Méditation du jour
- 21 septembre
La patience est œuvre parfaite ”

Le travail de la vertu,

quand il est chrétien,

est l’œuvre de l’homme pour Dieu ;

la douleur,

dès qu’elle est chrétienne,

est l’œuvre de Dieu dans l’homme.

Aussi, regardez l’ordre de la vie,

non seulement telle que la grâce la fait aux Saints,

mais telle qu’elle est réglée pour tous par son cours naturel :

dans le commencement,

le travail occupe une grande place ;

la douleur est surtout réservée pour la fin.

C’est tout simple :

aux débutants,

les tâches aisées ;

aux avancés,

aux forts,

les devoirs difficiles.

Dieu commence par nous faire des épaules ;

ensuite Il y dépose la croix.

Ceux qu’Il appelle sont des enfants ;

ceux qu’Il envoie sont des apôtres ;

ceux qu’Il couronne sont des martyrs.

On ne saurait nier qu’il faille à l’homme une volonté très énergique pour résister ici-bas à l’attrait du plaisir ;

qui oserait affirmer qu’il ne nous faut pas une volonté beaucoup plus forte encore pour soutenir une grande douleur ?

Dans le premier cas, on se retient ;

dans le second, on se dompte.

Au reste, Notre-Seigneur semble avoir tout dit d’un seul mot,

en déclarant que la patience nous met en possession de nos âmes.

C’est là aussi l’œuvre parfaite,

parce que nul n’est ainsi totalement maître de soi,

si Dieu ne règne souverainement et totalement sur lui,

en quoi consiste la perfection de toute créature.


(Mgr Gay) Voir à la fin de la méditation du 21 mai #389


Mercredi 15 octobre 2025
Ste Thérèse de Jésus,

vierge
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Exaucez-nous, ô Dieu, qui êtes notre salut, et faites que, célébrant avec joie la fête de la bienheureuse Thérèse, Votre Vierge, nous soyons nourris du pain de sa céleste doctrine et formés aux sentiments d’une piété fervente. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Née à Avila, en Espagne, sainte Thérèse de Jésus fut, dès sa tendre enfance, dévorée du désir du martyre. À l’âge de dix-huit ans, elle entra au couvent de Sainte-Marie du Mont-Carmel, et se consacra au Christ qu’elle choisit pour époux.


Son cœur était si embrasé des flammes de l’Amour divin qu’elle écrivait : « Comme l’âme ravie sent dans ce corps sa captivité et la misère de la vie ! Elle se regarde comme une esclave vendue sur une terre étrangère, et ce qui lui est plus amer, c’est de voir de tous côtés cet amour passionné qu’on a pour cette vie et si peu de bannis qui gémissent comme elle, et demandent la fin de l’exil ».


Sur le conseil de Jésus elle prononça le vœu si difficile de faire toujours ce qu’elle jugerait être le plus parfait. Elle atteignit dans l’oraison le plus haut degré de la vie mystique.


« L’oraison la mieux faite et la plus agréable à Dieu, écrivait-elle, est celle qui laisse après elle de meilleurs effets s’annonçant par les œuvres, et non pas ces goûts qui n’aboutissent qu’à notre propre satisfaction ».


Et l’action de cette humble vierge qui convertit des milliers d’âmes, prouve assez le rôle prépondérant de la vie contemplative, qui provient de ce fait qu’on s’y adresse directement à Dieu, Auteur de tout bien.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Demandez à Dieu le feu de Son Amour ; L’aimer, c’est tout.

Méditation du jour
La croix nous fait chercher Dieu  suite

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