COMMÉMORAISON de TOUS les FIDÈLES DÉFUNTS
2 novembre

  • Penser à nos défunts et à nos fins dernières.

  • Gagner des Indulgences pour les âmes du purgatoire.


    RÉSUMÉ :

    C’est une sainte et salutaire pensée que de prier pour les morts, disait déjà dans l’Ancien Testament le Livre des Macchabées. L’Église, en proclamant le dogme du purgatoire, nous enseigne que les prières des fidèles, par les mérites de Notre-Seigneur Jésus-Christ, peuvent obtenir la délivrance des âmes qui souffrent dans le lieu de l’expiation.

    C’est pour accomplir ce devoir de justice et de charité envers ceux qui ne sont plus, que la solennité de ce jour a été instituée.

    L’Église militante prie pour l’Église souffrante, afin de multiplier les rangs de l’Église triomphante.

    L’institution de la commémoration des morts remonte à saint Odilon, abbé de Cluny, qui l’établit, en 998, pour tous les monastères de son Ordre. Elle était fixée alors au 1er novembre.

    Les Églises d’Occident l’adoptèrent bientôt, et les souverains Pontifes l’étendirent partout en la plaçant au lendemain de la fête de tous les Saints.

    Souvenons-nous de nos morts chéris devant le Seigneur, pour leur soulagement, et aussi afin que nos enfants et nos amis se souviennent de nous à leur tour !

« Les Très Riches Heures du duc de Berry » (1416)
« Requiem æternam dona eis Domine : et lux perpetua luceat eis. » « Te decet hymnus, Deus, in Sion : et tibi reddetur votum… » (Introït de la Messe des Morts)
« Requiem æternam dona eis Domine : et lux perpetua luceat eis. »
« Te decet hymnus, Deus, in Sion : et tibi reddetur votum… »
(Introït de la Messe des Morts)

965

La Commémoration des morts est le complément de la fête de la Toussaint : ces deux jours nous rappellent et nous montrent en action, d’une manière excellente et sublime, ce dogme consolant appelé par l’Église la Communion des Saints. La terre, le purgatoire, le Ciel, sont la même Église de Jésus-Christ en des états différents ; les fidèles vivants, les défunts dont l’âme a besoin d’être purifiée, les Élus déjà parvenus au sein de la Gloire, sont tous frères ; les uns ont été hier ce que nous sommes, et demain, avec le secours de la grâce, nous serons ce qu’ils sont eux-mêmes.

Pleurons nos défunts, revêtons-nous de deuil à la mort de nos parents et de nos amis, gardons leur souvenir ; mais cela ne suffit pas ; nous devons prier pour eux.

La Foi nous enseigne qu’entre la terre et le Ciel il y a un lieu intermédiaire appelé purgatoire, lieu de purification, où les âmes des élus dont la pureté n’est pas parfaite expient, dans un feu mystérieux, mais redoutable, le reste de leurs fautes.

Dieu est si pur, Dieu est si saint, que nul ne peut voir Sa face à découvert ni être admis en Sa présence, s’il n’est exempt de la plus légère souillure. Nous avons tout à craindre pour nos défunts que leur âme ne soit retenue captive dans ce lieu d’expiation ; ne nous rassurons pas trop vite sur leur entrée au Ciel ; prions pour eux, offrons à Dieu, pour leur soulagement, nos bonnes œuvres, nos souffrances, les indulgences, surtout le saint Sacrifice de la Messe.

Ces âmes demandent à grands cris notre secours, elles se plaignent de notre abandon ; nos prières et nos bonnes œuvres sont pour elles une rosée rafraîchissante, une douce consolation, une cause de diminution de leurs souffrances, un moyen de plus prompte délivrance.

La vie des Saints, par mille traits du plus haut intérêt, nous rappelle ce que l’Église de la terre doit à celle du purgatoire. Si nos chers défunts viennent rarement, par des apparitions, secouer notre négligence et réveiller notre charité trop oublieuse, puissions-nous du moins souvent, chaque jour, être hantés par cette pensée :

« Les âmes souffrantes m’implorent ; je puis facilement leur venir en aide ; à l’œuvre, sans retard et sans trêve ! ».

