Photos
Enfant-Jésus de Prague, chapelle du Prieuré N.-D. de La Salette à Moriez
Enfant-Jésus de Prague,
chapelle du Prieuré N.-D. de La Salette à Moriez

Les photos de cet Enfant-Jésus de Prague, habillé différemment selon les jours, ont été prises dans la chapelle de notre Prieuré Notre-Dame de La Salette à Moriez (Alpes de Haute-Provence).

Couleur de la robe et du manteau

La couleur de la robe et du manteau de l’Enfant-Jésus de Prague est celle des ornements liturgiques du jour.

Ainsi, au premier coup d’œil on fait le lien avec le Saint ou le Mystère liturgique du jour.

Origine de la statue

Offerte par un Anglais, quasi-paroissien de notre chapelle de Cannes, marié à une Tchèque de Prague, vivant à Londres et se déplaçant régulièrement entre ces trois cités.

La statue est en porcelaine de Bohème et les ornements des différentes couleurs liturgiques viennent de Prague également.

Historique
La statue du Carmel de Prague
La statue du Carmel de Prague

La dévotion au saint Enfant-Jésus de Prague remonte aux premiers miracles opérés dans la chapelle du Carmel de Prague.

Indiquons sommairement cette histoire :

La dévotion à la sainte Enfance de Jésus n’est évidemment pas d’aujourd’hui. Il y a en effet de nombreuses et diverses manifestations de cette dévotion à travers les siècles et les régions avec des images et des statuettes variées.

La statuette de Prague, dont le nom indiqué est Gratiosus Jesulus, le gracieux petit Jésus, est assez ancienne sans qu’on puisse en déterminer l’origine exacte. Elle entre dans l’histoire du Carmel de Prague lorsqu’elle est offerte par une noble veuve comme étant « ce qu’elle a de plus cher » en 1628. La Communauté lui attribue très vite les faveurs qu’elle obtient.

Très peu d’années plus tard, les troupes protestantes du Prince de Saxe envahissent Prague, mettent à sac la ville, pillent les églises et notre Carmel dont l’église a été transformée en temple protestant, et la statuette de l’Enfant-Jésus jetée derrière l’autel, les bras cassés.

La victoire des Catholiques fit revenir en 1632 le prieur, le Père Ignace, lequel avait oublié la statue et le culte à l’Enfant-Jésus. Les épreuves et la misère accablèrent rapidement le couvent. Plus tard on comprit qu’il s’était agi d’un châtiment dû à la négligence à l’égard du Saint Enfant Jésus.

D’autres protestants vinrent (cette fois les Suédois) saccageant tout sur leur passage, mais finalement chassés par les troupes de l’Empire.

En 1637, le Père Cyrille de la Mère de Dieu retrouve la statue dans les débris et la poussière, entendant une voix lui disant : « Ayez pitié de Moi, et J’aurai pitié de vous ; rendez-moi Mes mains et Je vous donnerai la paix ; plus vous M’honorerez, plus Je vous bénirai ».

Des faveurs se manifestèrent, à travers les oppositions et les indifférences tant dans le couvent même (d’un supérieur négligent) qu’à l’extérieur (les Suédois revenant, mais chassés à nouveau).

C’est le 4 avril 1653 qu’est enfin couronnée officiellement la statue au cours d’une grande et splendide cérémonie.

Bien des grâces ont été obtenues par la dévotion au saint Enfant-Jésus de Prague. N’hésitons pas à Le prier, particulièrement pour l’Église et pour le salut de nos âmes.

Prière efficace à l’Enfant Jésus

révélée par la Sainte Vierge au vénérable Cyrille de la Mère de Dieu, Carme déchaussé, à Prague.

Ô Enfant Jésus, j’ai recours à Vous. Je Vous en prie par Votre Sainte Mère, assistez-moi dans cette nécessité (ici l’on expose l’objet de sa demande), car je crois fermement que votre Divinité peut me secourir. J’espère avec confiance obtenir Votre sainte grâce. Je Vous aime de tout mon cœur et de toutes les forces de mon âme. Je me repens sincèrement de mes péchés ; et je Vous supplie, ô bon Jésus, de me donner la force d’en triompher. Je prends la résolution de ne plus jamais Vous offenser, et je viens m’offrir à Vous, dans la disposition de tout souffrir plutôt que de Vous déplaire. Désormais, je veux Vous servir avec fidélité. Pour l’amour de Vous, ô Divin Enfant, j’aimerai mon prochain comme moi-même.

Enfant plein de puissance, ô Jésus, je Vous en conjure de nouveau assistez-moi dans cette circonstance (nommez-la) faites-moi la grâce de Vous posséder éternellement avec Marie et Joseph, et de Vous adorer avec les Saints Anges de la Cour céleste. Ainsi soit-il.


Lundi 8 décembre 2025
>IMMACULÉE CONCEPTION

de la Bienheureuse Vierge Marie
1re classe

Temps de l’Avent

Mémoire de la deuxième semaine de l’Avent


Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, par l’Immaculée Conception de la Vierge, avez préparé à Votre Fils une demeure digne de Lui, nous Vous en supplions, Vous qui, en prévision de la mort de ce même Fils, l’avez préservée de toute tache, accordez-nous, par son intercession, qu’étant purifiés de nos fautes, nous parvenions jusqu’à Vous. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi-soit-il.


Mémoire de la férie de l’Avent :


Excitez nos cœurs, Seigneur, à préparer les voies de Votre Fils unique, afin que nous soyons rendus dignes de Vous servir avec des âmes purifiées par Son avènement. Lui qui vit et règne avec Vous, dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Ayant décidé de toute Éternité, de faire de Marie la Mère du Verbe incarné, Dieu voulut qu’elle écrasât dès le premier instant de sa conception la tête du serpent.

Il l’entoura « d’une parure de sainteté » et fit de son âme, « qu’Il préserva de toute tache, une habitation digne de Son Fils ». Dès le VIIIe siècle, on commémorait en Orient le 9 décembre, au IXe siècle, en Irlande, le 3 mai et au XIe siècle, en Angleterre, le 8 décembre la fête de la « Conception » de la Vierge.


Les bénédictins avec saint Anselme, et les franciscains avec Duns Scot (mort en 1308) furent favorables à la fête de « l’immaculée Conception » célébrée dès 1128 dans les monastères anglo-saxons. Au XVe siècle, le Pape Sixte IV, franciscain, fit construire au Vatican la chapelle Sixtine en l’honneur de la Conception de la Vierge.


Et le 8 décembre 1854, Pie IX proclama officiellement ce grand dogme en se faisant l’écho de toute la tradition chrétienne que résume la parole de l’Ange : « Je vous salue, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre les femmes ». « Vous êtes toute belle, ô Marie, et la tache originelle n’est point en vous », dit avec vérité le verset alléluiatique de la Messe.


Comme l’aurore, messagère du jour, Marie précède l’Astre qui illuminera bientôt le monde des âmes. Introductrice de son Fils, c’est elle qui se présente la première dans le cycle liturgique.


Demandons à Dieu « de nous guérir et de nous délivrer de toutes nos fautes », afin que, recevant cette vertu qui est propre à la fête de l’Immaculée, nous soyons plus dignes d’accueillir Jésus dans nos cœurs lorsqu’Il y viendra le 25 décembre.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Répétez souvent : « Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous » et portez la Médaille miraculeuse.


Méditation du jour
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