N° 753
RENTRÉE DES CLASSES POUR LES CHIENS ?

  • Un Centre d’Éducation Canine

  • De l’instruction à l’éducation.

  • Éducation pour les chiens ; avortement pour les hommes…

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    En nous rendant à la chapelle Saint-Cassien, nous sommes passés devant un petit panneau indicateur dans Cannes :

    CENTRE D’ÉDUCATION CANINE

    Ce qu’il y a de plus affligeant dans cela c’est, d’abord que personne ne se rend bien compte de l’énormité ; ensuite qu’il ne s’agit pas vraiment d’un contresens ; enfin que la subversion est bien à son comble.

    DE L’INSTRUCTION À L’ÉDUCATION

    Ceux qui naguère savaient combattre et pourquoi ils combattaient avaient relevé avec véhémence mais hélas avec impuissance (car c’était trop tard) le changement de dénomination du ministère qui s’était approprié les enfants de France depuis longtemps. Ce ministère déclarait parfaitement son intention primitive : l’instruction, c’est-à-dire l’action de former l’esprit, de mettre en possession de connaissances nouvelles. C’était l’intelligence qui était prise en main.

    En fait, la volonté l’était aussi, forcément. Par principe, puisque la volonté, est une puissance aveugle (elle suit la lumière donnée par l’intelligence), et par nécessité parce que l’intention seconde —et pas secondaire— était de se rendre dociles ces enfants. Mais comme l’irréligion faisait partie du programme, les intelligences étaient « éclairées » par la Science (avec un grand S !), dans le but ne ne plus l’être par la lumière de la Foi. Résultat assez inattendu par certains naïfs : l’anarchie. Ce qui n’est guère admissible pour les potentats qui veulent régenter au moins administrativement. C’est la « révolution » de mai 68 qui a révélé aux aveugles le mal installé, et les étiquettes se sont modifiées pour mieux préciser les choses : ce n’est plus seulement d’instruction mais d’éducation qu’il s’agit. Et de publique (faite par l’État), elle est devenue nationale (pour tous).

    L’éducation en effet ne concerne pas seulement l’intelligence mais aussi la volonté. Tout l’être. Tout l’homme. Tout nationalisé. « On doit s’attendre à être gouvernés par une verge de fer (…). Les gouvernants civils auront tous un même dessein, qui sera d’abolir et de faire disparaître tout principe religieux, pour faire place au matérialisme, à l’athéisme, au spiritisme et à toutes sortes de vices » (Notre-Dame à La Salette).

    ÉDUCATION POUR LES CHIENS, AVORTEMENT POUR LES HOMMES

    La conclusion devient de plus en plus claire. Autant il était nécessaire de dresser le petit animal-homme né avec le péché originel et ses suites avant que son intelligence commence à se développer, puis de l’éduquer et de faire son instruction, autant il est devenu abominable d’envisager maintenant autre chose que de le faire passer directement dans le moule étatique du dressage national. En revanche, le droit des animaux (en attendant celui des plantes… ) interdit tout dressage, crime contre l’humanité, pardon, contre la bestialité. Il faut les respecter et les éduquer (avant de faire leur instruction puisqu’ils sont si intelligents...).

    LA NOTE DE LECTURE

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    « Pendant que notre ennemi est encore petit et faible, tuez-le, étouffez-le dans sa naissance. » (Alphonse RODRIGUEZ, s.j., Pratique de la perfection chrétienne et religieuse, trad. abbé Régnier des Marais, nouvelle éd., T. IV, p. 89, Rusand, Lyon - 1829).

    Bien entendu, ce n’est pas le conseil d’un avorteur (criminel contre l’humanité), mais celui d’un Saint, d’un Docteur de l’Église, saint Jérôme, parlant de la tentation…

    Pour nous aider à méditer

    Il faut s’exercer souvent à vouloir, et aimer la volonté de Dieu, plus vigoureusement, plus tendrement, plus amoureusement que nulle chose du monde, et cela dans les occurrences les plus insupportables. Cette leçon est haute ; mais aussi Dieu qui nous l’apprend est le Très-Haut. (S. François de Sales, Lettre CLXXXIII).

    Notes tirées du sermon

    « Notre-Dame de La Salette réconciliatrice des pécheurs, priez sans cesse pour nous qui avons recours à vous ! » C’est une de ces invocations que nous lancerons vers le Ciel lors de notre pèlerinage.

    Saint François de Sales remarque que si l’Évangile de ce dimanche [XVIIIe après la Pentecôte] parle d’une paralysie corporelle, Notre Seigneur parle et guérit principalement la spirituelle : Aie confiance, Mon fils !

    « Et ce discours de la paralysie spirituelle est bien l’un des plus nécessaires que vous puissiez entendre (…). Il est utile et profitable, quoique peut-être il ne soit pas des plus agréables qu’on puisse faire ; car il y a en nos temps une infinité de paralytiques spirituels, lesquels ne pensent pas l’être, et ne cherchent point la guérison d’une si étrange maladie, et auxquels je puis bien dire ce que dit le Prophète Ézéchiel : « Ossements arides ! écoutez la parole de Dieu » (XXXVII, 4) Écoutez un peu ! C’est de votre mal qu’il s’agit ! »

    « Le péché qui cause cette paralysie, poursuit le saint docteur de Genève, est une certaine froidure et nonchalance spirituelle. Sont paralytiques ceux qui demeurent en leurs péchés. (…) Cette maladie a une très mauvaise condition, c’est qu’elle est presque incurable, aussi bien que la paralysie corporelle ; non que le souverain Médecin ne le sache et ne le puisse faire, mais parce que ceux qui sont atteints ne sentent pas leur mal pour la plupart. (…) Ils ne veulent recevoir correction de personne, mais c’est eux qui censurent tout le monde. (…)

    « Les uns sont convaincus de n’être point malades, encore qu’ils se sentent bien détraqués ; les autres aiment mieux demeurer malades que de goûter l’amertume de la médecine. »

    Si cette maladie est quasiment incurable au dire de Saint François, c’est qu’une des « causes de cette paralysie est la couardise, la lâcheté dans le courage. S’il faut se confesser : Ô que cela est fâcheux, ô que c’est une chose mal savoureuse ! »

    Aie confiance, Mon fils !

