N° 860
FINI LE COMMUNISME ?

1855

On nous a raconté que le communisme était fini (mais nous avons en France le bonheur presqu’exclusif d’en avoir une survivance avec des ministres... ). Mais allez donc demander à Cuba ou en Chine et encore ailleurs ce que les quelques petits milliards d’individus qui en bénéficient en pensent. Ce qui est sûr, c’est que dès que le mur de Berlin a été démoli, ce sont d’abord, en premier et de manière bien organisée, les sectes (franc[ ... ?]-maçonnes surtout et les autres) qui se sont précipitées officiellement dans ces malheureux pays de l’Est afin d’assurer une relève brillante sur place. Quant à la religion strictement contrôlée par le « noyau dirigeant du Parti » de l’État soviétique, « l’église orthodoxe » (il faut dire bien sûr, comme en Aquitaine, « cacodoxe » comme on dit cacophonie, puisque les schismatiques devenus hérétiques ne sauraient avoir un bonne et droite doctrine), elle se défend encore assez bien contre ce qui reste de l’Église catholique qui prétend se réimplanter et retrouver ses droits anciens.

IL N’Y A PLUS DE COMMUNISME EN RUSSIE…

C’est ainsi que je lis cette notule dans l’Œuvre d’Orient :

« Le ministère de la Justice, en mai 1999, a refusé d’inscrire au registre des associations religieuses la branche russe de la province d’Europe orientale de la Compagnie de Jésus. Selon le ministère, il n’existerait pas de preuve de l’existence de la Compagnie de Jésus depuis plus de 50 ans alors que les Jésuites œuvrent en Russie depuis plus de deux cents ans. » Remarquer que par définition, pendant le régime communiste installé en Russie, la religion catholique, spécialement l’un de ses fleurons, ne pouvait pas exister, ce qui facilite la conclusion pratique pour les dirigeants d’aujourd’hui qui ne sont plus communistes...

La notule ajoute : « Dans le même temps, les Témoins de Jéhovah ont été enregistrés sous le nom de Centrale Administrative des Témoins de Jéhovah ». Ce qui prouve à l’évidence que cette secte existait là-bas dans les cinquante dernières années... C.Q.F.D.

BUFFON

1856

Buffon est un hameau sur le territoire de Montbard, au bord du canal de Bourgogne à la limite du département de la Côte-d’Or, dont le titre comtal a eu une certaine renommée avant la révolution (et après) grâce au titulaire qui avait une grande curiosité des choses de la nature et de la technique industrielle naissante. Académicien et Intendant du Jardin du roi (bientôt Museum d’Histoire naturelle), il mourra juste avant la révolution (en 1788). Ami des idées pré-révolutionnaires des encyclopédistes, mais aimant l’ordre : contradiction typique des libéraux qui minent la société dont ils sont la charpente et scient la branche sur laquelle ils sont assis. « Buffon garde sa place dans le rôle primordial joué par les Encyclopédistes, ses amis, au-devant d’une Révolution dont l’éclatement a été l’aboutissement du cordon détonateur qu’avait allumé l’action convergente de Rousseau, de Diderot, de Voltaire et de Buffon » (Roger Heim, de l’Institut).

Il était ce qu’on appelle aujourd’hui un raciste : « L’âne est au cheval ce que le nègre est à l’homme ». Il est considéré comme un précurseur de Darwin quant à l’évolutionisme (illusionisme de faits superficiellement observés). Le style c’est l’homme, c’est de lui (« le style est l’homme même »).

DE ASINO
Illustration de de Sève pour l’édition originale de 1749-1789
« L
« L'Âne » dans : « La nature, l'homme, les animaux »
par Georges-Louis Leclerc, Comte de Buffon.

1858

Animal biblique s’il en est, l’âne est sorti de l’arche de Noé avec une belle carrière en perspective. Disons seulement qu’il y a eu depuis de nombreuses variétés. Celle qui nous intéresse est la variété dite (par qui ?) provençale. C’est celle qu’on voit habituellement accompagnant les troupeaux de moutons transhumants en notre Provence : gris avec une croix marron-noire peinte sur le dos. Sans aucun doute, parcequ’un de ses ancêtres a porté Notre Seigneur pour entrer dans Sa cité sainte de Jérusalem le jour des Rameaux.

Mais quelqu’un pourra-t-il me dire pourquoi, par une aberration manifeste, cette croix est-elle désignée paraît-il sous le nom de « Croix de Saint-André » ? Chacun sait en effet que la croix de Saint-André a la forme d’un X, forme qu’avait la croix du supplice de l’apôtre. Tandis que notre âne provençal a une croix toute latine : le montant principal suit l’échine, la traverse, elle, est bien perpendiculaire comme le dessin ci-dessus le montre à la lettre F.

Et pour terminer une question subsidiaire : quel nom a-t-on donné à l’âne de Saint Joseph (celui de la crèche et de la fuite en Egypte) ?

