplation et reçut de Dieu des lumières si vives qu’il parlait des choses du Ciel d’une manière toute divine.


Dans les îles Canaries, son ardent désir du martyre fut en partie satisfait par toutes sortes de tribulations. Revenu à Rome l’année du jubilé, sous le pontificat de Nicolas V, il y soigna les malades au couvent de l’Ara Cœli, et remplit cette charge avec tant de charité que, malgré la disette qui désolait la ville, ceux qui étaient confiés à ses soins ne manquèrent jamais du nécessaire.


La Passion de Jésus était le sujet ordinaire de ses méditations et de ses prières. Sentant sa fin approcher et n’ayant sur lui qu’une vieille robe toute déchirée, les yeux fixés sur la croix, il prononça les paroles de l’hymne sacrée :

« Bois et clous pleins de douceur, vous portez le plus doux des fardeaux ; quelle gloire est la vôtre puisque vous avez été jugés dignes de porter le Roi des Cieux ».


Et il rendit pieusement son âme à Dieu. C’était à Alcala de Henarez, en 1463.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Visitez les malades ; montrez-leur beaucoup de douceur, de bienveillance et de dévouement.

Méditation du jour
Notre vie et l’Éternité  suite

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