N° 1313

PARMI LES PREMIÈRES RÉACTIONS À NOTRE SITE

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Tandis que le site internet « http://www.cassicia.com » (sur les ordinateurs récents, on peut se contenter de ce lien : « cassicia.com ») était lancé dans l’éther, quelques réactions ont commencé à se manifester. Dieu merci, les grincheux, s’il y en a, gardent encore le silence. Cela n’empêche pas d’apporter des appréciations et des réflexions afin d’améliorer ou de compléter selon les besoins, désirs et attentes des uns et des autres. Car il est vrai, d’abord, que rien n’est parfait ici-bas, mais surtout, la mise au point de ce site aurait pu durer encore longtemps ; il faut donc savoir aussi se jeter à l’eau : le mouvement se prouve en marchant… et il est aussi plus facile de constater une réalité déficiente (et de la corriger) que des idées brassées en l’air. Je remercie donc pour les bons conseils qu’on veut bien me prodiguer, en espérant que je ne serai pas le seul à en profiter… Car je remarque déjà que tout le travail que suppose l’alimentation de ce site me nourrit beaucoup.

LA PSYCHOLOGIE DES « INTÉGROÏDES »

Il y a une rubrique dans notre site internet qui est encore vide, et qui a pour titre : « La psychologie des intégroïdes » sous le grand chapitre : « La crise de l’Église ». Je suis bien sûr qu’elle aura un certain succès à terme… Eh ! bien, nous allons commencer à l’alimenter avec une attitude manifestée à l’occasion du lancement de notre site. Plus exactement, avant le lancement du site…

Avant même l’annonce du lancement du site, j’avais fait des essais en réel, sans que personne ne soit au courant. Mais… c’était sans compter sans des indiscrétions disons « professionnelles » pour faire simple. Quoiqu’il en soit, avant cette annonce, j’avais déjà une réaction —sympathique— concernant ce site :

« Je viens de visiter votre nouveau site internet. Il est très beau ; (…) » Merci, bien sûr, pour le compliment ! Mais j’ai donc répondu, et posé une question simple : « En plein travail [pour la dernière mise au point provisoire avant lancement], j’ai la surprise de votre message. Merci. […] Mais pouvez-vous me dire comment vous avez eu le tuyau ? »

La réponse est venue (après relance…) avec juste ce qu’il faut de précision, pas trop…, de l’humour aussi, mais caractéristant une des méthodes et —il faut quand même le souligner— la pitoyable façon d’agir des « intégroïdes », c’est-à-dire de cette catégorie de traditionalistes assez déséquilibrés dans leur vie mais qui se veut d’ordinaire exemplairement catholique (surtout au plan théorique et… « doctrinal » : du bronze !) Voici donc la réponse :

« Merci pour votre lien [envoi d’un message donnant le “lien internet” [permettant d’accéder au site, voir ci-dessus] et pour les belles méditations et vies de Saints que vous mettez quotidiennement sur votre site. Il ne se passe pas un jour sans que je consulte ces choses. Cela fait un bien immense de se “nourrir” ainsi chaque matin ! » [N’y aurait-il que cet effet, ce serait déjà matière à grandes actions de grâces…]. Puis le témoignage vécu, doré sur tranche, sur un aspect de cette psychologie :

TÉMOIGNAGE SUR UN DE CES ASPECTS

« En ce qui concerne ma réponse ; je pense que vous voulez parler du fait que j’aie pu visiter votre site avant que vous nous donniez l’adresse ! [perspicace ! ] Eh bien je répondrai qu’il s’agit là du Réseau Tradi!!!!!!!

« Si vous ne savez pas ce que c’est, [Non ! car vous le savez, j’ai beaucoup de naïveté a priori ; après… je sors des griffes…] je vous l’explique :

« Il s’agit d’un petit groupe de personnes (tradi) concentré dans toute la France, ces dernières, sont des personnes surprenantes dotées d’un grand pouvoir car elles savent tout sur tout mais avant tout le monde !

