Méditation du jour
- 10 décembre
Après la Communion ”

Lorsque vous avez introduit Jésus dans votre poitrine,

sur le trône de votre cœur,

restez un moment tranquille,

sans prières vocales ;

adorez dans le silence ;

prosternez-vous en esprit,

comme Zachée,

comme Madeleine,

avec la très sainte Vierge,

aux pieds de Jésus :

regardez-Le,

saisi d’admiration

pour Son Amour.

Proclamez-Le Roi de votre cœur,

Époux de votre âme,

et écoutez-Le…

Dites-Lui :

« Parlez, Seigneur, car Votre serviteur écoute. »

Mettez votre cœur aux pieds du divin Roi…

Offrez votre volonté à exécuter Ses ordres,

consacrez tous vos sens

à Son divin service.

Enchaînez votre esprit à Son trône,

afin qu’il ne s’égare plus ;

ou plutôt mettez-le sous Ses pieds,

afin que Jésus le pressure

et en fasse sortir l’orgueil

et la légèreté.

Tant que vous sentirez votre âme recueillie

ou dans le calme de la présence de Notre-Seigneur,

laissez-l’y.

C’est le doux sommeil de l’âme sur le sein de Jésus :

elle profite bien plus en cette grâce

qui la nourrit,

qui l’unit

si suavement à son Bien-Aimé,

que par tout autre exercice.


(Bienheureux Pierre-Julien Eymard)


Vendredi 26 décembre 2025
S. Étienne,

diacre, protomartyr
2e classe

Temps de Noël



Oraison - collecte
Donnez-nous, nous Vous en supplions, Seigneur, d’imiter ce que nous honorons, en sorte que nous apprenions à aimer nos ennemis parce que nous fêtons la naissance au Ciel de celui qui a su implorer même pour ses persécuteurs Notre Seigneur Jésus-Christ, Votre Fils, qui avec Vous vit et règne, dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de l’Octave de Noël :


Accordez, Dieu tout-puissant, que la nouvelle naissance de Votre Fils unique dans la chair nous délivre, nous que l’antique esclavage retient encore captifs sous le joug du péché. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église était encore au berceau lorsque saint Étienne, signalé par ses vertus, reçut des Apôtres la mission d’organiser les repas en commun destinés aux pauvres. Il fit de « tels prodiges et de si grands miracles », que des Juifs des cinq synagogues différentes s’en émurent et le citèrent devant le sanhédrin.


Jésus avait reproché aux Juifs « d’avoir tué et lapidé les Prophètes » ; saint Étienne, à son tour, s’adressant à ses juges, leur déclare qu’en crucifiant le Christ, ils se sont montrés dignes de leurs pères qui ont mis à mort les envoyés de Dieu. Le saint Diacre lève alors les yeux au ciel et s’écrie : « Voici que je vois le Fils de l’Homme debout à la droite de Dieu ».


Quel beau témoignage de la divinité de cet Enfant que nous vénérons dans la Crèche. En entendant ces mots les Juifs, réalisant une fois de plus ce qu’a dit d’eux le Maître, « se précipitèrent tous ensemble sur saint Étienne et le lapidèrent », tandis qu’à genoux, « il remettait son âme à Jésus », et pardonnait à ses bourreaux.


Saint Étienne est le premier des témoins du Christ, il est donc juste qu’il se présente le premier dans le glorieux cortège des Saints qui entourent le berceau du Sauveur. C’est une tendance que l’on remarque dans un martyrologe grec du IVe siècle de rattacher la fête des plus grands Saints du Nouveau Testament à la fête de la Nativité. Son nom est inscrit au Canon de la Messe.


À l’exemple de saint Étienne, que la charité nous fasse « aimer même ceux qui nous font du tort », et soyons prêts, comme lui, à rendre à Jésus naissant, vie pour vie.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Aimez vos ennemis ; priez pour vos persécuteurs et vos calomniateurs, en vous humiliant : ils sont des instruments dont Dieu Se sert pour votre sanctification et votre glorification.

Méditation du jour
La puissance de l’amour  suite

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