Bx Jean de Triora

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François-Marie Lantrua naît le 15 mars 1760 à Triora au diocèse de Vintimille en Ligurie (Italie). Dès l’enfance il a une dévotion spéciale pour Saint François d’Assise. A 15 ans il est admis chez les franciscains au couvent romain de l’Ara Cœli, et en mars 1777 il reçoit l’habit religieux avec le nom de Jean. Ordonné prêtre, il exerce pendant 21 ans son ministère en Italie, bien que ses désirs secrets le portent vers l’apostolat des missions lointaines. En 1798 enfin, sur sa demande, il est envoyé en Chine pour y continuer l’œuvre commencée par les premiers disciples de Saint François (ou plutôt pour la reprendre). Il y arrive en 1800. Il travaille d’abord dans le Hu-nan dépendant du vicariat apostolique de Kiang-si, puis dans le Hu-pé. En 1804, il passe dans le vicariat du Chen-si et il est chargé du district de Han-zon-fou. Au début, c’est le calme, même un peu trop à son goût. Dans une lettre de 1810 il dit que les conversions sont rares, que les chrétiens se refroidissent et que les missionnaires peu nombreux ont beaucoup à faire. Tranquillité de courte durée. Trahi par un catéchiste, il échappe grâce à son sang-froid à ses poursuivants et même il convertit celui qui l’a livré. Il retourne au Hu-nan où il fonde une nouvelle chrétienté. En juillet 1815, il a le pressentiment de son arrestation prochaine: peu de temps après, en effet, il est arrêté. Ballotté de tribunal en tribunal, il est torturé à chacune de ses étapes. Au milieu de ses tourments il se représente le Sauveur dans sa passion et trouve dans cette pensée joie et réconfort. Il aboutit finalement à Chanxa-sa-fou, la capitale du Hu-nan. Le mandarin voulant le faire marcher sur la croix, le fait porter de force par des soldats, lesquels publient ensuite qu’il a apostasié. Le confesseur proteste contre cette calomnie. A plusieurs reprises, on essaie de vaincre sa résistance par la faim, mais rien ne peut faire fléchir sa résolution. Finalement la sentence de mort est prononcée: il est condamné à la strangulation. Le missionnaire marche au supplice avec une joie qui étonne ses persécuteurs. Il est exécuté le 7 février 1816. Des prodiges éclatants ont lieu sur son tombeau. En 1819, sur la demande de l’évêque, ses restes sont transférés dans la cathédrale de Macao.


Mercredi 26 novembre 2025
S. Silvestre,

abbé
3e classe

Temps après la Pentecôte

S. Léonard de Port-Maurice,

confesseur


S. Sirie (ou Cirice),

pape et confesseur


En Belgique :


S. Jean Berchmans,

confesseur


En Provence :


Ste Delphine,

vierge


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Ô Dieu très clément, qui avez appelé à la solitude le bienheureux Abbé Sylvestre, tandis qu’il méditait devant un tombeau ouvert la vanité de ce monde, et qui avez daigné l’orner des mérites d’une vie très sainte ; nous Vous supplions de faire que, méprisant à son exemple les biens de la terre, nous jouissions du bonheur d’entrer en participation avec Vous pour l’Éternité. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.


Mémoire de saint Pierre d’Alexandrie :


Dieu tout-puissant, regardez notre faiblesse ; et parce que le poids de nos péchés nous accable, fortifiez-nous par la glorieuse intercession du bienheureux Pierre, Votre Martyr et Pontife. Nous Vous le demandons par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Sylvestre naquit de nobles parents à Osimo, dans la Marche d’Ancône. Son rare mérite engagea les chanoines de la cathédrale d’Osimo à l’associer à leur dignité.


Assistant un jour aux funérailles d’un homme illustre, son parent, et considérant dans le cercueil découvert le cadavre hideux de cet homme autrefois remarquable par sa beauté, il se dit : « Je suis aujourd’hui ce qu’il fut ; un jour je serai ce qu’il est ».


Aussitôt il quitta tout et se retira dans un désert où il s’adonna à la pénitence et à la méditation.

« Il éleva plus tard à Monte-Fano, dit le Bréviaire Romain, une église en l’honneur du très saint Père Benoît qui lui conseilla dans une vision de fonder un ordre religieux dont il lui indiqua la règle et l’habit. C’est l’Ordre des Sylvestrins ».


Cette branche de l’Ordre bénédictin se propagea en peu de temps et comptait déjà vingt-cinq maisons en Italie, lorsque son saint Fondateur mourut en 1267, à l’âge de quatre vingt-dix ans.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Priez pour la destruction des hérésies et pour le retour à l’unité des églises d’Orient.


« Une Messe vaut plus que tous les trésors du monde. » (S. Léonard de Port-Maurice)


Méditation du jour
Préparons notre Éternité  suite

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