« Elles passent en moyenne 1h30 par jour au téléphone, et 3h sur internet afin de recouper toute information et de divulguer toute nouvelle “juteuse” ! Toutes bonnes paroisses “tradi” possèdent une ou plusieurs personnes de cette envergure ! Voilà, vous savez tout ! » [… ou presque !]

DE LA TEMPÉRANCE

Si je comprends bien, n’étant qu’une « quasi-paroisse », nous sommes épargnés… car sinon il ne me resterait plus qu’à chercher à identifier le « noyau dur » ou « noyau dirigeant » (c’est la terminologie soviétique de toute organisation structurée du parti) ayant cette envergure et agissant sinon sous mon nez, derrière mon dos… Ah ! qu’ils sont dévots ces intégroïdes !… mais bien intempérants.

DE LA TEMPÉRANCE

« Que la nature de l’homme ait été perturbée dans l’équilibre et dans la hiérarchie de ses composantes se passe de démonstration. On pourrait même dire que le péché originel qui disloque l’âme du corps et le corps de l’âme et qui débouche sur la mort et sur sa séparation des éléments intégrés dans l’homme, est le fait, l’événement, la réalité humaine qui s’impose à l’attention à chaque instant de notre existence, si nous avons des yeux pour voir.

« Si la peine qui lui est attachée est enlevée par le baptême et par la grâce de Dieu, ses suites ne cessent de se prolonger : l’homme est continuellement exposé à la révolte des passions du concupiscible contre la souveraine autorité de l’âme que celles-ci entament, ébrèchent ou brisent.

« Le salaire du péché est toujours là, et singulièrement dans le domaine où règne le plaisir. Il n’est pas exclu de dire que la société actuelle favorise de toutes ses forces —qui sont des faiblesses conjuguées— le vice d’intempérance, qu’elle camoufle en idéologie du progrès matériel, lui-même badigeonné d’une épaisse couche d’idéologie libérale ou socialiste (…). » (Marcel de Corte, De la tempérance, vertu disparue, dans Itinéraires N ° 251, mars 1981, p. 78)

Pour nous aider à méditer

Vous dites : comment une âme qui n’a point du tout d’amour pour l’obéissance peut faire pour l’acquérir ? —Hélas ! il n’y a rien d’autre à faire qu’à tâcher de l’aimer. (S. François de Sales, Les vrais entretiens spirituels. De la vertu d’obéissance, XII).

Notes tirées du sermon

Saint Jean Chrysostôme nous apprend à faire de justes et importantes distinctions pour comprendre vraiment l’enseignement de notre Sauveur. Après avoir cité Notre Seigneur, il précise : « “Celui qui se met en colère (sans raison) contre son frère, sera passible du jugement.” Il ne condamne pas absolument la chose : d’abord, parce que l’homme ne saurait jamais être à l’abri de toute passion, et que tout ce qu’il peut faire, c’est d’en modérer les mouvements, la passion se confondant avec sa nature ; puis, parce que ce mouvement de l’âme peut servir au bien, si nous savons en user avec discernement et prudence. Songez à tout ce que produisit d’heureux la colère de saint Paul contre les Corinthiens : elle les délivra d’un grand fléau. C’est encore par là qu’il ressaisit la nation des Galates qui s’était égarée, et beaucoup d’autres.

« Quand est-ce donc que la colère arrive à propos ? Quand elle sert, non à notre propre vengeance, mais à réprimer les rebelles, à stimuler les indolents.

« Quand est-ce qu’elle est inopportune ? Quand elle n’est qu’un ressentiment personnel. C’est le travers que saint Paul condamnait en ces termes : “Ne vous faites pas justice à vous-mêmes, mes bien-aimés ; mais laissez passer la colère.” (Rom., XII, 19). Elle ne doit pas intervenir non plus dans les questions d’intérêt ; ce qu’il condamne également par les paroles suivantes : “Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt l’injustice ? Pourquoi ne vous résignez-vous pas plutôt au tort qu’on vous a fait.” (I Co., VI, 7).

