Méditation du jour
S. Raymond Nonnat,

confesseur - 31 août

La souffrance révèle Dieu ”

Sans le sacrifice,

rien de grand ne se fait ;

rien ne s’achève sans la croix.

Le Christ est venu révéler au monde le mystère de la souffrance.

C’est par la croix qu’Il l’a sauvé,

par elle qu’Il règne ;

et,

seuls,

les disciples de la croix sont les vrais conquérants

et les vrais victorieux.

Et ils l’ont compris,

tous les saints,

épris de souffrances et d’humiliations ;

elles ont entendu l’appel du Maître :

« Si quelqu’un veut Me suivre,

qu’il se renonce soi-même, qu’il porte sa croix »,

les âmes chrétiennes qui,

généreusement,

acceptent l’épreuve de chaque jour.

Avec Jésus, la souffrance se transfigure.

Elle se transfigure pour nous,

elle se transfigure aussi pour ceux qui nous entourent.

Au contact de la souffrance chrétienne,

quelque chose de divin se révèle,

et ceux qui souffrent comme ceux qui voient souffrir ne s’y trompent pas.

C’est Dieu qui passe,

et ils Le reconnaissent.

Et c’est la joie,

la paix qui accompagnent la révélation de Dieu par la souffrance.


(Suzanne MELCHIOR)


Vendredi 19 décembre 2025
des Quatre-Temps de l’Avent
2e classe
Temps de l’Avent



Oraison - collecte
Nous Vous en supplions, Dieu tout-puissant, faites que la prochaine solennité de la venue du Rédempteur nous procure des secours pour la vie présente et nous fasse obtenir les récompenses de l’éternelle Béatitude. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Le bienheureux Urbain V, de son nom de famille Guillaume de Grimoard, naquit près de Mende, sur un sommet des Cévennes en 1310. Il gravit rapidement les degrés successifs de l’échelle des lettres et des sciences. La vie religieuse s’offrit alors à lui comme l’idéal qui répondait le mieux aux tendances de son esprit et aux besoins de son cœur.


Il alla frapper à la porte de l’abbaye de Saint-Victor, près de Marseille, et, à l’ombre paisible du cloître, il s’éleva chaque jour de vertu en vertu. On remarquait particulièrement en lui une tendre dévotion pour la sainte Vierge.

Après avoir enseigné à Montpellier, à Paris, à Avignon et à Toulouse, et été peu de temps abbé de Saint-Germain d’Auxerre, il fut envoyé en Italie par le Pape Clément VI en qualité de légat. C’était, à son insu, un acheminement vers la plus haute dignité qui soit au monde. Il fut élu pape en 1362 et prit le nom d’Urbain V, parce que tous les papes qui avaient porté ce nom l’avaient illustré par la sainteté de leur vie.


C’est lui qui ajouta à la tiare papale une troisième couronne, non par orgueil, mais pour symboliser la triple royauté du Pape sur les fidèles, sur les Évêques et sur les États romains.


Il se proposa, en montant sur le trône de saint Pierre, trois grands projets : ramener la papauté d’Avignon à Rome, réformer les mœurs, propager au loin la Foi catholique.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Ne vous attribuez la gloire de rien, rapportez tout à Dieu et à Sa grâce.


Méditation du jour
Les désirs du Prêtre  suite

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