Saintes Reliques
5 novembre

RÉSUMÉ :

Après avoir célébré le jour de la Toussaint, la fête des saintes Âmes qui sont entrées au Ciel, l’Église honore aujourd’hui les saintes Reliques de leurs corps restées sur terre jusqu’au moment de la résurrection glorieuse dont elles sont un gage pour nous.

Dès les premiers temps de l’Église, on célébrait les saints Mystères sur les tombeaux des Martyrs dans les Catacombes, afin de montrer que ces Saints avaient mêlé leur sang à celui de la Victime du Calvaire.

Plus tard, à Rome, on éleva des temples grandioses, vastes reliquaires abritant la sépulture des Martyrs célèbres. Les restes de ceux qui avaient ainsi confessé leur Foi étaient déposés sous le maître-autel ou Confession des basiliques qui leur étaient consacrées.

De là l’usage de la translation des reliques des Martyrs qui est l’une des parties essentielles de la cérémonie de la Dédicace d’une église, de même que l’usage de mettre des reliques de saints Martyrs dans une petite cavité de la pierre d’autel appelée tombeau.

C’est pour ce motif que la Messe des saintes Reliques, qui remonte au XIXe siècle, est composée, de même que l’Office de ce jour, en grande partie de pièces tirées du Commun des Martyrs, et que le prêtre se revêt d’ornements rouges.

De même qu’une vertu surnaturelle sortait de la sainte Humanité de Jésus et guérissait ceux qui s’En approchaient, les Saints qui jouissent de Dieu dans le Ciel, peuvent par leurs reliques (ossements, cendres, vêtements ou autres objets à leur usage) restées sur terre, « y opérer des merveilles », dit l’Oraison, chasser les démons, guérir les malades, rendre la vue aux aveugles, purifier les lépreux, chasser les tentations et nous donner tous les dons excellents qui descendent du Père des lumières ».

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On entend par Reliques des Saints tout ce qui reste d’eux après leur mort : leurs ossements, leurs cendres, leurs vêtements et autres objets à leur usage.

Les protestants se sont avisés de condamner le culte des Reliques des Saints, comme emprunté aux coutumes païennes et n’ayant pas une origine apostolique. La décision du concile de Trente suffit pour montrer la fausseté et la perfidie de leurs raisons.

Ce concile, en effet, a décrété contre eux que les corps des Martyrs et autres Saints, qui ont été les membres vivants de Jésus-Christ et les temples du Saint-Esprit, doivent être honorés par les fidèles, et que, par eux, Dieu accorde un grand nombre de bienfaits aux hommes. Il fonde sa décision sur l’usage établi dès le Ier siècle et demeuré constant dans l’Église, ainsi que sur l’enseignement des Pères et des Conciles.

Le culte des saintes Reliques n’est donc pas seulement permis, mais ordonné ; il n’est pas seulement un droit, mais un devoir. Remarquons-le bien, le culte des Reliques diffère des pratiques païennes, parce qu’il est surnaturel ; nous n’honorons pas les restes des Saints pour des motifs puisés dans la nature, mais pour des motifs puisés dans la Foi. Qu’on honore la mémoire et les restes des grands hommes dignes de ce nom, c’est justice ; mais qu’on honore la mémoire et les restes des Saints, c’est plus que justice, c’est œuvre de religion, et l’objet final du culte des saintes Reliques, c’est Dieu sanctifiant les Saints, c’est Jésus-Christ, dont les Saints sont les membres.

Ce culte est si légitime, que Dieu souvent, ordinairement même, glorifie Lui-même les Reliques de Ses Saints par des parfums célestes, par d’autres merveilleux privilèges, par d’innombrables miracles. Ajoutons à cela que le culte des saintes Reliques a aussi son fondement dans la résurrection glorieuse qui attend les corps des Saints ; ces restes, Dieu les recueillera Lui-même à la fin du monde et leur donnera tout l’éclat et toute la beauté dont ils sont susceptibles.

Vénérons donc avec respect, dévotion, confiance, ces Reliques précieuses, qui furent autrefois animées par de grandes âmes, ont été les instruments de belles et saintes œuvres, d’étonnantes vertus, et seront un jour honorées d’une brillante et immortelle gloire.

Aimons les pèlerinages aux tombeaux des Saints, célébrons religieusement la fête des Saintes Reliques, qui suit avec tant d’à-propos la fête de la Toussaint, fête des saintes Âmes qui sont au Ciel ; demandons à Dieu que de ces os arides s’élève un souffle de sainteté dans l’Église.


Jeudi 1er mai 2025
S. JOSEPH, artisan

confesseur
1re classe

Temps Pascal



Oraison - collecte
Dieu créateur de toutes choses, Vous qui avez imposé aux hommes la loi du travail, faites, dans Votre bonté, qu’à l’exemple de saint Joseph et sous son patronage, nous accomplissions parfaitement l’ouvrage que Vous commandez et parvenions aux récompenses que Vous promettez. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église autrefois baptisa les fêtes païennes, usant avec une souveraine liberté des dates et des cérémonies pour les doter d’un contenu Chrétien tout nouveau.


S’inspirant de cette tradition, voici qu’elle place la fête civile du travail, le premier mai, sous le puissant patronage de saint Joseph, l’humble artisan que Dieu a choisi pour veiller sur l’enfance du Verbe incarné.


Qui, mieux que lui, en son labeur de chaque jour, rendit grâces à Dieu le Père par le Seigneur Jésus, son apprenti docile et obéissant, Celui que l’on appelait le fils du charpentier ?


Puisse saint Joseph couvrir de sa vigilante protection ce monde du travail dont il partagea le sort austère : puisse-t-il guider et soutenir ses efforts pour faire régner dans le monde la justice et la charité, sous la loi d’amour du Christ Jésus.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
N’assister qu’à la vraie Messe. Et, lorsqu’on le peut, chaque jour car : « Une seule Messe procure plus d’honneur à Dieu que toutes les pénitences des Saints ». (S. Alphonse de Liguori)

Méditation du jour
Louange à Marie  suite

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