Fête du Cœur Eucharistique de Jésus

Cette fête se célèbre en certains lieux (voir au Propre à certains lieux, P.A.L., à la fin des Missels), le jeudi après la fête du Sacré-Cœur).

  • La fête du Cœur Eucharistique de Jésus, se célèbre après la fête du Sacré-Cœur, le jeudi, qui est le jour de l’Institution du Saint Sacrement de l’Eucharistie, le Jeudi Saint.

Cette année 2025 : jeudi 3 juillet.

RÉSUMÉ :

L’Eucharistie est la preuve la plus manifeste de l’amour de Jésus envers les hommes. C’est la dilection de Dieu pour Ses créatures poussée jusqu’à ses dernières limites. C’est le mémorial de la Passion et c’est l’amour de Jésus dans tous ses mystères appliqué tous les jours à nos âmes par le Christ réellement présent dans toutes les parties du globe. On comprend dès lors pourquoi l’Église honore d’une façon spéciale le Sacré-Cœur dans cette manifestation d’amour qui résume toutes les autres.

« La raison particulière et le but de cette fête, qui a un office et une messe propre, est de commémorer, dit le décret d’institution de Benoît XV (9 novembre 1921), l’amour de Notre-Seigneur Jésus-Christ dans le mystère de l’Eucharistie. Par ce moyen l’Église veut exciter davantage les fidèles à s’approcher avec confiance de ce très saint mystère et consumer toujours plus les cœurs des flammes de la charité divine dont brûlait le Sacré-Cœur lorsque, dans Son amour infini, Il institua la très Sainte Eucharistie où ce même divin Cœur les garde et les aime en vivant et en demeurant avec eux comme ils vivent et demeurent en Lui ; car, dans ce sacrement de la très Sainte Eucharistie, Il S’offre et Se donne à nous comme victime, comme compagnon, comme nourriture, comme viatique et comme gage de la gloire future ».

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CERTITUDE

Une lourde incertitude

pèse en ce moment

sur les âmes.

De quoi demain sera-t-il fait ?

Dans tous les domaines,

il semble qu’il y ait des raisons

d’appréhender le pire.

Ô Cœur Eucharistique de Jésus,

Cœur de Celui qui dort

mais qui veille toujours ;

nous savons,

nous,

que Vous êtes là,

tout proche dans la barque,

avec nous !

Préservez-nous du doute,

du manque de confiance

et de Foi

qui Vous attristent

et ne nous soulagent pas.

En réalité, ce qui s’écroule,

c’est le monde

que les hommes ont prétendu fabriquer

sans tenir compte

de Votre Évangile ;

c’est la contrefaçon

et la caricature

de la Cité de Dieu.

C’est pour la construction

d’un monde nouveau

dont Vous serez seul Roi,

ô Cœur Eucharistique de Jésus,

que les âmes ferventes

se rassemblent autour de l’Eucharistie

et du Sacerdoce.

Elles comprennent

que notre société en péril

a besoin aujourd’hui

comme jadis

d’une grande marque d’amour…,

et elles rêvent,

nourries d’une vraie dévotion

au Cœur qui donne l’Hostie,

de se consacrer,

de s’immoler,

de se donner à leur tour

pour que Votre règne

arrive enfin.

Cet espoir les anime

et leur donne la certitude

et la joie.


Jeudi 13 novembre 2025
S. Didace,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Dieu tout-puissant et éternel, qui, par une providence admirable, choisissez ce qu’il y a de plus faible dans le monde pour confondre ce qu’il y a de plus fort ; soyez propice à notre humilité, et accordez-nous, grâce aux pieuses prières de Votre bienheureux Confesseur Didace, d’être élevés dans les Cieux à la gloire éternelle. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né en Espagne, vers 1400, saint Didace quitta tout ce qu’il possédait et entra à Arrizafa, chez les frères Mineurs comme frère lai. Il s’y adonna surtout à la contemplation et reçut de Dieu des lumières si vives qu’il parlait des choses du Ciel d’une manière toute divine.


Dans les îles Canaries, son ardent désir du martyre fut en partie satisfait par toutes sortes de tribulations. Revenu à Rome l’année du jubilé, sous le pontificat de Nicolas V, il y soigna les malades au couvent de l’Ara Cœli, et remplit cette charge avec tant de charité que, malgré la disette qui désolait la ville, ceux qui étaient confiés à ses soins ne manquèrent jamais du nécessaire.


La Passion de Jésus était le sujet ordinaire de ses méditations et de ses prières. Sentant sa fin approcher et n’ayant sur lui qu’une vieille robe toute déchirée, les yeux fixés sur la croix, il prononça les paroles de l’hymne sacrée :

« Bois et clous pleins de douceur, vous portez le plus doux des fardeaux ; quelle gloire est la vôtre puisque vous avez été jugés dignes de porter le Roi des Cieux ».


Et il rendit pieusement son âme à Dieu. C’était à Alcala de Henarez, en 1463.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Visitez les malades ; montrez-leur beaucoup de douceur, de bienveillance et de dévouement.

Méditation du jour
Notre vie et l’Éternité  suite

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