« Il y a donc une colère dangereuse, il y a une colère qui devient instrument de bien. Mais la plupart font tout l’opposé de ce que nous avons dit : ils sont furieux quand une injure leur est faite ; ils sont d’un flegme étonnant quand ils voient outrager le prochain. C’est juste le contre-pied des lois évangéliques.

« La colère n’est donc pas un mal ; elle le devient par l’absence de raison et de mesure. Voilà pourquoi le Prophète disait : “Irascimini, et nolite peccare, mettez-vous en colère, mais ne péchez pas !” (Ps., IV, 5) »

Recommandation spirituelle de la semaine

Contrôler, canaliser les passions afin de les faire servir au bien.


Mercredi 20 août 2025
S. Bernard,

abbé et docteur de l’Église
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui  avez fait à Votre peuple la grâce d’avoir le bienheureux Bernard, pour ministre du salut éternel, faites, nous Vous en prions, que nous méritions d’avoir pour intercesseur dans les Cieux celui qui nous a donné sur terre la doctrine de vie. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église aime à célébrer après la fête de l’Assomption saint Bernard, le Docteur aux paroles de miel, Doctor mellifluus, dont le principal titre de gloire fut d’avoir chanté, avec une indicible tendresse et une ardente piété, dans ses prières, dans ses ouvrages et dans ses sermons, les grandeurs de Marie.


Né en 1091, en Bourgogne, d’une noble famille, il sut, dès l’âge de vingt-deux ans, gagner à Jésus-Christ trente gentilshommes qui embrassèrent avec lui la vie monastique à Cîteaux.

L’Ordre Cistercien, cette branche sortie du vieux tronc bénédictin, y acquit une vigueur nouvelle qui lui permit de couvrir de ses rejetons l’Europe entière. « Le juste fleurira comme le palmier, il se multipliera comme le cèdre du Liban ». Et dans le célèbre monastère que saint Bernard fonda, peu après, dans « le val d’Absinthe », sur la rive gauche de l’Aube, et dont il fut le premier Abbé, chaque jour, il répandait sur une communauté de 700 moines les trésors de doctrine et de sagesse que Dieu lui avait départis et qui rendent à jamais son nom immortel.


Moine austère, grand orateur chrétien et savant docteur, il fut le flambeau, dont parle l’Évangile, qui éclaira le monde au XIIe siècle et lui imprima le caractère chrétien qui le distingue. Le Pape Eugène III, qui avait été formé par lui à la vie monastique, sollicite et reçoit ses conseils ; au Concile d’Étampes, il met fin à un schisme qui, en opposant Anaclet à Innocent II, troublait le clergé et le peuple de Rome.

Il est consulté par Guillaume d’Aquitaine, par la duchesse de Lorraine, par la comtesse de Bretagne, par Henri fils du roi de France, par Pierre fils du roi de Portugal, par Louis VI, Louis VII, Conrad, Lothaire et par l’abbé de Saint-Denis. Il terrasse, au Concile de Laon, le célèbre docteur Abélard, et démasque avec sa puissante logique les erreurs d’Arnaud de Brescia et de Pierre de Bruys.

Il s’attaque enfin à l’islamisme et, prêchant la seconde croisade à Vézelay, il soulève par son entraînante éloquence la vieille Europe tout entière.


Saint Bernard mourut à Clairvaux le 20 août 1153, et son corps fut déposé aux pieds de l’autel de la Vierge.

Il laissait après lui cent soixante monastères qu’il avait fondés en Europe et en Asie. Ses écrits, pleins d’une doctrine inspirée par la sagesse divine, le firent mettre au rang des Docteurs de l’Église universelle par Pie VIII.

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Cherchez dans l’oraison assidue la science des Saints.

Méditation du jour
Aussi puissante que miséricordieuse  suite

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