N° 1402
Ostension du Saint Suaire

1707

(suite de) : Voir « Bulletin Dominical » N° 1400-1401 #

C’est vraisemblablement le vendredi 23 avril (vacances scolaires zones A et C) que nous ferons le pèlerinage à Turin Bulletin Dominical N° 1400-1401). Ne manquez pas de vous inscrire rapidement.

ENCORE UN INDICE INTÉRESSANT

Un artiste Hongrois, Ferenc Svindt, graveur de timbres, a fait cette découverte : Le « Visage du Père », de Masaccio, sur une fresque dans le couvent de Santa Maria Novella à Florence, et le visage de l’Homme du Suaire de Turin ont une ressemblance étonnante. Ferenc Svindt a produit ainsi une « image des deux visages » qui a été tirée en timbre par les Postes de Hongrie.

Timbre-poste émis par la Hongrie pour Pâques 1999.
Timbre-poste émis par la Hongrie pour Pâques 1999.

1708

« Au début je voulais simplement agrandir une photo du saint Suaire et la copier sur la toile, car je n’osais pas créer moi-même un visage de Jésus. Mais j’ai vite compris que ce n’était pas faisable. (…)

« Puis, après une analyse comparative menée sur mon ordinateur, j’ai été bouleversé : j’ai découvert que, non seulement les deux visages se ressemblent beaucoup, mais que leurs traits principaux sont pratiquement identiques.

1709

Dieu le Père, détail d’une fresque  par Masaccio (1401-1428)
Dieu le Père,
détail d’une fresque
par Masaccio (1401-1428)
« Il est peu probable que Masaccio ait pu voir le Suaire car à cette époque, la fin du XIVe siècle et début du XVe, le saint Suaire était gardé en France, et je n’ai trouvé aucune allusion dans la biographie de Masaccio à un voyage dans ce pays. De toute façon, je suis convaincu que, même s’il avait vu le fameux linceul tel qu’il se présentait alors, sans l’aide de la photographie, il n’aurait pu voir qu’une image négative et quelques taches à peine visibles. Je crois que la fresque de Masaccio est une œuvre inspirée, inspirée par l’Esprit Saint. En la voyant j’ai compris que le Père s’est véritablement révélé dans le Fils, et par le Saint Esprit, selon ces paroles de Jésus dans l’Évangile de saint Jean : « Qui M’a vu a vu le Père ». Et moi en voyant le visage du Christ dans le Suaire et celui du Père dans la peinture de Masaccio, le mystère de l’unité du Père et du Fils est devenue pour moi plus réelle, plus accessible.

« Et maintenant, je rends grâce au Seigneur d’avoir pu réaliser cette image des « deux visages ». On m’a demandé d’en faire le timbre de Pâques 1999 pour les Postes Hongroises, et je suis heureux qu’au delà du timbre, cette « image des deux visages » puisse être regardée par beaucoup, et qu’elle leur parle du Père et du Fils. »

On voit qu’il s’agit d’une démonstration supplémentaire à celle qui consiste à comprendre que les portraits de style byzantin très stéréotypés pendant des siècles n’étaient en fait que des interprétations semblables à une référence connue et unique : le saint Suaire.

(à suivre…)

Annonce de l’archevêché de Paris
Photo JPIII avec rabin

1710

Après le réchauffement climatique, voici des nouvelles sur le réchauffement religieux et œcuménique en route vers la religion mondiale : l’archevêché de Paris vient d’indiquer le programme des conférences de Carême en la cathédrale Notre-Dame de Paris. Certes depuis bientôt deux siècles de ce rituel annuel, il y a eu bien de la variété depuis les Lacordaire et autres dominicains. Cette année, le « cardinal archevêque a choisi pour thème le concile vatican II »… (il faut surtout bien préserver les avantages acquis !). Pour en illustrer un des aspects qu’il faut replacer au-devant de l’actualité des juifs déicides, un rabbin est invité à faire cette prédication du Carême le 21 mars (fête de saint Benoît, le pauvre…). L’année dernière, un pasteur et un cacodoxe parlaient de saint Paul. Rien de bien nouveau, l’exemple venant de haut ; sauf que la seringue s’enfonce chaque jour davantage.

(à suivre…)

Le massacre des Lucs-sur-Boulogne

1712

La France, en Vendée, le 28 février 1794 : Deux Paroisses : 2150 âmes avec 563 fidèles massacrés dont 110 enfants de moins de sept ans. En 1793, les Vendéens s’insurgeaient contre le gouvernement révolutionnaire, persécuteur des prêtres et de la Religion. Pendant près d’un an, ils tinrent tête aux armées de la Convention qui, pour en finir, organisa les Colonnes infernales avec mission de mettre la Vendée à feu et à sang. Le Massacre des Lucs est l’un des épisodes les plus tragiques de cette histoire. La France aux mains des français… et contre Dieu et la Religion.

Pour nous aider à méditer

Et tous concourent à cette opinion, qu’il n’y a plus aucun moyen qui reste pour en finir, sinon que Votre Altesse, par un édit paisible, commande que tous ses sujets aient à faire profession de la Foi catholique, et en prêter le serment dans deux mois dans les mains de ceux qui seront députés, ou de quitter ses États, avec permission de vendre leurs biens. Plusieurs, par ce moyen, éviteront le bannissement du Paradis pour ne point encourir celui de leur patrie. (S. François de Sales, Lettre CXLIV au Duc de Savoie, octobre 1601).