La dévotion envers les âmes du purgatoire aura pour nous-mêmes un double résultat salutaire : elle nous fera craindre les moindres fautes, par le souvenir des châtiments qui devront les expier ; elle attirera sur notre âme, après notre mort, les miséricordes divines promises aux cœurs miséricordieux.

Comment gagner des Indulgences

pour les âmes du purgatoire :

Notice préparée et rédigée par l’Abbé Hervé Belmont

Cette notice a été rédigée pour une année particulière, lorsque le jour des Morts, fixé au 2 novembre, tombe un dimanche comme en 2008.


VOIR PLUS BAS POUR CETTE ANNÉE 2024.

Abbé Hervé Belmont, « La Pratique des Indulgences », Maison Saint-Jean-Baptiste, 27, Casquit, F 33490 Saint-Maixant.
Abbé Hervé Belmont, « La Pratique des Indulgences »,
Maison Saint-Jean-Baptiste, 27, Casquit, F 33490 Saint-Maixant.

971

Le Recueil romain des Indulgences de 1952 indique :


« N° 590 : Le jour de la Commémoraison de tous les fidèles trépassés, ou le dimanche suivant, visite d’une église ou d’un oratoire public, avec récitation de 6 Pater, Ave et Gloria Patri aux intentions du souverain Pontife : indulgence plénière toties quoties applicable uniquement aux âmes du Purgatoire (avec confession et communion). »

Il y a lieu par conséquent de remplacer « dimanche 2 novembre » par « le 1er novembre ». Et donc « lundi 3 » par « le 2 novembre ». Et « samedi 8… » et la suite, par « le dimanche suivant, c’est-à-dire : du samedi à midi au dimanche à minuit ».



POUR 2024 :


INDULGENCES À GAGNER AUX ALENTOURS DU 2 NOVEMBRE 2024


¤   Du vendredi 1er novembre à midi au dimanche 3 novembre à minuit, on gagne une Indulgence plénière – applicable aux seules âmes du Purgatoire – en visitant une église (ou un oratoire régulièrement érigé comme oratoire public) et en y récitant six Pater, six Ave et six Gloria Patri aux intentions du souverain Pontife.


Cette Indulgence est dite toties quoties, c’est-à-dire qu’elle est gagnée autant de fois qu’on visite une église en y récitant les prières prescrites. Il suffit de sortir de l’église et d’y entrer à nouveau pour qu’il s’agisse d’une nouvelle visite d’église.


La récitation de ces prières est vocale (on peut réciter alterna­tivement avec quelqu’un ou s’unir mentalement aux prières récitées à voix intelligible par quelqu’un), et peu en importe la langue.


Les intentions du souverain Pontife sont :


–  l’exaltation de la sainte Église catholique ;

–  la propagation de la Foi ;

–  l’extirpation des schismes et des hérésies ;

–  la conversion des pécheurs ;

–  la paix et la concorde entre les princes chrétiens ;

–  les autres besoins de la Chrétienté.


Pour gagner cette Indulgence, il faut se confesser dans les huit jours qui précèdent ou les sept jours qui suivent le moment où l’on visite l’église. De plus, il faut communier la veille, le jour même ou dans les sept jours qui suivent ledit moment.


¤   Du samedi 2 novembre à 00 h 00 au samedi 9 novembre à minuit, une Indulgence plénière – elle aussi applicable aux seules âmes du Purgatoire – est accordée une fois par jour pour la pieuse visite d’un cimetière, avec une prière au moins mentale pour les défunts.


Pour gagner cette Indulgence, il faut chaque fois visiter une église, avec une pieuse prière mentale ou vocale, et en plus prier vocalement aux intentions du souverain Pontife (cf. supra). Un Pater, un Ave et un Gloria Patri suffisent pour cette prière aux intentions du souverain Pontife, mais on peut réciter toute autre prière de son choix, pourvu qu’elle soit vocale.


