Méditation du jour
FÊTE DE NOËL,

NATIVITÉ DU SEIGNEUR


(Cliquez sur le nom de la fête

pour accéder à sa page) - 25 décembre

Ce que notre rachat a coûté au Christ ”

Ah ! petit Enfant de Bethléem,

pourquoi Vous êtes-Vous décidé ?

Ne voyiez-Vous pas,

ne saviez-Vous pas

ce qui Vous attendait parmi nous ?

Ne saviez-Vous pas

tout ce que Vous coûterait notre rédemption ?

Ne saviez-Vous pas

que cette pauvreté de Bethléem,

ce froid glacial,

ce délaissement

et cet abandon

n’étaient qu’un commencement :

le commencement de trente-trois années de souffrances terrestres,

encore plus grandes par la suite ?

Ne saviez-Vous pas

que cette étoile,

qui brillait si doucement dans la nuit de Noël,

jetterait un jeudi soir,

au Jardin des Oliviers,

ses rayons

sur Votre front ensanglanté,

sur votre corps dans les affres de l’agonie ?

Petit Jésus,

Jésus notre Rédempteur,

ne le saviez-Vous pas ?

Ne saviez-Vous pas

que la paille de la crèche serait moins dure

que la couronne d’épines ;

que la petite lampe

qui donnait sa lueur tremblante dans l’étable

serait plus brillante que le soleil

au soir du Vendredi-Saint ;

que la froide étable

et la crèche

seraient plus accueillantes,

plus douces

que le bois grossier de la croix ?

Seigneur Jésus,

ne le saviez-Vous pas ?

Oui,

Notre-Seigneur savait tout cela.

Il savait ce que nous Lui coûterions :

combien de larmes,

de peines,

de sang,

de souffrances,

quelle mort,

et Il a tout accepté

à cause de nous.


(Mgr Tihamer Toth)


Mercredi 20 août 2025
S. Bernard,

abbé et docteur de l’Église
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui  avez fait à Votre peuple la grâce d’avoir le bienheureux Bernard, pour ministre du salut éternel, faites, nous Vous en prions, que nous méritions d’avoir pour intercesseur dans les Cieux celui qui nous a donné sur terre la doctrine de vie. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église aime à célébrer après la fête de l’Assomption saint Bernard, le Docteur aux paroles de miel, Doctor mellifluus, dont le principal titre de gloire fut d’avoir chanté, avec une indicible tendresse et une ardente piété, dans ses prières, dans ses ouvrages et dans ses sermons, les grandeurs de Marie.


Né en 1091, en Bourgogne, d’une noble famille, il sut, dès l’âge de vingt-deux ans, gagner à Jésus-Christ trente gentilshommes qui embrassèrent avec lui la vie monastique à Cîteaux.

L’Ordre Cistercien, cette branche sortie du vieux tronc bénédictin, y acquit une vigueur nouvelle qui lui permit de couvrir de ses rejetons l’Europe entière. « Le juste fleurira comme le palmier, il se multipliera comme le cèdre du Liban ». Et dans le célèbre monastère que saint Bernard fonda, peu après, dans « le val d’Absinthe », sur la rive gauche de l’Aube, et dont il fut le premier Abbé, chaque jour, il répandait sur une communauté de 700 moines les trésors de doctrine et de sagesse que Dieu lui avait départis et qui rendent à jamais son nom immortel.


Moine austère, grand orateur chrétien et savant docteur, il fut le flambeau, dont parle l’Évangile, qui éclaira le monde au XIIe siècle et lui imprima le caractère chrétien qui le distingue. Le Pape Eugène III, qui avait été formé par lui à la vie monastique, sollicite et reçoit ses conseils ; au Concile d’Étampes, il met fin à un schisme qui, en opposant Anaclet à Innocent II, troublait le clergé et le peuple de Rome.

Il est consulté par Guillaume d’Aquitaine, par la duchesse de Lorraine, par la comtesse de Bretagne, par Henri fils du roi de France, par Pierre fils du roi de Portugal, par Louis VI, Louis VII, Conrad, Lothaire et par l’abbé de Saint-Denis. Il terrasse, au Concile de Laon, le célèbre docteur Abélard, et démasque avec sa puissante logique les erreurs d’Arnaud de Brescia et de Pierre de Bruys.

Il s’attaque enfin à l’islamisme et, prêchant la seconde croisade à Vézelay, il soulève par son entraînante éloquence la vieille Europe tout entière.


Saint Bernard mourut à Clairvaux le 20 août 1153, et son corps fut déposé aux pieds de l’autel de la Vierge.

Il laissait après lui cent soixante monastères qu’il avait fondés en Europe et en Asie. Ses écrits, pleins d’une doctrine inspirée par la sagesse divine, le firent mettre au rang des Docteurs de l’Église universelle par Pie VIII.

 voir la grande vie du Saint


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