Si nous voulons avoir un modèle parfait
des sentiments qui doivent nous animer
en assistant à la sainte Messe,
n’en cherchons point d’autres
que Marie au pied de la Croix.
Debout,
dans l’attitude d’un sacrificateur,
elle offre son Fils
et elle s’offre elle-même
avec Lui
comme victime
pour que Dieu soit glorifié
et que les hommes soient sauvés.
Elle participe aux souffrances
et aux dispositions intérieures
de la Victime ;
elle endure en son cœur
toutes les tortures,
toutes les humiliations
que Jésus subit en Son corps
et en Son âme.
Martyre,
elle l’est au suprême degré,
car elle souffre plus
de voir souffrir son Fils
que si elle eut elle-même subi
toutes ces angoisses.
Aussi combien fécondes
sont ses douleurs !
Quand donc nous assistons à la Messe,
transportons-nous en esprit
au pied du Calvaire,
supplions la Mère de Dieu
de faire passer dans notre âme
quelque chose des sentiments
qui animaient la sienne.
(Abbé Adolphe Tanquerey, p.s.s.)