Il faut en outre se confesser et communier (cf. supra).


Les Indulgences applicables aux âmes du Purgatoire peuvent être attribuées, selon son intention, soit à tous les défunts, soit à quelques-uns, soit à une âme en particulier.


C’est par mode de suffrage qu’on destine aux défunts les Indul­gences, c’est-à-dire qu’on les présente à Dieu afin qu’il les applique selon Sa volonté infiniment sage ; en effet, l’Église catholique qui concède les Indulgences n’a pas juridiction sur le Purgatoire et ne peut donc les leur appliquer « d’autorité ». De plus, on ignore le sort de telle ou telle âme en particulier.


Pour gagner une Indulgence quelconque, il faut être en état de grâce ; pour gagner une Indulgence plénière, il faut en outre n’avoir aucune affection au péché véniel. Si une Indulgence plénière n’est pas totalement gagnée par défaut de cette dernière disposition, on la gagne partiellement, à la mesure de ses dispositions.


Si une Indulgence plénière est appliquée à une âme du Purga­toire, celle-ci est immédiatement délivrée et introduite dans la vision béatifique. C’est dire si le gain des indulgences est une grande œuvre de charité.


Pour plus de précisions sur les Indulgences en général, et ces Indulgences en particulier, voyez la brochure La Pratique des Indulgences. On y verra notamment que l’Indulgence plénière dont l’accès est matériellement le plus aisé est attachée à la récitation du chapelet devant le Très-Saint-Sacrement (toties quoties, moyennant confession et communion).


Jeudi 19 juin 2025
FÊTE-DIEU
le jeudi après la Sainte Trinité

1re classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui nous avez laissé sous un Sacrement admirable le mémorial de Votre Passion, daignez nous accorder la grâce de révérer les sacrés mystères de Votre Corps et de Votre Sang, de manière à ressentir toujours en nous le fruit de Votre rédemption. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Née à Florence, en l’an 1270, de l’illustre famille des Falconieri, sainte Julienne donna, dès son enfance, de tels indices de sa sainteté que son oncle saint Alexis de Falconieri déclarait à sa mère que c’était un ange qu’elle avait mis au monde. Jamais dans tout le cours de sa vie elle ne leva les yeux pour considérer le visage d’un homme et le seul mot de péché la faisait trembler.


À l’âge de quinze ans, elle voua solennellement à Dieu sa virginité. « N’aspirant, ô Julienne, qu’après les noces du céleste Agneau, vous quittez la maison paternelle et vous dirigez un chœur de vierges. Vous gémissez nuit et jour sur les douleurs de votre Époux attaché à la croix et vous pleurez aux pieds de la Mère de Dieu, au cœur percé de sept glaives ».


Ayant établi en effet l’Ordre des Mantellates (car elles portaient un court mantelet), elle fut chargée par saint Philippe Béniti de s’occuper de tout l’Ordre des Servites qui honore spécialement les Douleurs de la Vierge. Deux jours chaque semaine, elle ne prenait pour nourriture que le pain des Anges.


À l’âge de soixante-dix ans, ne pouvant plus retenir aucun aliment, elle gémit de ne pouvoir communier. Elle demanda qu’on voulût au moins approcher le Saint-Sacrement de son cœur et, par un miracle, le Pain sacré disparut en imprimant sur sa chair la forme d’une hostie représentant l’image de Jésus crucifié. Elle rendit alors le dernier soupir et fut introduite dans l’allégresse auprès du trône du Roi divin. C’était le 19 juin 1340.


Demandons à l’Esprit-Saint, de nous obtenir, comme sainte Julienne, de pouvoir être nourris et fortifiés durant notre agonie par le Corps du Christ qui nous conduira jusqu’à la Patrie céleste.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Souvenez-vous qu’une des meilleures dispositions pour bien communier, c’est le désir.


Méditation du jour
Jésus, ami véritable  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |