N° 1395
Les lettres à l’Enfant Jésus

1585

C’est une belle tradition locale catholique et autrichienne qui a pris de l’ampleur. Mais qui forcément a été assez vite caricaturée. Il s’agit de faire écrire les enfants une lettre à l’Enfant Jésus venu sur la terre pour les racheter et leur ouvrir le Ciel. C’est quand même autre chose que la caricature commerciale et protestante peinte en rouge par une firme américaine de liquide gazeux qui troue les boyaux et nettoie si bien les cuivres…

Nous avons reçu cette année la réponse datée du jour même de Noël pour ce 60e anniversaire. (Kristkindl = Enfant Jésus, c’est aussi le nom  de la localité ; Postamt = bureau de poste).
Nous avons reçu cette année la réponse datée du jour même de Noël
pour ce 60e anniversaire.
(Kristkindl = Enfant Jésus, c’est aussi le nom de la localité ; Postamt = bureau de poste).

1586

Il y a donc soixante ans cette année que l’administration postale autrichienne ouvre chaque année, du début de l’Avent à la fin du Temps de l’Épiphanie, un bureau de poste temporaire et spécialisé, dans un hameau où a eu lieu un petit miracle à la fin du XVIIe siècle. Devenu lieu de pèlerinage, une église a été construite et ce sanctuaire est situé aux portes de la ville de Steyr sur la rivière du même nom en Haute-Autriche.


Chaque année un timbre (ou quatre cette année !) est émis avec deux oblitérations spéciales : une pour l’Avent et la Nativité, l’autre pour le temps de l’Épiphanie. C’est deux millions de plis qui sont ainsi expédiés chaque année. L’adresse postale est simple : A-4411 CHRISTKINDL. Mais pour cette année, c’est trop tard… (Bulletin Dominical N° 1285, N° 1288 et N° 1291, de décembre 2007). Les couleurs sont aussi très belles, ce qu’on pourra voir sur le site « cassicia.com »… (rubrique : Bulletin Dominical).

Vraie photographie de la façade de l’église de Christkindl en  hiver. Le timbre-poste de Noël 2006 n’est pas plus angélique…
Vraie photographie de la façade de l’église de Christkindl en hiver.
Le timbre-poste de Noël 2006 n’est pas plus angélique…

1587

1588




















      Le bureau de poste temporaire ne bruissant qu’à Noël.
Le bureau de poste temporaire ne bruissant qu’à Noël.

1591

(Suite aux N°s 1396-1397 du Bulletin Dominical).

Vaccinations ?

1589

« Madame Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé, était assignée à comparaître en référé devant le Tribunal de Grande Instance de Paris le lundi 4 janvier à 9 h, aux fins de mettre un terme dans les plus brefs délais à la campagne de vaccination contre la grippe H1N1. Cette procédure judiciaire a été engagée, devant le “danger imminent encouru par la population”, par l’Association Cri-Vie (Coordination de Recherche et d’Informations Indépendantes en matière de Santé), présidée par le Dr Marc Vercoutère (Pau). Maître Jean-Pierre Joseph, auteur de l’ouvrage Vaccins, on nous aurait menti ? déplore qu’on est dans un dialogue des sourds. (…) “Moi, le message que j’essaye de faire passer, c’est que j’ai découvert, par des dossiers et par mon expérience personnelle, mes voyages et par des lectures nombreuses scientifiques, que les vaccins en général sont totalement inefficaces, tous, et je l’affirme. Il y a des dizaines de publications qui sont sorties là-dessus, qui sont très claires et très précises ; il suffit de regarder les courbes du Ministère de la Santé de toutes les épidémies du monde entier depuis le début du 20e siècle, sans aucune exception. Les vaccins ne servent à rien, c’est très clair. Si on n’a pas compris cela, dans cinquante ans on y est toujours. Que ce soit avec ou sans adjuvant, c’est un faux débat, les vaccins ne servent à rien.” » (Correspondance anglaise, 6/1/10)

La famille et le sport

1590

« Rendez en premier lieu à Dieu l’honneur qui Lui est dû, et surtout, sanctifiez le jour du Seigneur, car le sport ne dispense pas des obligations religieuses. “Je suis le Seigneur ton Dieu” disait le Très-Haut dans le Décalogue. “Ne pas avoir d’autre Dieu en face de Moi”, pas même son corps dans les exercices physiques et le sport, car ce serait comme un retour au paganisme. Pareillement, le IVe commandement, expression et sauvegarde de l’accord voulu par le Créateur au sein de la famille, rappelle la fidélité aux obligations familiales qui doivent passer avant les prétendues exigeances du sport et des associations sportives. » (Pie XII, Allocution au Congrès scientifique du sport et de l’éducation physique, 8 novembre 1952)

Pour nous aider à méditer

Ô mon Dieu, que nous serions heureux si nous pouvions nous accoutumer à faire cette réponse à nos cœurs lorsqu’ils sont en souci de quelque chose : “Le Seigneur y pourvoira” ; et qu’après cela nous n’eussions plus d’anxiété, de trouble ni d’empressement ! (S. François de Sales, Les vrais entretiens spirituels. De l’Espérance, VI).

