Regarder l’épreuve,
les difficultés,
les envisager
avec calme
et force ;
et si nous nous sentons vaincus par elles,
si nous ne pouvons retenir un cri de détresse,
que ce soit vers le Ciel qu’il monte ;
que notre plainte soit toute pure,
c’est-à-dire qu’elle vienne seulement du cœur,
qu’elle soit le cri d’une âme broyée
qui sent la souffrance,
mais qui pourtant
l’accepte
entièrement
et avec amour.
Autant que possible,
que les orages de notre vie,
tout ce qui nous déchire,
nous meurtrit,
nous heurte,
reste le secret de Dieu
et le nôtre.
« Faire face »
c’était la devise de notre héros si français Guynemer ;
c’est d’abord braver la tempête,
lutter contre les défaillances,
les surmonter,
garder la confiance…
c’est ensuite trouver la paix,
la joie
que donne le sentiment du devoir accompli,
de l’obstacle vaincu.
Faire face,
vous voyez que toute l’action est là,
toute la sainteté aussi.
(Suzanne Melchior)