Méditation du jour
- 18 mai
Ô Dieu,

soyez béni partout

et toujours ! ”

Si l’on se souvenait de la vie future

et des espérances chrétiennes,

si l’on ne méconnaissait pas l’efficacité souveraine

de la douleur

pour l’embellissement de l’âme

et l’accroissement de nos mérites

en vue de la vie future,

est-ce que l’on gémirait encore

d’avoir à souffrir ?

Est-ce que, plus conscients de nos intérêts véritables,

nous ne chanterions pas plutôt

comme ce lépreux :

« Oh ! Dieu que j’aime,

« soyez béni !

« Soyez béni dans le sentiment de répulsion

« et de dégoût que j’inspire à chacun !

« Soyez béni dans mon isolement

« et ma détresse !

« Soyez béni dans l’intelligence que Vous m’avez donnée

« de Vos bontés,

« de Vos tendresses,

« de Votre amour !

« Soyez béni dans mon âme,

« qui s’est fixée en Vous

« et que Vous soutenez ineffablement !

« Soyez béni dans mon corps,

« qui tombe en ruines,

« mur de boue

« et de sanie,

« qui nous sépare

« et que Vous effondrez

« pour me permettre de Vous rejoindre !

« Soyez béni partout

« et toujours,

« ô Vous, le seul être qui ne m’avez point repoussé,

« qui peuplez ma solitude

« et qui remplirez mon Éternité !

« Soyez béni !… »

La vie est un combat,

une souffrance,

un effort.

Et c’est pourquoi il entre dans le plan sauveur :

des luttes pour repousser les ennemis de notre salut,

des douleurs pour transfigurer notre âme,

des efforts pour atteindre les hautes cimes de la perfection morale.


(Chanoine Bernies)


Dimanche 23 novembre 2025
24e et dernier dimanche après la Pentecôte
2e classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Excitez, nous Vous en supplions, Seigneur, la volonté de Vos fidèles, afin que, recherchant avec plus d’ardeur, le fruit des œuvres divines, ils reçoivent de Votre miséricorde des remèdes plus puissants. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Successeur de saint Pierre, saint Clément est nommé le troisième au Canon de la Messe après les Apôtres (Lini, Cleti, Clementis). La Lettre de saint Clément aux Corinthiens est l’un des écrits les plus précieux des premiers siècles chrétiens.


Se basant sur l’affirmation d’Origène, le Bréviaire romain confond ce Saint avec un autre Clément, auxiliaire de saint Paul. Aussi l’Épître est-elle celle où l’Apôtre parle de ce Clément qui travailla avec lui pour l’Évangile et qui a son nom écrit au Livre de Vie.


Sur la foi des Actes grecs de saint Clément, qui remontent au IVe siècle, le Martyrologe romain déclare de même que « relégué en Chersonèse, pendant la persécution de Trajan, il fut enfin couronné d’un glorieux martyre, ayant été précipité dans la mer avec une ancre attachée au cou. Son corps, ajoute-t-il, fut transféré à Rome, sous le pontificat de Nicolas Ier, et déposé avec honneur dans l’église qui avait été construite auparavant sous son vocable ».


Cette église est l’une des plus intéressantes de Rome, parce qu’elle représente le plus fidèlement la disposition ancienne des basiliques chrétiennes.

Sous l’autel de cette Basilique Saint-Clément reposent les reliques de ce troisième successeur de saint Pierre et celles de saint Ignace d’Antioche.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Les lieux ne sanctifient pas les hommes ; mais les hommes sanctifient les lieux.

Méditation du jour
L’exil du cœur  suite

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