Notes tirées du sermon

Les trois Rois-Mages viennent honorer triplement le Fils de Dieu annoncé pour sauver les hommes, le Christ, c’est-à-dire le Messie : avec l’or le Christ-Roi, avec l’encens le Christ-Dieu, avec la myrrhe le Christ-Homme.

En ce jour solennel, l’Église avait naguère un usage antique : l’annonce solennelle du calendrier mobile aux Messes solennelles. Dom Guéranger en indique les éléments :


« Dans les Églises cathédrales et autres insignes, après le chant de l’Évangile, on annonce au peuple avec pompe le jour de la prochaine fête de Pâques. Cet usage, qui remonte aux premiers siècles de l’Église, rappelle le lien mystérieux qui unit les grandes solennités de l’Année liturgique, et aussi l’importance que les fidèles doivent mettre à la célébration de celle de Pâques qui est la plus grande de toutes, et le centre de la Religion tout entière. « Après avoir honoré le Roi des nations dans l’Épiphanie, il nous restera donc à célébrer, au temps marqué, le Triomphateur de la mort. Voici la forme en laquelle se fait cette annonce solennelle :

« Sachez, bien-aimés Frères, que, par la miséricorde de Dieu, de même que nous avons goûté l’allégresse de la Nativité de notre Seigneur Jésus-Christ, ainsi nous vous annonçons aujourd’hui les joies prochaines de la Résurrection de ce même Dieu et Sauveur. » (Ainsi, pour cette année 2010 le prêtre (ou le diacre) chargé de l’annonce proclamerait :)


« Le 31 janvier sera le Dimanche de la Septuagésime. Le 17 février sera le jour des Cendres, et l’ouverture du jeûne de la très sainte Quarantaine.

« Le 4 avril nous célébrerons avec transport la sainte Pâque de notre Seigneur Jésus-Christ. Le second Dimanche après Pâques, on tiendra le Synode diocésain. Le 13 mai on célébrera l’Ascension de notre Seigneur Jésus-Christ. Le 23 mai la fête de la Pentecôte. Le 6 juin la fête du très saint Corps du Christ. Le 28 novembre sera le premier Dimanche de l’Avent de notre Seigneur Jésus-Christ, à qui est honneur et gloire dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. »

Recommandation spirituelle de la semaine

Relions les trois Épiphanies de Notre Seigneur (Crèche, Baptême, Cana).


Jeudi 21 août 2025
Ste Jeanne-Françoise

Frémiot de Chantal,

veuve
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Dieu tout-puissant et miséricordieux, qui, après avoir embrasé de Votre amour la bienheureuse Jeanne-Françoise, lui avez donné la force d’âme admirable qui la fit avancer en perfection dans toutes les situations de la vie, et qui avez voulu orner par elle Votre Église d’une nouvelle famille religieuse ; faites, en considération de ses mérites et de ses prières, que, conscients de notre faiblesse, mais confiants en Votre secours, nous puissions, à l’aide de la grâce céleste, surmonter tout ce qui nous est contraire. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Comme Marie, dont nous venons de célébrer l’Assomption, sainte Jeanne-Françoise de Chantal fut épouse, mère et veuve. Comme saint Bernard, elle naquit à Dijon et reçut au baptême le nom de Jeanne, parce que ce jour-là, 23 janvier 1572, le calendrier portait le nom de saint Jean l’Aumônier. Celui de Françoise qu’elle ajouta, lors de sa Confirmation, nous rappelle le doux Saint de Genève.


Comme autrefois saint Benoît et sainte Scholastique, comme saint François d’Assise et sainte Claire, saint François de Sales et sainte Jeanne-Françoise, correspondant aux desseins de la divine Providence, unirent leurs pieux efforts et illustrèrent l’Église par la « fondation d’une nouvelle famille ».


À la mort du baron de Chantal (1601), la jeune veuve se consacre au Seigneur par le vœu de chasteté perpétuelle, et elle écrit avec un fer rouge sur sa poitrine le nom de Jésus. Femme forte, elle quitta tout pour acheter à ce prix la perle précieuse de la vie religieuse. De ses six enfants il lui en restait encore quatre et son vieux père. « Arrêtons le cours de nos larmes, lui dit ce vénérable vieillard, pour faire plus d’honneur à la sainte volonté de Dieu ».


Son fils, Celse-Bénigne, s’oppose au départ de sa mère et se couche en travers de la porte : « Si je ne puis vous retenir, du moins vous passerez sur le corps de votre fils ». Madame de Chantal lutte contre les révoltes de son cœur, et, après avoir laissé couler librement ses larmes, elle s’arme de force et passe sur le corps de son fils. Elle devint la mère de nombreuses vierges de l’Ordre de la Visitation, aujourd’hui répandues dans le monde entier et auxquelles, toute pleine de l’esprit de charité divine elle répétait sans cesse comme saint Jean, son patron : « Aimons Dieu de tout notre cœur, et notre prochain comme nous-mêmes pour l’amour de Dieu ».


Elle mourut en 1641 à Moulins. À l’exemple et par l’intercession de sainte Jeanne-Françoise prions Dieu, afin que, connaissant notre faiblesse et confiants en Sa force, nous surmontions par Sa grâce tous les obstacles.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Retenez la belle devise de sainte Jeanne-Françoise : « Mourir à soi pour vivre à Dieu ».

Méditation du jour
Acte de conformité à la volonté de Dieu  suite

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