L’épiscopat sauvage
L’épiscopat sauvage, quel est-il ?

  • On parle généralement de « sauvage » à propos de ce qui n’est pas développé et contrôlé par la culture, par le dressage, par l’éducation, par des règles, selon qu’il s’agit de plantes, d’animaux, d’êtres humains ou de la vie en société.

  • On constate, depuis près de deux mille ans, qu’il y a toujours eu des individus pour chercher à être évêques à tout prix (et pour toutes sortes de raisons).

  • C’est qu’un évêque est de soi une église à lui tout seul puisqu’il peut —matériellement et parfois validement— baptiser, confirmer, ordonner et même sacrer (des prêtres pour devenir à leur tour des évêques), et ainsi constituer une société dont il est le chef autonome avec la possibilité de se donner des successeurs. Cela en dehors de l’Église catholique.

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Il s’agit ici de l’état sauvage par comparaison à l’état civilisé.

L’état sauvage suppose la nature brute, l’autonomie, l’absence de règles pour discipliner et favoriser l’existence et le développement. Encore faut-il ne pas oublier que les « sauvages » (qu’il s’agisse des animaux ou des peuplades « primitives ») ont des règles : celles de la jungle…, c’est-à-dire la loi du plus fort… Ne pas négliger cet aspect dans la suite.

Nous laissons donc de côté, au moins pour le moment, l’aspect violent de l’état sauvage que recouvre habituellement le mot sauvagerie.

L’épiscopat sauvage est donc cet état de chefs religieux dans certaines sociétés avec des « évêques » à leur tête, pour les diriger.

Des sectes totalement étrangères au Christianisme n’hésitent pas à utiliser le terme d’« évêque » puisqu’il signifie premièrement : chef, surveillant, gardien… Nous ne nous intéressons en rien, ici, à ceux-là.

Il y a ceux qui récemment ou anciennement (parfois depuis plus de mille ans !) se sont détournés du sein de leur mère l’Église (catholique, c’est-à-dire universelle), s’en sont séparés et ont même survécu.

Habituellement, c’est un évêque d’abord catholique, qui se sépare de l’Église (ou qui en a été chassé), qui poursuit ailleurs sa route, dans la direction qu’il a choisie mais qui n’a pas été admise par l’Église. C’est le cas dans la plupart des hérésies qui se sont propagées par des évêques qu’on appelle alors « schismatiques » car ils ont fait un schisme (une déchirure) dans la société catholique qu’est l’Église.

Lorsque Mgr Lefebvre a sacré évêques, en 1988, quatre prêtres, on a parlé à leur propos d’« épiscopat sauvage » puisque cela se faisait sans l’autorisation romaine tout en voulant demeurer dans l’Église catholique.

On sait que, de soi, un sacre « sauvage » est un acte schismatique.


Vendredi 21 novembre 2025
Présentation de la Sainte Vierge
3e classe
Temps après la Pentecôte


On lit en ce jour au Martyrologe romain :

« À Reims, en France, S. Albert,

évêque de Liège et martyr,

mis à mort pour la défense

de la liberté de l’Église. »

Sa fête se célèbre le 27 novembre en Belgique.


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez voulu qu’en ce jour la Bienheureuse Marie toujours Vierge, en qui résidait l’Esprit Saint, Vous fût présentée au Temple ; faites que, grâce à son intercession, nous méritions de Vous être présentés dans le temple de Votre Gloire. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Après avoir célébré le 8 septembre la Nativité de la Sainte Vierge, et quatre jours plus tard la fête du Saint Nom de Marie qui lui fut imposé peu après sa naissance, le Cycle liturgique célèbre en ce jour la Présentation au Temple de cette enfant de bénédiction.


Ces trois premières fêtes du Cycle Marial sont un écho du Cycle Christologique qui célèbre de même la fête de la naissance de Jésus le 25 décembre, l’imposition de Son Saint Nom le 2 janvier, et Sa Présentation au Temple le 2 février.


La fête de la Présentation de Marie repose sur une pieuse tradition qui tire son origine de deux évangiles apocryphes dans lesquels il est rapporté que la Sainte Vierge, fut présentée au Temple de Jérusalem à l’âge de trois ans et qu’elle y vécut avec d’autres jeunes filles et les saintes femmes qui les dirigeaient.


Dès le VIe siècle on commémore ce fait en Orient, et l’empereur byzantin Michel Comnène en parle dans une constitution en 1166. Un gentilhomme français, nommé Philippe de Maizières, attaché à la cour du roi de Chypre en qualité de chancelier ayant été envoyé en 1372 comme ambassadeur auprès du pape Grégoire XI, à Avignon, lui raconta avec quelle magnificence on célébrait cette fête en Grèce, le 21 novembre. Sa Sainteté l’introduisit alors à Avignon, et Sixte V la rendit obligatoire dans l’Église romaine en 1585. Clément VIII éleva cette fête au rang de double majeur et en remania l’Office.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Que votre personne, que votre vie, qui appartiennent au Seigneur, Lui soient entièrement consacrées.

Méditation du jour
Présentation de la Très Sainte Vierge  suite

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