Méditation du jour
S. Raymond Nonnat,

confesseur - 31 août

La souffrance révèle Dieu ”

Sans le sacrifice,

rien de grand ne se fait ;

rien ne s’achève sans la croix.

Le Christ est venu révéler au monde le mystère de la souffrance.

C’est par la croix qu’Il l’a sauvé,

par elle qu’Il règne ;

et,

seuls,

les disciples de la croix sont les vrais conquérants

et les vrais victorieux.

Et ils l’ont compris,

tous les saints,

épris de souffrances et d’humiliations ;

elles ont entendu l’appel du Maître :

« Si quelqu’un veut Me suivre,

qu’il se renonce soi-même, qu’il porte sa croix »,

les âmes chrétiennes qui,

généreusement,

acceptent l’épreuve de chaque jour.

Avec Jésus, la souffrance se transfigure.

Elle se transfigure pour nous,

elle se transfigure aussi pour ceux qui nous entourent.

Au contact de la souffrance chrétienne,

quelque chose de divin se révèle,

et ceux qui souffrent comme ceux qui voient souffrir ne s’y trompent pas.

C’est Dieu qui passe,

et ils Le reconnaissent.

Et c’est la joie,

la paix qui accompagnent la révélation de Dieu par la souffrance.


(Suzanne MELCHIOR)


Samedi 1er novembre 2025
FÊTE de la TOUSSAINT

(Fête de tous les Saints)
1re classe

Temps après la Pentecôte

1er vendredi du mois


Oraison - collecte
Dieu Tout-Puissant et éternel, qui nous avez accordé de célébrer dans une même solennité les mérites de tous Vos Saints ; faites, nous Vous en prions, que nos intercesseurs étant multipliés, une abondante effusion de Vos miséricordes, objet de nos désirs, nous vienne de Votre munificence. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’origine de cette solennité, destinée à célébrer tous « les amis de Dieu », remonte à l’époque où Boniface IV, purifiant le Panthéon, qu’Agrippa, le ministre favori d’Auguste, avait érigé à Jupiter Vengeur et à tous les dieux consacra ce temple à la très-sainte Vierge et à tous les Saints.


Cette consécration eut lieu en 807 ; vingt-huit charriots, chargés des ossements des martyrs recueillis dans les différents cimetières de Rome, furent transportés dans la célèbre rotonde. Grégoire IV étendit la célébration de cette fête à l’Église entière, en 835, et Sixte IV lui donna une octave.


Cette fête est la fête du Ciel, la fête de l’Église triomphante. L’Église, qui combat encore ici-bas, chante les louanges de ceux qui ont vaincu, de « cette foule innombrable » que vit l’Apôtre saint Jean, « de toute nation, de tout peuple et de toute langue, se tenant devant le trône de Dieu, en présence de l’Agneau, revêtue de robes blanches et portant des palmes à la main. »


Nous les vénérons avec les prières, nous les prenons pour nos modèles et nos intercesseurs, nous écriant avec le Vénérable Bède : « Ô Église, mère vraiment bienheureuse, que l’honneur des miséricordes divines illumine, que décore le sang glorieux des Martyrs triomphants, que la virginité couvre de sa candeur et de son inviolable fidélité ! Elle a parmi ses fleurs des roses et des lis ; la paix règne dans le camp céleste, et l’armée des soldats du Christ a des fleurs pour couronner leur bravoure. »


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Méditez et désirez le Ciel ;

dites souvent :

« Beau Ciel, je veux te voir un jour ! »


Méditation du jour
Sur ces paroles : Je crois la Communion des Saints  suite

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