S. Donatien et S. Rogatien
24 mai
Frères, Martyrs et patrons de la ville de Nantes

où ils moururent en l’an 288.

RÉSUMÉ :


Saint Donatien et saint Rogatien étaient deux frères d’une naissance illustre et habitaient la ville de Nantes. Saint Donatien, le plus jeune, avait eu le bonheur de convertir son aîné ; mais ce dernier n’avait pas encore reçu le Baptême quand éclata la persécution terrible de Dioclétien et de Maximien. Il devait être baptisé dans le sang.


Dénoncés au préfet romain, les deux frères furent jetés en prison, et, ayant répondu au préfet avec une admirable constance, furent appliqués à la torture du chevalet. Au milieu du supplice, les bourreaux, irrités de leur courage, leur plongèrent une lance dans la gorge, puis leur coupèrent la tête.


Le lieu de leur martyre est en grande vénération à Nantes, et ils figurent parmi les protecteurs du diocèse.

Ils sont titulaires de l’église reconstruite à la fin du XIXe siècle sur les lieux de leur sépulture proche du site de leur martyre. Léon XIII a accordé à cette église le titre de Basilique mineure.

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Au temps de la persécution de Dioclétien, il y avait à Nantes un jeune homme nommé Donatien, d’une haute naissance, mais recommandable surtout par ses vertus. Plus heureux que son frère Rogatien, il avait embrassé la Foi chrétienne et travaillait à faire connaître Jésus-Christ autour de lui. Il eut le bonheur d’éclairer son frère et de lui donner le courage de professer une religion dont les disciples étaient voués à la souffrance et à la mort.


Le zèle de saint Donatien l’avait mis en vue : il fut, le premier de tous, conduit devant le gouverneur, qui, le regardant avec un visage irrité, lui dit : « J’apprends, Donatien, que, non content de refuser à Jupiter et Apollon les honneurs qui leur sont dus, vous les déshonorez par vos discours et cherchez à répandre la religion d’un Crucifié. — On ne vous a dit que la vérité, répond saint Donatien ; j’adore Celui qui seul doit être adoré. — Soyez sage, et cessez de propager cette doctrine ; sinon, la mort vous attend. — La mort, je ne la crains pas pour moi, mais pour vous ».


Pendant que saint Donatien était livré aux tortures et jeté dans un cachot, saint Rogatien parut à son tour : « J’ai été informé, lui dit le gouverneur, de votre résolution d’abandonner notre culte pour vous déshonorer en professant la religion des Chrétiens. Prenez bien garde d’encourir la colère de l’empereur, et, avant d’avoir reçu le Baptême, revenez au culte de vos pères ». La réponse du jeune homme ne fut pas moins ferme que celle de son frère, et le juge décida que le lendemain les deux prisonniers auraient la tête tranchée, pour avoir outragé les dieux et les empereurs.


Une seule chose chagrinait saint Rogatien : il n’était encore que catéchumène et n’avait pas reçu le Baptême ; mais saint Donatien et lui prièrent ensemble toute la nuit, afin que Dieu voulût bien accepter que l’effusion de son sang produisit dans le Martyr l’effet du saint Baptême.


Le lendemain, le juge, assis à son tribunal, se fit amener les deux confesseurs de la Foi et chercha encore à les épouvanter par la menace des supplices : « Nous sommes prêts, répondirent-ils, à souffrir pour Jésus-Christ tout ce que pourra inventer la cruauté des bourreaux ; car donner sa vie pour Dieu de qui on l’a reçue, ce n’est point mourir, mais vivre à une vie nouvelle et plus heureuse que cette vie passagère ». Les généreux enfants, à la suite de cette belle réponse, sont placés sur le chevalet et tourmentés cruellement ; mais leur courage surpasse la fureur des bourreaux, et ils soutiennent sans faiblir ce douloureux supplice.


On leur donna ensuite le coup de la mort en leur tranchant la tête. La ville et le diocèse de Nantes ont conservé une dévotion traditionnelle à ces deux illustres Martyrs, populaires en ce pays sous le nom immortel des deux Enfants nantais.


Lundi 16 juin 2025
de la Férie
4e classe
Temps après la Pentecôte

S. Jean-François Régis,

confesseur


S. Cyr, enfant martyr,

patron du diocèse de Nevers


S. Ferréol,

prêtre et confesseur

co-fondateur de l’Église de Besançon


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Dieu, force de ceux qui espèrent en Vous, prêtez une oreille bienveillante à notre appel, et puisque, sans Vous, la faiblesse de notre nature, vouée à la mort, ne peut rien, accordez-nous le secours de Votre grâce, afin que, dociles à accomplir Vos commandements, nous puissions Vous plaire par notre vouloir et par nos actes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Jean-François Régis, naquit le 31 janvier 1597 dans le Languedoc. Entré au noviciat de la Compagnie de Jésus à Toulouse, il continua ses cours à Tournon où il mérita le titre d’Ange du collège.

Il était né apôtre et n’eut toute sa vie qu’une ambition, celle de sauver des âmes comme le fait ressortir toute sa Messe. Il exerça de longues années son apostolat dans les âpres pays de montagnes du Vivarais, du Velay et du Forez. Il excellait à faire le catéchisme, il passait les matinées entières à l’église, en chaire ou au saint tribunal et les soirées dans les prisons, les hôpitaux et les visites des pauvres.

Il mourut à 44 ans, le 31 décembre 1640, en disant : « Seigneur, je remets mon esprit entre Vos mains ».


 


Résolution pratique du jour
Ayez un cœur de fer pour vous-même, et un cœur tendre pour vos semblables.

Méditation du jour
La source de tous les biens est à ma disposition  suite

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