Bse Claire Gambacorti
17 avril

2343

La bienheureuse Claire Gambacorti, fille d’illustre famille, vint au monde à Pise, en 1362, le Bx Urbain V étant Pape, Charles IV empereur des Romains et Jean le Bon roi de France.

Jeune encore, elle voulut n’avoir d’autre époux que Jésus. Chaque jour on la voyait s’acheminer vers une humble maison où gisait une pauvre malade abandonnée dont le corps n’était qu’une plaie ; son visage fétide et repoussant, dévoré par un affreux ulcère, n’était plus reconnaissable. L’enfant consolait la pauvre affligée, préparait sa nourriture, faisait son lit, pansait ses plaies et ne s’éloignait jamais sans avoir approché son beau et frais visage de ce visage souillé et infect pour y déposer un baiser affectueux.

La jeune fille, n’ayant pu obtenir le consentement de son père, entre à son insu chez les Clarisses et y prend le voile sous le nom de Claire. Mais aussitôt son frère, furieux, va l’y saisir avec des hommes d’armes et la ramène au palais paternel, où elle est abandonnée, en prison, pendant trois jours. Joyeuse dans son épreuve, elle se livre à la contemplation et goûte en Dieu une paix profonde : « Que mon corps périsse, s’écrie-t-elle, avant qu’il plaise à d’autres yeux qu’à ceux de mon Jésus ! ». Après de longues et inutiles vexations, sa famille consent enfin à la laisser partir, non au couvent des Clarisses, mais au couvent des sœurs de Saint-Dominique. Ses exemples ranimèrent la ferveur dans la communauté : elle était la plus humble et la plus pauvre ; elle ne voulait porter que les vêtements abandonnés par ses sœurs comme trop usés ; elle se contentait souvent, pour nourriture, de pain et de fruits sauvages, mangeant même parfois les restes de ses sœurs.

Devenue prieure, elle fut davantage encore le modèle de ses religieuses.

Le sacrifice le plus héroïque fut de voir son frère, poursuivi par des assassins, frapper à la porte de son couvent, et de ne pouvoir pas lui ouvrir ; elle dut se résigner à le voir tomber sous les coups de ses ennemis. Elle ne fut pas moins héroïque à pardonner à celui qui avait massacré son père et ses frères ; elle pria pour lui et donna asile à sa veuve et à ses enfants, quand il eut lui-même été châtié de ses crimes par la fureur du peuple.

Près de mourir, dans ses souffrances : « Seigneur, disait-elle, me voici en croix avec Vous ! ». Elle rendit le dernier soupir le 17 avril 1419, à l’âge de cinquante-sept ans, Martin V étant Pape, Rupert empereur des Romains et Charles VI roi de France.


Mardi 23 décembre 2025
de la Férie (de l’Avent)
2e classe
Temps de l’Avent

Ste Victoire,

vierge et martyre à Rome




Oraison - collecte
Nous Vous en supplions, Seigneur, accélérez la manifestation de Votre puissance et venez ; secourez-nous en Votre grande puissance, en sorte qu’au moyen de Votre grâce, le bienfait que nos péchés éloignent de nous, l’indulgence de Votre bonté propice nous l’accorde sans retard. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
« La virginité est une pourpre royale qui relève au-dessus de toutes les autres celles qui la revêtent ; la virginité est une pierre d’un prix inestimable ; la virginité est le trésor du Roi des rois. »


Ces paroles de Notre-Seigneur Jésus-Christ, dans une vision à sainte Anatolie, firent une telle impression sur sa sœur, sainte Victoire, qu’elle se résolut à se consacrer à Dieu comme sa sœur, vendit ses parures et en distribua le produit aux pauvres.


Toutes deux étaient filles d’un riche et noble Romain qui habitait près de Tivoli. Sainte Victoire avait été fiancée à un païen nommé Eugène, et sainte Anatolie à un autre païen nommé Valère. L’un et l’autre réunirent leurs efforts pour détourner ces jeunes vierges de leur pieux dessein et obtinrent de l’empereur la permission de les conduire dans une villa où ils essayeraient sur elles la douceur et la menace.


Sainte Victoire fut invincible, et, après plusieurs tentatives infructueuses, Eugène demanda au pontife de Jupiter un bourreau, qui lui perça le cœur d’un coup d’épée, l’an 253.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Invoquez souvent votre Ange gardien ; qu’il soit habituellement présent à votre souvenir. Quoi de plus doux et de plus salutaire que la compagnie des Anges ?

Méditation du jour
La sanctification de toutes nos œuvres a pour principe les mérites du Christ  suite

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