N° 1332

Extrait du Bulletin Dominical N° 1332.

1522

FÊTE DU CHRIST, ROI DES SOCIÉTÉS :

La fête doit être célébrée le dernier dimanche d’octobre :

« C’est pourquoi, en vertu de Notre autorité apostolique, Nous instituons la fête de Notre-Seigneur Jésus-Christ Roi, fête qu’il faudra célébrer chaque année, dans tout l’univers, le dernier dimanche d’octobre, c’est-à-dire le dimanche avant la Toussaint. Nous ordonnons aussi que ce même jour soit renouvelée, chaque année, la consécration du genre humain au Sacré-Cœur de Jésus, que [saint] Pie X, Notre prédécesseur de sainte mémoire, avait prescrit de renouveler annuellement. » (Pie XI, encyclique Quas Primas, instituant la fête de la Royauté sociale du Christ, 11 décembre 1925)

Notes tirées du sermon

L’Histoire ne se répète évidemment pas puisqu’il y a un sens de l’Histoire, comme il y a une direction à une route. C’est qu’en effet il y a dans la nature même, de la finalité laquelle manifeste le fait que c’est Dieu qui l’a créée, avec une intention, dans un but. Cette Histoire, celle de la création, celle des hommes, elle a un sens évidemment Chrétien : l’Histoire du Salut.

Si l’Histoire ne se répète pas, en revanche les mêmes causes produisent les mêmes effets, ce qui rend l’Histoire si intéressante à étudier car elle nous enseigne ainsi comment vivre en ne répétant pas les erreurs passées, et en imitant les exemples encourageants. Le Christ, notre Roi doit et veut régner par Son Sacré-Cœur.


L’Histoire de la dévotion au Sacré-Cœur en est bien sûr une illustration parmi d’autres, quoique plus topique à cause de son Objet. Les circonstances de la construction de la Basilique du « Vœu national français » sur le Mont des Martyrs (Montmartre), sont intéressantes avec la révolution et ses « répliques », en France et en Italie par exemple. 1875 : pose de la première pierre par le Cardinal-Archevêque de Paris, avec un grand concours de peuple, lecture d’un télégramme du Pape aux cris mille fois répétés de : « Vive Pie IX ! ». Deux ans auparavant sur la même colline 25.000 poitrines chantaient. C’était la fin de la guerre désastreuse de 1870, la fin du second empire, la perte de l’Alsace-Lorraine et des États Pontificaux. Elles chantaient ces voix patriotiques, attristées et repentantes :


« Dieu de clémence,

Ô Dieu vainqueur !

Sauvez Rome et la France

Par Votre Sacré-Cœur ! »


Refrain auquel succédait alternativement cet irrésistible : « Pitié, mon Dieu… » ; puis la grave psalmodie du Miserere… Les mêmes causes, pas seulement en France, en plus grave, atteignent plus intensément l’univers et l’Église à Rome !

Recommandation spirituelle de la semaine

Pour cette fête du Christ-Roi, faisons avec toute l’Église la consécration au Sacré-Cœur afin que Son règne terrestre apaise les nations et redonne les vrais principes de gouvernement aux pays et aux sociétés.


Jeudi 8 juin 2023
FÊTE-DIEU
le jeudi après la Sainte Trinité

1re classe
Temps après la Pentecôte

Notre-Dame de la Sagesse


S. Maximin,

1er évêque d’Aix-en-Provence

L’un des 72 disciples de N. S.


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Ô Dieu, qui nous avez laissé sous un Sacrement admirable le mémorial de Votre Passion, daignez nous accorder la grâce de révérer les sacrés mystères de Votre Corps et de Votre Sang, de manière à ressentir toujours en nous le fruit de Votre rédemption. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Médard et Saint Godard étaient frères jumeaux, et fils d’un des principaux seigneurs de la nation des Francs et d’une noble Gallo-Romaine nommée Protagie, et qui était Chrétienne. Protagie convertit d’abord son époux et consacra à Dieu ses deux enfants.


Saint Médard était, dès ses premières années, d’une tendre compassion pour les pauvres ; il donna son habit et son cheval à deux malheureux. Saint Godard ne le cédait pas en vertu à son frère, et l’égala, dans le succès des études qu’ils firent, sous la direction des évêques de Tournai et de Vermand. Ils entrèrent ensemble dans les Ordres et s’attirèrent la vénération universelle.


Saint Godard fut élu bientôt au siège métropolitain de Rouen, et n’accepta qu’avec un vif regret ; mais Dieu avait sur lui des desseins particuliers. Il coopéra avec saint Remi, saint Waast et son frère, à la conversion de Clovis ; il assista au premier concile d’Orléans, en 551, et consacra saint Lô, évêque de Coutances, sur les révélations d’un Ange.


Pendant ce temps, saint Médard était élevé au siège de Vermand, qui fut transféré à Noyon, parce que cette seconde ville était plus à l’abri des courses des barbares. Puis il fut élu à Tournay et réunit les deux sièges, où il mérita par ses vertus, par ses miracles, par ses épreuves, une renommée qui s’étendit dans toutes les Gaules.


Saint Médard mourut à Noyon, et son corps parut entouré de lumières célestes. On lui attribue l’institution de la fête de la Rose, dans laquelle il donnait une couronne de roses et une dot de 25 livres à la jeune fille de Salency qui jouissait de la meilleure réputation de vertu.

Saint Godard était mort à Rouen le 8 juin 528, et sa belle âme avait été vue s’élevant vers le Ciel sous la forme d’une colombe.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
N’oubliez jamais que Dieu bénit d’une manière étonnante la charité envers les pauvres.

Méditation du jour
Qu’il faut nous adonner à l’imitation de Jésus-Christ  suite

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