LA PENTECÔTE
« Lorsque le jour de la Pentecôte fut arrivé,

« ils étaient tous ensemble dans un même lieu… »

Actes des Apôtres, (II, 1)

« …Tout à coup, il se produisit, venant du ciel, un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Et ils virent paraître des langues séparées les unes des autres, qui étaient comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils commencèrent à parler diverses langues, selon que l’Esprit-Saint leur donnait de s’exprimer. »

« Quand cet Esprit de vérité sera venu, Il vous enseignera toute vérité. » (Évangile selon saint Jean, XVI, 13)
« Quand cet Esprit de vérité sera venu, Il vous enseignera toute vérité. » (Évangile selon saint Jean, XVI, 13)

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Lorsque Jésus-Christ eut disparu dans les hauteurs du ciel, les Apôtres et les disciples, avec Marie, Mère du Sauveur, et les saintes femmes, se retirèrent à Jérusalem, dans la salle du Cénacle, au nombre d’environ cent vingt personnes.

Là, tous persévérèrent dans la prière, en attendant la venue promise de l’Esprit-Saint, qui devait les transformer et renouveler, par ce groupe primitif de l’Église, toute la face de la terre, selon les Prophéties. Cette retraite spirituelle se prolongea pendant dix jours, durant lesquels s’entremêlèrent les prières et les pieux entretiens.

Lorsque les jours de la Pentecôte furent accomplis, tout à coup, de grand matin, se fit entendre, dans les hauteurs du ciel, un grand bruit, semblable à un vent impétueux, qui retentit dans toute la maison et l’ébranla. En même temps, l’assemblée entière vit comme un feu venant d’en-Haut, et d’où se détachèrent des langues de flammes qui vinrent s’arrêter sur chacun des assistants. Tous, à l’instant, furent remplis du Saint-Esprit et commencèrent à s’exprimer en diverses langues, sous l’impulsion de l’Esprit divin.

À l’occasion de la fête juive qui avait lieu cinquante jours après Pâques, d’où son nom de Pentecôte, Cinquante, il y avait à Jérusalem des gens sincèrement religieux, appartenant à toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit du prodige, une multitude accourut de toute part, s’extasiant d’entendre les disciples de Jésus qui s’exprimaient et se faisaient comprendre, par un inexplicable mystère, dans toutes les langues de leurs auditeurs.

Saint Pierre prit la parole, résuma le plan de Dieu dans la Rédemption du monde, et invita le peuple à la Foi au Christ et à la pénitence. Trois mille se convertirent et furent baptisés. Quelques jours après, cinq mille Juifs crurent en Jésus-Christ ; l’œuvre des conversions continua ; les persécutions du Sanhédrin ne purent entraver l’œuvre de Dieu, qui s’étendit dans toute la Judée et la Galilée, puis dans la Samarie et les pays circonvoisins, et enfin dans le monde entier.

Les merveilles de charité et de sainteté de la primitive Église complétèrent l’action divine et produisirent partout, non pas une admiration stérile, mais des prodiges de sanctification et d’héroïsme.

La Pentecôte fut, à proprement parler, le premier jour de l’Église, les prémices et le gage de la transformation surnaturelle de l’univers.

La Pentecôte, comme la Résurrection et l’Ascension, est une preuve lumineuse de la divinité de l’Église.


Samedi 16 août 2025
S. Joachim,

père de la Bienheureuse Vierge Marie,

confesseur
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, de préférence à tous Vos Saints, avez choisi le bienheureux Joachim pour qu’il fût le père de la Mère de Votre Fils, accordez-nous, s’il Vous plaît, la grâce d’être constamment protégés par celui dont nous célébrons la fête. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Voulant associer le nom de saint Joachim au triomphe de sa fille bénie, l’Église a transféré sa fête du 20 mars au lendemain de l’Assomption. Léon XIII, qui avait reçu au baptême le nom de Joachim, éleva sa fête et celle de sainte Anne au rite double de 2e classe (1879).


« Saint Joachim et sainte Anne, dit saint Épiphane, attirèrent sur eux, par une vie irréprochable, les divines complaisances, et méritèrent d’avoir un si beau fruit de leur union, la sainte Vierge Marie, temple et mère de Dieu. Saint Joachim, sainte Anne et la bienheureuse Vierge Marie offraient manifestement à eux trois un sacrifice de louange à la Trinité. Le nom de Joachim signifie préparation du Seigneur. N’est-ce pas lui, en effet, qui prépare le Temple du Seigneur, la Vierge ? ».


Aussi l’Introït et le Graduel de la Messe font-ils ressortir les vertus de ce grand Confesseur et nous rappellent-ils les nombreuses aumônes que faisait ce Saint, car, selon une tradition, il divisait ses biens en trois parties, dont la première était destinée au temple et ses ministres, la seconde aux pauvres, aux veuves et aux orphelins, il ne se réservait que la troisième.


« Bienheureux couple, dit à son tour saint Jean Damascène, toute la création vous est redevable. C’est en effet par vous qu’elle a pu offrir au Créateur un présent au-dessus de tous les présents, la chaste mère, qui seule était digne de ce Créateur. Réjouis-toi, Joachim, car un Fils nous est né de ta fille ». Et l’Évangile est consacré à nous montrer la descendance royale de ce Fils, car c’est en épousant Marie, fille de Joachim ou Héliachim, que Joseph fils de Jacob, fit de Jésus l’héritier légal de David.


Comme la grâce perfectionne la nature sans la détruire, l’on peut affirmer que saint Joachim, uni comme saint Joseph et sainte Anne par un lien très intime à la mère de Dieu et à son Fils, est appelé à exercer son patronage perpétuel à l’égard de l’Église, prolongement de Jésus, ou de nos âmes dont Marie est la mère.


« Offrons en ce jour à Dieu le Saint Sacrifice en l’honneur du saint Patriarche Joachim, père de la Vierge Marie, afin que sa prière, jointe à celle de son épouse et de leur enfant béni, nous mérite la pleine rémission de nos péchés et la gloire éternelle. »


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Nos marques de respect ne doivent pas seulement s’adresser à nos supérieurs, pas même seulement à nos égaux, nous devons nous respecter « l’un l’autre », nous devons respecter même nos inférieurs ; personne ne doit être exclu de notre respect. On peut, envers un serviteur, un homme sans éducation, un pauvre, employer d’autres formes de politesse, mais nous devons être polis même envers le dernier domestique de la maison, même envers le plus pauvre mendiant qui se tient à notre porte, même envers le plus simple illettré.

Méditation du jour
La patience est un moyen de parvenir à l’humilité  suite

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