Méditation du jour
S. Jean Gualbert,

abbé - 12 juillet

L’amour émanant du foyer eucharistique ”
« Ave verum Corpus natum de Maria Virgine ! » Chromolithographie tirée de « La Vie des Saints d
« Ave verum Corpus natum de Maria Virgine ! »
Chromolithographie tirée de « La Vie des Saints d'après les anciens manuscrits de tous les siècles »,
Henry de Riancey, éd. F. Kellerhoven, Paris - 1866, (coll. personnelle).

D’où sont sortis

tous les chefs-d’œuvre d’amour

et de sacrifice

réalisés par la tendresse humaine

sinon du foyer « eucharistique » ?

L’amour qui vend son bien

pour le donner aux pauvres ;

l’amour qui instruit les ignorants

et les petits enfants ;

l’amour qui veille

au chevet des malades ;

l’amour qui met,

comme un baume suprême,

un baiser sur la plaie du lépreux ;

l’amour qui prend la chaîne du captif

pour lui rendre sa liberté ;

l’amour qui aspire à verser son sang

pour semer avec lui la bonne nouvelle ;

l’amour qui s’immole

en silence

au fond des cloîtres

pour tous les égarés

dans les ivresses

de ce monde ;

il n’est pas un de ces héroïques amours

dont le premier souffle

ne soit le souffle même

de Jésus-Christ

respiré dans l’Eucharistie.


(M. de Belcastel)


Jeudi 13 novembre 2025
S. Didace,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Dieu tout-puissant et éternel, qui, par une providence admirable, choisissez ce qu’il y a de plus faible dans le monde pour confondre ce qu’il y a de plus fort ; soyez propice à notre humilité, et accordez-nous, grâce aux pieuses prières de Votre bienheureux Confesseur Didace, d’être élevés dans les Cieux à la gloire éternelle. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né en Espagne, vers 1400, saint Didace quitta tout ce qu’il possédait et entra à Arrizafa, chez les frères Mineurs comme frère lai. Il s’y adonna surtout à la contemplation et reçut de Dieu des lumières si vives qu’il parlait des choses du Ciel d’une manière toute divine.


Dans les îles Canaries, son ardent désir du martyre fut en partie satisfait par toutes sortes de tribulations. Revenu à Rome l’année du jubilé, sous le pontificat de Nicolas V, il y soigna les malades au couvent de l’Ara Cœli, et remplit cette charge avec tant de charité que, malgré la disette qui désolait la ville, ceux qui étaient confiés à ses soins ne manquèrent jamais du nécessaire.


La Passion de Jésus était le sujet ordinaire de ses méditations et de ses prières. Sentant sa fin approcher et n’ayant sur lui qu’une vieille robe toute déchirée, les yeux fixés sur la croix, il prononça les paroles de l’hymne sacrée :

« Bois et clous pleins de douceur, vous portez le plus doux des fardeaux ; quelle gloire est la vôtre puisque vous avez été jugés dignes de porter le Roi des Cieux ».


Et il rendit pieusement son âme à Dieu. C’était à Alcala de Henarez, en 1463.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Visitez les malades ; montrez-leur beaucoup de douceur, de bienveillance et de dévouement.

Méditation du jour
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