Présentation générale
Présentation générale

  • De la difficulté d’écrire, de lire, de comprendre, d’interpréter.

  • De la nécessité d’un interprète authentique pour une compréhension correcte, même si elle n’est que partielle.

  • ÊTRE THÉOLOGIEN

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S’il est souvent difficile de bien lire et comprendre un texte dans sa propre langue c’est que la pensée est beaucoup plus riche et nuancée que ce que le pauvre vocabulaire que nous utilisons peut indiquer, et cela d’autant plus que les sens d’un même terme peuvent être très variés et que le contexte ne permet pas suffisamment de bien saisir. Raison pour laquelle il faut des interprêtes « autorisés », à commencer par l’auteur du texte si possible. Quand il s’agit d’un littérateur mort depuis longtemps, cela donne lieu à des dissertations sans fin qui font le bonheur des enseignants, des éditeurs et autres libraires, et souvent le malheur des élèves et des étudiants…

Quand il s’agit d’une institution (l’État par exemple), il faut des Chambres spéciales pour donner le sens « légal » entendu par le législateur ; des tribunaux pour interprêter la loi dans tel domaine particulier d’application ; et faire ainsi le bonheur des différents robins et amateurs de procédures sans fin.

Quand il s’agit de la Parole de Dieu, on comprend que c’est infiniment plus complexe, et qu’il n’y a pas lieu de s’étonner que les hommes se soient de tous temps disputés sur le vrai sens à comprendre. C’est donc un bonheur immense que d’avoir, pour nous aider et garantir la compréhension des textes, l’Autorité de l’Église qui garantit dans ses décisions infaillibles le ou les vrais sens de la Sainte Écriture, mais aussi de tout ce qui vient du Saint-Esprit qui conduit l’Église.

Et certes, qui peut se vanter de tout comprendre ?

De plus, les dons de Dieu étant répartis de telle façon que la diversité est une manifestation de la richesse divine, on peut comprendre ce qu’on constate : tout le monde n’est pas au même niveau. Hiérarchie là aussi dans les capacités intellectuelles. Il y a nécessairement des élèves et donc des maîtres comme il y a des princes et des sujets. On peut méditer cette réflexion d’un docteur de l’Église qui s’applique bien ici :

« Les princes et les grands seigneurs ont pour l’ordinaire en naissant ce que le simple peuple s’efforce d’acquérir avec bien de la peine. Que si quelque chose leur manque, ils peuvent tout en Celui qui leur a tout donné, et il leur suffit de vouloir pour être assez puissants. Mais afin que leur volonté soit plus conforme à la règle de toute bonne volonté, leur perfection doit être de vouloir seulement ce que Dieu veut. Or il est vrai que Dieu ne veut autre chose d’un prince, sinon qu’en régissant tous ses sujets avec crainte et amour, il aime et craigne Dieu avec une crainte filiale et un amour très pur, très saint et très cordial. »

(S. François de Sales, Lettres, MDCCCLXXII).

voir Bulletin Dominical N° 1306 #323


  • ÊTRE THÉOLOGIEN

    « (Pour être théologien) il faut des grâces d’état que Dieu répartit rarement aux laïcs » (T.R.P. Mgr Martin-Stanislas Gillet, o.p., Archevêque de Nicée, Maître Général des Dominicains de 1929 à 1946. La virilité chrétienne, Desclée, De Brouwer & Cie, Nlle éd., p. 77, Paris - 1910).

    Ce qui ne veut évidemment pas dire que les prêtres soient tous des théologiens, il s’en faut…

    voir Bulletin Dominical N° 1523 du 24 juin 2012 #323

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Lundi 15 septembre 2025
Les Sept Douleurs de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, dans la Passion duquel, suivant la prophétie de Siméon, un glaive de douleur a percé le cœur très doux de la glorieuse Vierge Marie, Votre Mère, faites, dans Votre miséricorde, que célébrant avec respect le souvenir de ses douleurs, nous recueillions les heureux fruits de Votre Passion. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nicomède, martyr :


Montrez-Vous favorable à Votre peuple, Seigneur, afin que, célébrant les mérites si glorieux de Votre bienheureux Martyr Nicomède, il soit toujours aidé de ses prières pour obtenir Votre miséricorde. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Marie se tenait debout au pied de la Croix où Jésus était suspendu, et, comme l’avait prédit le vieillard Siméon, un glaive de douleur transperça son âme.

Impuissante, « elle voit son doux enfant désolé dans les angoisses de la mort, et elle recueille Son dernier soupir ».

La compassion que son cœur maternel ressent au pied de la croix lui a mérité d’obtenir, sans passer par la mort, la palme du martyre.


Cette fête était célébrée avec une grande solennité par les Servites au XVIIe siècle. Elle fut étendue par Pie VII, en 1817, à toute l’Église, afin de rappeler les souffrances qu’elle venait de traverser dans la personne de son chef exilé et captif, et délivré grâce à la protection de la Vierge.


Comme la première fête des Douleurs de Marie, au Temps de la Passion, nous montre en effet la part qu’elle prit au sacrifice de Jésus, la seconde, au Temps après la Pentecôte, nous dit toute la compassion que ressent la Mère du Sauveur envers l’Église, l’épouse de Jésus qui est crucifiée à son tour et dont la dévotion aux Douleurs de Marie s’accroît dans les temps calamiteux qu’elle traverse.


Saint Pie X a élevé en 1908 cette fête au rang des solennités de deuxième classe.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Profitez des épreuves de la vie pour vous donner à Dieu sans réserve.

Méditation du jour
Ô Marie, je vous aime, surtout au Calvaire  suite

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