    Recommandation spirituelle de la semaine

    Chacun aura à cœur de se joindre au pèlerinage de la Confrérie de la Mère de Dieu à La Salette, au moins en pensée, priant pour les intentions qui sont nôtres parce qu’elles sont celles de notre Mère sur nous. On récitera à cet effet quelques unes des prières et invocations de La Salette, et on relira le récit de l’Apparition fait par Mélanie, pour que Jésus soit aimé de tous les cœurs !


    Dimanche 14 septembre 2025
    L’Exaltation de la Sainte Croix
    2e classe
    Temps après la Pentecôte



    Oraison - collecte
    Ô Dieu, qui nous donnez aujourd’hui un sujet de joie dans la fête annuelle de l’Exaltation de la sainte Croix, faites, nous Vous en prions, que nous méritions de recueillir dans le Ciel les récompenses acquises au moyen de la rédemption de Celui dont nous avons connu le mystère ici-bas. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
    Ainsi soit-il

    Vie du Saint du jour
    Le 14 septembre 335 on fit la dédicace de la basilique constantinienne qui renfermait dans son enceinte le Calvaire tout à la fois et le Saint Sépulcre.

    « Ce fut à cette date, dit Etheria, moniale du IVe siècle férue de Liturgie et connaissant bien Jérusalem, qu’on découvrit la Croix. Et c’est pourquoi on célèbre l’anniversaire avec autant de solennité que Pâques et que l’Épiphanie ».


    Ce fut l’origine de la fête de l’Exaltation de la Croix. « Lorsque Je serai exalté, J’attirerai tout à Moi », avait dit Jésus. C’est parce que le Sauveur S’est humilié en Se faisant obéissant jusqu’à la mort de la Croix que Dieu L’a élevé et Lui a donné un Nom au-dessus de tout nom. Aussi devons-nous nous glorifier dans la Croix de Jésus, car Il est notre vie et notre salut, et protège Ses serviteurs contre les embûches de leurs ennemis.

    Vers la fin du règne de Phocas, Chosroës, roi des Perses, dit la légende [« ce qui doit être lu »] du Bréviaire, s’empara de Jérusalem où il fit périr plusieurs milliers de Chrétiens et emporta en Perse la Croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ, que sainte Hélène avait dé-posée sur le mont Calvaire.

    Héraclius, successeur de Phocas, eut recours aux jeûnes et aux prières multipliées, implorant avec beaucoup de ferveur le secours de Dieu. Il rassembla une armée et défit Chosroës. Il exigea alors la restitution de la Croix du Seigneur. C’est ainsi que cette précieuse relique fut recouvrée quatorze ans après qu’elle était tombée en la possession des Perses.


    De retour à Jérusalem, Héraclius la prit sur ses épaules et la reporta, en grande pompe, sur la montagne où le Sauveur l’avait Lui-même portée.

    C’était en 629. Cette action fut marquée par un éclatant miracle. Héraclius, tout chargé d’or et de pierreries, sentit une force invincible l’arrêter à la porte qui donnait accès au mont Calvaire ; plus il faisait d’efforts pour avancer, plus il semblait être fortement retenu. Comme l’empereur et avec lui tous les témoins de cette scène étaient stupéfaits, Zacharie, Évêque de Jérusalem, lui dit : « Prenez garde, ô empereur, qu’avec ces ornements de triomphe, vous n’imitiez assez la pauvreté de Jésus-Christ et l’humilité avec laquelle Il a porté Sa Croix. »

    Héraclius, se dépouillant alors de ses splendides vêtements, et détachant sa chaussure, jeta sur ses épaules un vulgaire manteau et se remit en route. Cela fait, il accomplit facilement le reste du trajet et replaça la Croix sur le mont Calvaire, à l’endroit même où les Perses l’avaient enlevée.


    La solennité de l’exaltation de la sainte Croix, que l’on célébrait chaque année en ce même jour, prit alors une grande importance, en mémoire de ce qu’elle avait été remise par Héraclius, au lieu même où on l’avait dressée la première fois pour le Sauveur.


    Unissons-nous en esprit aux fidèles qui dans l’église de Sainte-Croix à Rome vénèrent aujourd’hui les reliques du Bois sacré qu’on y expose, afin qu’ayant été admis à l’adorer sur terre en cette solennité où nous nous réjouissons de son Exaltation, nous soyons de même, durant l’Éternité, mis en possession du salut et de la gloire qu’il nous a procurés.


     voir la grande vie du Saint


    Résolution pratique du jour
    Méditez souvent sur la Croix de Jésus-Christ ; exaltez-la dans votre cœur.

    Méditation du jour
    Quel homme fut aimé comme le Crucifié du Calvaire ?  suite

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