• Pour le 1er dimanche de l’Avent

  • Vœux pour le début de l’année liturgique

Qu’arrive en nous le règne du Christ

et nous ne craindrons pas Ses rigueurs


  • Voyez le Bulletin Dominical de ce 1er dimanche de l’Avent, N° 1441, avec nos VŒUX pour l’année liturgique nouvelle qui commence.

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Tous ceux qui n’auront pas voulu

profiter du premier avènement du Sauveur,

n’échapperont pas aux rigueurs du troisième.

La liturgie le rappelle à l’Évangile,

où elle fait retentir les prophéties du Christ Lui-même sur le jugement dernier, après que le chœur, revenant aux pensées de l’Introït, a proclamé une fois de plus que tous ceux qui auront mis en lui leur confiance ne seront pas condamnés. Et cette évocation du Christ terrible, apparaissant sur les nuées, avec une majesté si effrayante que les hommes en sécheront de frayeur, ne peut pas ne pas nous jeter dans les bras de Jésus qui va naître, petit enfant plein de grâce et de vérité. La belle prière de Dom Guéranger monte ici naturellement du cœur aux lèvres : « Christ, ne me perdez pas en ce jour de l’embrasement universel. Visitez-moi auparavant dans Votre amour : je veux Vous préparer mon âme, je veux que Vous preniez naissance en elle, afin qu’au jour où les convulsions de la nature annonceront Votre approche, je puisse lever la tête comme Vos fidèles disciples qui, Vous portant déjà dans leurs cœurs, ne craindront rien de Vos foudres ».


(R.P. A. Dorsaz, c.ss.r.)




À Noël, Jésus naîtra dans nos âmes parce qu’on célébrera alors l’anniversaire de Sa naissance et qu’à la demande de l’Église, Son Épouse, à laquelle Il ne refuse rien, Il accordera à nos âmes les mêmes grâces qu’aux Bergers et aux Rois-Mages.

Le Christ reviendra aussi à la fin des temps pour « condamner les coupables aux flammes et convier, d’une voix amie, les bons au Ciel ».

Toute la Messe de ce jour nous prépare à ce double avènement (adventus) de Miséricorde et de Justice. Quelques pièces se rapportent indifféremment à l’un et à l’autre, d’autres font allusion à la naissance de notre divin Rédempteur qui se fit dans l’humilité, d’autres, enfin, parlent de Sa venue comme Roi dans tout l’éclat de Sa puissance et de Sa majesté.

L’accueil que nous faisons à Jésus lorsqu’Il vient nous racheter sera celui qu’Il nous fera lorsqu’Il viendra nous juger. Préparons-nous donc, par de saintes aspirations et par la réforme de notre vie, aux fêtes de Noël afin d’être prêts aux assises suprêmes d’où dépendra le sort de notre âme pour l’Éternité.

Ayons confiance, car « ceux qui attendent Jésus, ne seront pas confondus ».

C’est dans la Basilique de Sainte-Marie-Majeure que tout le peuple de Rome stationnait autrefois en ce 1er Dimanche de l’Avent pour assister à la Messe solennelle célébrée par le Pape, aidé de son clergé. On choisissait cette église parce que c’est Marie qui nous donna Jésus et qu’on conserve dans cette église les reliques de la Crèche dans laquelle cette Mère bénie plaça son Enfant divin.


Lundi 16 juin 2025
de la Férie
4e classe
Temps après la Pentecôte

S. Jean-François Régis,

confesseur


S. Cyr, enfant martyr,

patron du diocèse de Nevers


S. Ferréol,

prêtre et confesseur

co-fondateur de l’Église de Besançon


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Dieu, force de ceux qui espèrent en Vous, prêtez une oreille bienveillante à notre appel, et puisque, sans Vous, la faiblesse de notre nature, vouée à la mort, ne peut rien, accordez-nous le secours de Votre grâce, afin que, dociles à accomplir Vos commandements, nous puissions Vous plaire par notre vouloir et par nos actes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Jean-François Régis, naquit le 31 janvier 1597 dans le Languedoc. Entré au noviciat de la Compagnie de Jésus à Toulouse, il continua ses cours à Tournon où il mérita le titre d’Ange du collège.

Il était né apôtre et n’eut toute sa vie qu’une ambition, celle de sauver des âmes comme le fait ressortir toute sa Messe. Il exerça de longues années son apostolat dans les âpres pays de montagnes du Vivarais, du Velay et du Forez. Il excellait à faire le catéchisme, il passait les matinées entières à l’église, en chaire ou au saint tribunal et les soirées dans les prisons, les hôpitaux et les visites des pauvres.

Il mourut à 44 ans, le 31 décembre 1640, en disant : « Seigneur, je remets mon esprit entre Vos mains ».


 


Résolution pratique du jour
Ayez un cœur de fer pour vous-même, et un cœur tendre pour vos semblables.

Méditation du jour
La source de tous les biens est à ma disposition  suite

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