Notes tirées du sermon

Si nous nous trouvons dans une situation pénible —que ce soit au plan de la santé, du moral, du travail, de la crise économique ou de la crise de l’Église, et peut-être tout à la fois si nous sommes gâtés— profitons de ce Carême pour en comprendre les raisons profondes, c’est-à-dire surnaturelles. C’est tout simplement le chemin de croix que notre Dieu aimant nous offre pour mieux Lui ressembler, pour nous conformer à Lui. C’est une grâce insigne qu’Il nous fait pour nous dégager quelque peu de l’attraction terrestre afin de nous élever vers le Ciel en nous détachant.


Début de Carême difficile parce que nous avons un peu (ou beaucoup) pris de mauvaises habitudes, et que la pesanteur est très grande : il faut aux fusées une bien grande énergie au départ pour décoller. Sans parler bien sûr du démon qui nécessairement en rajoute ! Pour nous encourager, dès les Quatre-Temps de ce Carême, nous avons entendu ce samedi le récit si consolant de la Transfiguration de Notre Seigneur. Et après les privilégiés du Mont Thabor et de la Messe du samedi des Quatre-Temps, Jésus daigne recommencer pour tous les fidèles en ce deuxième dimanche de Carême.


Ce récit de la Transfiguration est la consolation du fidèle, pendant l’épreuve, mais surtout, très réellement, avant de plus grandes épreuves encore ! N’est-ce pas précisément ce que Jésus fit pour ces Apôtres privilégiés les saints Pierre, Jacques et Jean ? C’était pour les prémunir du terrible découragement qui devait les assaillir au gros du drame de la Passion.


Il nous faut donc nous purifier comme le firent Moïse, Élie et surtout Notre Seigneur pour être d’abord capables de Le suivre dans Sa Passion et ensuite dans la gloire de Sa Résurrection et la nôtre. C’est le prix qu’il nous faut nécessairement payer. Mais quelle récompense ! Contemplons donc d’abord ce Thabor avec ferveur et confiance pour redescendre au combat.

Recommandation spirituelle de la semaine

Prenons à cœur d’effectuer un saint et généreux Carême et qu’il nous paraisse long parce que nous peinons un peu à nous corriger.


Jeudi 15 mai 2025
S. Jean-Baptiste de La Salle,

confesseur
3e classe

Temps de l’Ascension

Sainte Dymphna ou Dimpna de Geel

en Brabant,

vierge et martyre avec

Saint Géréberne,

prêtre et martyr


voir Le Martyrologe #90-4


(Prière de ce jour) :
Voir « Mois de Marie » #1399-64




Oraison - collecte
Ô Dieu, qui pour l’instruction chrétienne des pauvres et pour la confirmation de la jeunesse dans la voie de la Vérité, avez suscité votre Confesseur Jean-Baptiste, et avez par lui fondé une nouvelle famille dans l’Église ; accordez-nous dans Votre bonté, qu’à son exemple et par son intercession, brûlants de zèle pour procurer Votre gloire au moyen du salut des âmes, nous puissions dans les Cieux partager sa récompense. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né à Reims, le 30 avril 1651, d’une famille illustre, saint Jean-Baptiste de la Salle se rendit dès son enfance cher à tous par les vertus de son âme, la douceur de sa nature et la vivacité de son esprit.

Il alla à Paris pour étudier la Théologie à la Sorbonne. Il était chanoine de l’Église Métropole à dix-sept ans. Devenu prêtre, il offrit le Saint Sacrifice avec une Foi très vive et une très grande ardeur d’amour qu’il garda toujours lorsqu’il était à l’autel.


Dieu l’avait suscité « pour donner l’enseignement chrétien aux pauvres et pour affermir la jeunesse dans la voie de la vérité ». Il fonda dans ce dessein une nouvelle congrégation religieuse qu’il nomma les Frères des Écoles Chrétiennes et qui se répandit bientôt par tout le monde.

Par humilité et par amour de la pauvreté, il renonça à son Canonicat et distribua tous ses biens aux pauvres. « Enflammé de zèle pour le salut des âmes, il se dépensa toute sa vie, dit le Bréviaire, pour leur plus grand bien.


Sévissant assidûment contre lui-même par des jeûnes, des flagellations et d’autres austérités, il passait les nuits en prière. Tel fut son genre de vie jusqu’à ce que, remarquable en toutes les vertus, spécialement par son obéissance, son zèle pour l’accomplissement de la volonté divine, son amour et son dévouement envers le Siège apostolique, et chargé de mérites, il s’endormit dans le Seigneur à Rouen le Vendredi-Saint, 7 avril 1719 à l’âge de soixante-huit ans ».


Après s’être efforcé d’ensevelir sa vie dans les fonctions les plus humbles, en servant Jésus dans les petits enfants, il fut élevé par le divin Ressuscité dont il partage la gloire et qui continue à bénir son œuvre dans l’univers entier.

« Brûlons de zèle comme ce Saint pour procurer la gloire de Dieu en sauvant les âmes, afin de partager sa récompense dans les Cieux ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Défiez-vous de la présomption ; mettez votre confiance en la grâce de Dieu.

Méditation du jour
Les coopérateurs du Christ
[On rejette les Catholiques ? on aura les musulmans !…]
 suite

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