N° 992
Noces d’argent sacerdotales

1676

Une nouvelle étape sera bientôt franchie : le 29 juin prochain, Dieu aidant, j’atteindrai les vingt-cinq années de sacerdoce. Un quart de siècle ! Que c’est long ! Que ç’a été court...

Mais ce n’est pas encore le moment de philosopher, de s’apitoyer ou de s’attendrir. En revanche, puisqu’on veut bien m’encourager à persévérer et en même temps se réjouir dans la reconnaissance des grâces reçues, une solennité de la fête des Saints Apôtres Pierre et Paul —anniversaire de mon ordination sacerdotale— est préparée pour ce prochain 29 juin.

Retenez donc cette date (un samedi, avec le dimanche 30), et réservez au besoin votre calendrier et votre séjour à Cannes. Nous savons bien qu’il faut recevoir les consolations que Dieu nous envoie afin de mieux accepter les désolations qu’Il nous ménage.

Ce sera une belle action de grâce si le Bon Dieu le permet.


RÉSERVATIONS POUR LE 29 JUIN


Les possibilités d’accueil sont diverses et quelque peu limitées sur notre Côte d’Azur. Nos amis lointains qui souhaitent se joindre à nous pour ces noces d’argent sacerdotales voudront bien nous le faire savoir rapidement afin d’étudier les possibilités et organiser leur séjour dans les meilleures conditions.

Éprouvantes techniques modernes

1678

Que c’est beau la technique moderne ! Quelles savent être utiles les belles machines ! Il faut reconnaître que c’est vrai, au moins tant que les dites machines fonctionnent. Mais quand elles se dérèglent ou se cassent, c’est plutôt éprouvant. Pensez ! C’est justement au moment où on en a besoin qu’elles tombent en panne. Jamais quand on ne s’en sert pas...

Cela fait bientôt un an que la photocopieuse du prieuré nous joue de vilains tours. Le technicien, heureusement complaisant, n’en revient pas. Ou plutôt, il revient souvent, et pas précisément pour le plaisir, quoiqu’il ne lui déplaise pas de nous rendre visite. Changée il y a trois mois, il vient d’en apporter une nouvelle, toute neuve cette fois et du dernier cri. Une nouvelle adaptation à mettre en œuvre, et du temps à passer pour apprendre à exploiter les possibilités étonnantes de cette véritable usine.

Tout cela pour demander aux lecteurs leur indulgence pour les tirages précédents du Bulletin Dominical parfois très sales, et aussi pour les retards dans leur envoi.

Et de nouveau, je prie les abonnés qui n’ont pas reçu tel ou tel numéro ou qui ont des exemplaires peu présentables, de ne pas hésiter à m’en demander l’envoi de remplacement.

Saint Herménégilde refuse de faire ses Pâques des mains d
Saint Herménégilde refuse de faire ses Pâques des mains d'un évêque hérétique,
même valide.

1677

Le jeune roi Wisigoth d’Espagne, emprisonné par le roi son père, est mort martyr en 586 pour avoir refusé de faire ses Pâques entre les mains d’un évêque hérétique (dont les sacrements étaient vraisemblablement valides), n’est pas souvent fêté à cause de sa date qui tombe fréquemment au moment de la Semaine Sainte ou des huit jours de la solennité pascale.

Cette année, nous avons pu l’honorer samedi dernier. Et même regretter de n’avoir pas chanté sa Messe. C’est qu’il fait partie de notre petite histoire puisqu’il protège notre association éditrice des Cahiers de Cassiciacum depuis 1975.

Les circonstances de la vie et les épreuves de saint Herménégilde sont toujours —malheureusement— d’actualité : il y a des caractéristiques catholiques qui sont permanentes.

Plût à Dieu que ceux qui n’ont pas fait leurs Pâques cette année, se soient trouvés dans la situation de notre jeune roi-martyr (j’en connais : ceux qui sont tellement éloignés d’un prêtre fidèle), et non dans la posture de ceux qui négligent leur âme au point de la laisser mourir à la vie surnaturelle et de risquer sottement leur éternité.

Pour nous aider à méditer

Quand nous serions les plus excellentes créatures du Ciel, de quoi cela nous servirait-il, si nous ne sommes au gré de la volonté de Dieu. (Lettres spirituelles)


Jeudi 8 juin 2023
FÊTE-DIEU
le jeudi après la Sainte Trinité

1re classe
Temps après la Pentecôte

Notre-Dame de la Sagesse


S. Maximin,

1er évêque d’Aix-en-Provence

L’un des 72 disciples de N. S.


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Ô Dieu, qui nous avez laissé sous un Sacrement admirable le mémorial de Votre Passion, daignez nous accorder la grâce de révérer les sacrés mystères de Votre Corps et de Votre Sang, de manière à ressentir toujours en nous le fruit de Votre rédemption. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Médard et Saint Godard étaient frères jumeaux, et fils d’un des principaux seigneurs de la nation des Francs et d’une noble Gallo-Romaine nommée Protagie, et qui était Chrétienne. Protagie convertit d’abord son époux et consacra à Dieu ses deux enfants.


Saint Médard était, dès ses premières années, d’une tendre compassion pour les pauvres ; il donna son habit et son cheval à deux malheureux. Saint Godard ne le cédait pas en vertu à son frère, et l’égala, dans le succès des études qu’ils firent, sous la direction des évêques de Tournai et de Vermand. Ils entrèrent ensemble dans les Ordres et s’attirèrent la vénération universelle.


Saint Godard fut élu bientôt au siège métropolitain de Rouen, et n’accepta qu’avec un vif regret ; mais Dieu avait sur lui des desseins particuliers. Il coopéra avec saint Remi, saint Waast et son frère, à la conversion de Clovis ; il assista au premier concile d’Orléans, en 551, et consacra saint Lô, évêque de Coutances, sur les révélations d’un Ange.


Pendant ce temps, saint Médard était élevé au siège de Vermand, qui fut transféré à Noyon, parce que cette seconde ville était plus à l’abri des courses des barbares. Puis il fut élu à Tournay et réunit les deux sièges, où il mérita par ses vertus, par ses miracles, par ses épreuves, une renommée qui s’étendit dans toutes les Gaules.


Saint Médard mourut à Noyon, et son corps parut entouré de lumières célestes. On lui attribue l’institution de la fête de la Rose, dans laquelle il donnait une couronne de roses et une dot de 25 livres à la jeune fille de Salency qui jouissait de la meilleure réputation de vertu.

Saint Godard était mort à Rouen le 8 juin 528, et sa belle âme avait été vue s’élevant vers le Ciel sous la forme d’une colombe.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
N’oubliez jamais que Dieu bénit d’une manière étonnante la charité envers les pauvres.

Méditation du jour
Qu’il faut nous adonner à l’imitation de Jésus-Christ  suite

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