Méditation du jour
- 3 janvier
Nouvelle année ”

Une année (civile) vient de finir,

une nouvelle commence ;

l’événement est banal en soi,

et cependant peut faire réfléchir un esprit sérieux ;

il doit recueillir une âme chrétienne.

Banal,

ce renouveau d’époque toujours identique :

le temps reste jeune,

il se garde de vieillir,

il ne se couvre pas de rides,

il marche aussi vite qu’à sa primitive création,

par la Toute-Puissance divine,

sans s’essouffler,

dans l’œuvre mystérieuse,

formidable,

irréformable

qu’il accomplit.

Pourtant, s’il ne vieillit pas,

il nous vieillit,

et ceci est grave.

Une nouvelle année à vivre

suppose une année irrévocablement vécue.

Si c’est avec le passé qu’on bâtit l’avenir,

hier nous permet-il de nous réjouir de demain ?

Ce demain,

nous donnera-t-il plus qu’hier ?

Hier,

perdons-le dans la Miséricorde éternelle.

Nous ne pouvons revivre les jours passés ;

s’ils ont eu des vides,

notre amour pour Dieu peut les combler ;

qu’il s’élève donc

ardent

et confiant.

Demain peut nous donner plus qu’hier,

disons mieux,

nous devons le féconder plus qu’hier,

et cela dépend de notre volonté arrêtée

d’utiliser progressivement le temps.

Il est mauvais,

écrit saint Paul,

c’est pourquoi il faut le racheter,

le mettre en valeur.


(Mgr Gonon)


Mercredi 19 novembre 2025
Ste Élisabeth de Hongrie,

reine et veuve
3e classe

Temps après la Pentecôte

Mémoire de S. Pontien,

pape et martyr




Oraison - collecte
Dieu de miséricorde, éclairez les cœurs de Vos fidèles, et, touché des glorieuses prières de sainte Élisabeth, faites-nous mépriser les prospérités du monde et jouir sans cesse des consolations célestes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Pontien, pape et martyr :


Pasteur éternel, considérez avec bienveillance Votre troupeau, et par Votre bienheureux Martyr et Souverain Pontife Pontien que Vous avez constitué pasteur de toute l’Église, gardez-le à jamais sous Votre protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Élisabeth, fille d’André, roi de Hongrie, fut donnée en mariage au landgrave de Thuringe Louis IV. Elle en eut trois enfants : Herman, Sophie et Gertrude.


Son mari, qui était un saint, lui laissa la plus entière liberté pour ses exercices de piété et de charité. Comme la femme forte dont nous parle l’Épître, elle se levait la nuit pour prier, donnait des aumônes aux pauvres avec une grande prodigalité et filait elle-même de la laine, afin de leur confectionner des vêtements chauds.


Le trait qui la caractérise surtout, c’est son amour des malades et des lépreux qu’elle soignait avec une tendresse de mère et dont elle baisait les plaies avec respect.


À la mort de son époux, voulant tout quitter pour acheter à ce prix la perle de la Vie éternelle, elle se revêtit d’une robe grossière et entra dans l’Ordre des Pénitents de saint François, où elle se fit remarquer par sa patience et son humilité.


Son beau-frère, en effet, devenu landgrave, la chassa avec ses enfants de la résidence princière de Wartburg de sorte que celle qui était surnommée la mère des pauvres ne put trouver elle-même un toit hospitalier pour l’abriter.

Elle mourut à vingt-quatre ans, en 1231.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Puissiez-vous dire comme sainte Élisabeth  : « C’est Jésus-Christ qui vit en moi. »


Méditation du jour
Ô Seigneur, je Vous abandonne tout  suite

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