Pour nous aider à méditer

Qui choisirait plutôt mille morts que de quitter le drapeau de la Croix ne doit rien craindre, car Dieu bénira ses afflictions. (S. François de Sales, Esprit int.,, Ch. VI).

Notes tirées du sermon

Se conformer à la totale volonté de Dieu, tel est l’enseignement particulier de ce dimanche. En Le priant avec persévérance comme nous voyons l’officier royal de Capharnaüm priant Jésus de venir guérir son fils. Rabroué, l’officier n’en insiste pas moins car il a une vraie confiance. Aussi est-il récompensé : il est exaucé par Notre Seigneur, et « il crut, lui et toute sa famille » (Jn, IV, 53). En respectant strictement la loi de Dieu et de Son Église comme dans l’Épître qui nous enseigne avec force : « Prenez bien garde à votre conduite ; qu’elle ne soit pas celle d’insensés, mais de sages ». Et l’Apôtre de nous indiquer par le détail ce que nous devons absolument éviter et ce que nous devons vraiment faire. Et nous devons d’autant plus « mettre à profit le temps présent [le rachetant] (que) les jours sont mauvais » (Éph., V, 16).


Comprenons que toujours, et spécialement lorsque quelque chose ne va pas, nous devons nous tourner vers Dieu, Le prier avec insistance et respecter strictement Sa loi, car Il sait mieux que nous ce qui nous convient. Il viendra nécessairement à notre secours car Il veut notre bien, mais à condition que nous nous conformions à Sa volonté. Saint Paul précise : « C’est pourquoi ne vous montrez pas inconsidérés ; comprenez quelle est la volonté du Seigneur ». Du moment que, rentrant en nous-mêmes, nous reconnaîtrons que Dieu a bien raison de nous secouer, alors la miséricorde divine éclatera en notre faveur comme elle le fit à travers toute l’histoire de l’humanité et de l’Église.


Comment n’arrivons-nous pas à comprendre cela, quand Notre Seigneur Lui-même nous dit : « Cherchez d’abord le royaume des Cieux et sa justice, tout le reste vous sera donné par surcroît » (Mt., VI, 33).


Alors que manifestement nous avons gaspillé les dons de Dieu depuis plusieurs générations, que nous nous sommes détournés —quand nous ne nous sommes pas moqués— de Ses lois, de Ses avertissements, de Ses grâces, de Ses bienfaits à l’instar du peuple juif, n’en rajoutons pas ! Son heure arrivera bientôt pour Sa gloire et notre consolation.

Recommandation spirituelle de la semaine

Saint Dominique s’est fait du Rosaire une arme toute puissante pour combattre les ennemis de l’Église. « Faites-moi la grâce de vous invoquer, Vierge du saint Rosaire... » (S. Alphonse de Liguori) ; faites-moi trouver dans le chapelet, force et courage contre l’ennemi de mon salut.


Mercredi 19 novembre 2025
Ste Élisabeth de Hongrie,

reine et veuve
3e classe

Temps après la Pentecôte

Mémoire de S. Pontien,

pape et martyr




Oraison - collecte
Dieu de miséricorde, éclairez les cœurs de Vos fidèles, et, touché des glorieuses prières de sainte Élisabeth, faites-nous mépriser les prospérités du monde et jouir sans cesse des consolations célestes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Pontien, pape et martyr :


Pasteur éternel, considérez avec bienveillance Votre troupeau, et par Votre bienheureux Martyr et Souverain Pontife Pontien que Vous avez constitué pasteur de toute l’Église, gardez-le à jamais sous Votre protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Élisabeth, fille d’André, roi de Hongrie, fut donnée en mariage au landgrave de Thuringe Louis IV. Elle en eut trois enfants : Herman, Sophie et Gertrude.


Son mari, qui était un saint, lui laissa la plus entière liberté pour ses exercices de piété et de charité. Comme la femme forte dont nous parle l’Épître, elle se levait la nuit pour prier, donnait des aumônes aux pauvres avec une grande prodigalité et filait elle-même de la laine, afin de leur confectionner des vêtements chauds.


Le trait qui la caractérise surtout, c’est son amour des malades et des lépreux qu’elle soignait avec une tendresse de mère et dont elle baisait les plaies avec respect.


À la mort de son époux, voulant tout quitter pour acheter à ce prix la perle de la Vie éternelle, elle se revêtit d’une robe grossière et entra dans l’Ordre des Pénitents de saint François, où elle se fit remarquer par sa patience et son humilité.


Son beau-frère, en effet, devenu landgrave, la chassa avec ses enfants de la résidence princière de Wartburg de sorte que celle qui était surnommée la mère des pauvres ne put trouver elle-même un toit hospitalier pour l’abriter.

Elle mourut à vingt-quatre ans, en 1231.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Puissiez-vous dire comme sainte Élisabeth  : « C’est Jésus-Christ qui vit en moi. »


Méditation du jour
Ô Seigneur, je Vous abandonne tout  suite

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