Méditation du jour
S. Raymond de Pegnafort,

confesseur - 23 janvier

Pensons à l’Éternité ”

Enfants de l’Éternité,

vivons ici-bas pour l’Éternité.

La voici qui approche...

Bienheureux, au jour suprême,

sera le serviteur prudent

et fidèle

qui n’aura point épargné sa peine,

perdu son temps,

flatté sa chair,

caressé son amour-propre,

écouté la voix menteuse du monde !

Combien, alors, tout changera d’aspect !

Les larmes seront changées en joie,

en une joie divine,

éternelle,

sans mesure,

ineffable,

que personne ne pourra jamais nous ravir.

L’Éternité,

le Paradis !

C’est à cette lumière qu’on comprend vite

la doctrine du renoncement.

Que le temps du renoncement est court,

et que l’Éternité est longue !

Que la vue de l’Éternité nous empêche de défaillir…

qu’est-ce qu’une journée de travail

auprès d’un repos sans fin ?

« Je me reposerai en Paradis »,

disait gaiement le Curé d’Ars,

quand on le pressait de se relâcher un peu

de la dure vie qu’il s’était imposée.

N’oublions pas qu’après cette vie terrestre,

il y a la Vie éternelle ;

attachons-nous aux réalités invisibles

qui ne passent pas,

et faisons peu de cas de ce qui passe !


(Mgr de Ségur)


Samedi 1er novembre 2025
FÊTE de la TOUSSAINT

(Fête de tous les Saints)
1re classe

Temps après la Pentecôte

1er vendredi du mois


Oraison - collecte
Dieu Tout-Puissant et éternel, qui nous avez accordé de célébrer dans une même solennité les mérites de tous Vos Saints ; faites, nous Vous en prions, que nos intercesseurs étant multipliés, une abondante effusion de Vos miséricordes, objet de nos désirs, nous vienne de Votre munificence. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’origine de cette solennité, destinée à célébrer tous « les amis de Dieu », remonte à l’époque où Boniface IV, purifiant le Panthéon, qu’Agrippa, le ministre favori d’Auguste, avait érigé à Jupiter Vengeur et à tous les dieux consacra ce temple à la très-sainte Vierge et à tous les Saints.


Cette consécration eut lieu en 807 ; vingt-huit charriots, chargés des ossements des martyrs recueillis dans les différents cimetières de Rome, furent transportés dans la célèbre rotonde. Grégoire IV étendit la célébration de cette fête à l’Église entière, en 835, et Sixte IV lui donna une octave.


Cette fête est la fête du Ciel, la fête de l’Église triomphante. L’Église, qui combat encore ici-bas, chante les louanges de ceux qui ont vaincu, de « cette foule innombrable » que vit l’Apôtre saint Jean, « de toute nation, de tout peuple et de toute langue, se tenant devant le trône de Dieu, en présence de l’Agneau, revêtue de robes blanches et portant des palmes à la main. »


Nous les vénérons avec les prières, nous les prenons pour nos modèles et nos intercesseurs, nous écriant avec le Vénérable Bède : « Ô Église, mère vraiment bienheureuse, que l’honneur des miséricordes divines illumine, que décore le sang glorieux des Martyrs triomphants, que la virginité couvre de sa candeur et de son inviolable fidélité ! Elle a parmi ses fleurs des roses et des lis ; la paix règne dans le camp céleste, et l’armée des soldats du Christ a des fleurs pour couronner leur bravoure. »


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Méditez et désirez le Ciel ;

dites souvent :

« Beau Ciel, je veux te voir un jour ! »


Méditation du jour
Sur ces paroles : Je crois la Communion des Saints  suite

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