Invention de la Sainte Croix
3 mai

Après la victoire que Constantin remporta, grâce à la Croix qui lui apparut dans les airs, et dont il reproduisit le signe dans le Labarum, sainte Hélène, sa mère, alla à Jérusalem pour y rechercher la vraie Croix.


Au début du IIe siècle, Adrien avait découvert le Calvaire et le Saint-Sépulcre sous une terrasse de 100 mètres de long, sur laquelle on avait élevé une statue à Jupiter et un temple à Vénus. L’impératrice fit raser ces monuments et en creusant le sol l’on découvrit les clous et le glorieux trophée d’où nous vient « la vie, le salut et la résurrection ». La guérison d’une femme fit reconnaître l’arbre sacré. Sainte Hélène fit trois parts de ce bois précieux qui « fut digne de porter le Roi du Ciel », et dont la Croix sur laquelle fut élevé le serpent d’airain par Moïse, n’était qu’une figure.


Elle en fit trois parts, l’une fut placée à Rome dans l’église appelée pour ce motif Sainte-Croix-en-Jérusalem, l’autre à Constantinople et la troisième à Jérusalem. Cette dernière relique ayant été ravie par les Perses et reprise par Héraclius, cet empereur la rapporta solennellement à Jérusalem le 3 mai 628. Tout chargé d’or et de pierreries, il sentit tout à coup une force invincible qui l’arrêtait. Ce que voyant, Zacharie, Évêque de Jérusalem, lui dit d’imiter la pauvreté et l’humilité de Jésus lorsqu’Il porta Sa Croix. Héraclius jeta alors sur ses épaules un vulgaire manteau et put facilement continuer son trajet.

1401

L’empereur Constantin, vainqueur par la Croix, lui rendait tous les honneurs dus à ce signe sacré du salut des hommes. Sa mère, Sainte Hélène, fêtée le 18 août, ne cédait en rien à la piété de son fils. Inspirée par un mouvement d’En-Haut, elle résolut, malgré son grand âge de près de quatre-vingts ans, de visiter les Lieux Saints et de chercher le bois salutaire sur lequel le Sauveur avait répandu Son Sang.


L’entreprise ne manquait pas de difficultés ; les païens avaient visé à transformer les lieux à jamais vénérables, témoins de la mort de Jésus-Christ, en y établissant le culte de Vénus et de Jupiter. Sainte Hélène ne se laissa point décourager ; elle enleva les traces détestables du paganisme et fit faire des fouilles au pied du Calvaire avec tant de soin et d’ardeur, que bientôt on découvrait trois croix, avec les clous qui avaient percé les mains et les pieds du Rédempteur et le titre que Pilate avait fait placer au-dessus de Sa tête. Mais comment reconnaître laquelle de ces trois croix était celle du Sauveur ?


L’Évêque de Jérusalem eut l’heureuse pensée de les faire transporter chez une dame qui était sur le point de mourir ; l’approche des deux premières croix ne produisit aucun résultat, mais dès que la malade eut touché la troisième, elle se trouva guérie. Un autre miracle plus éclatant encore vint confirmer le premier, car un mort qu’on portait en terre ressuscita soudain au contact du bois sacré. L’impératrice, au comble de la joie, fit bâtir sur le lieu même une magnifique église où fut déposée la plus grande partie de cette Croix ; elle envoya l’autre partie à Constantinople, où Constantin la reçut en triomphe.


Plus tard, le roi des Perses, après avoir pillé Jérusalem, emporta la Croix vénérée ; mais elle fut bientôt reconquise par l’empereur Héraclius. La Croix retrouvée donna lieu à la fête de l’Invention de la Sainte Croix, qui se célèbre le 3 mai ; la Croix reconquise donna lieu à la fête de l’Exaltation de la vraie Croix, qui se célèbre le 14 septembre. Dès ces époques reculées, la dévotion à la vraie Croix se répandit, avec les précieuses parcelles de l’instrument de notre salut, dans tout l’univers. On suppose même qu’une telle diffusion n’a pu se produire sans une multiplication merveilleuse.


C’est ainsi que cet instrument de supplice, autrefois infâme, est devenu un signe de gloire et de triomphe. Que de fois, depuis l’apparition de la Croix à Constantin, le gage sacré de la Rédemption n’est-il pas miraculeusement apparu à la terre ! La Croix éclate partout à nos yeux, au sommet de nos édifices chrétiens, sur nos voies publiques, sur nos autels, dans nos maisons, sur nos poitrines. La Croix est la reine du monde. Qui dira les merveilles qu’elle a opérées, les fléaux qu’elle a fait cesser, les démons qu’elle a chassés, les victoires qu’elle a remportées ! À jamais gloire à la Croix de Jésus-Christ !


Samedi 27 juillet 2024
de la Sainte Vierge
4e classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Accordez, Seigneur, à Vos serviteurs, de jouir toujours de la santé de l’âme et du corps, et, par l’intercession de la bienheureuse Marie, toujours Vierge, donnez-nous, d’être délivrés des tristesses du temps présent et de goûter les joies de l’Éternité. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Pantaléon, martyr :


Faites, s’il Vous plaît, Dieu tout-puissant, que par l’intercession du bienheureux Pantaléon, Votre Martyr, nous soyons délivrés de toute adversité corporelle, et que notre âme soit purifiée de toute pensée mauvaise. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
À Nicomédie, dit le Martyrologe romain, le martyre de saint  Pantaléon, médecin, lequel, ayant été arrêté à cause de sa Foi, par ordre de l’empereur Maximien, fut tourmenté sur le chevalet et brûlé au moyen de torches ardentes ; il fut consolé dans ses tourments par une apparition de Notre-Seigneur, et le glaive mit fin à ses glorieux combats. Il subit le martyre sous Dioclétien vers 303.


Saint Pantaléon est mis par les Grecs au nombre des grands martyrs. Les médecins l’honorent, après saint Luc, comme leur principal patron. C’est l’un des « quatorze Saints Auxiliaires ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Gardez-vous bien de soigner votre corps mieux que votre âme.

Méditation du jour
Le Royaume des Cieux commence dès ici-bas  suite

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