Méditation du jour
- 22 octobre
Les deux débiteurs ”

Cette parabole est destinée à notre instruction,

c’est un avertissement

pour nous détourner de notre perte.

« C’est ainsi, nous dit Notre-Seigneur,

que mon Père céleste fera envers vous,

« si chacun de vous ne pardonne à son frère du fond de son cœur. »

Ainsi, vous le voyez, le précepte est clair,

l’avertissement utile ;

et il ne peut y avoir que grand profit à obéir,

à faire avec perfection ce qui est ordonné.

Tout homme, en effet, est débiteur à l’égard de Dieu,

et créancier à l’égard de son frère.

Qui ne doit à Dieu,

sinon celui qui est absolument sans péché ?

Pourrait-on découvrir dans tout le genre humain un seul individu qui ne fût redevable à son frère pour quelque faute ?

Tout homme est donc à la fois débiteur et créancier.

Pour ce motif

Dieu l’oblige de faire envers son débiteur

ce qu’Il fera Lui-même envers le Sien.

Il y a deux miséricordes qui peuvent servir à nous délivrer,

et que Notre-Seigneur nous enseigne en peu de mots dans Son Évangile :

Pardonnez et on vous pardonnera,

voilà pour l’indulgence ;

donnez et on vous donnera,

voilà pour la bienfaisance.


(Saint Augustin)


Jeudi 13 novembre 2025
S. Didace,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Dieu tout-puissant et éternel, qui, par une providence admirable, choisissez ce qu’il y a de plus faible dans le monde pour confondre ce qu’il y a de plus fort ; soyez propice à notre humilité, et accordez-nous, grâce aux pieuses prières de Votre bienheureux Confesseur Didace, d’être élevés dans les Cieux à la gloire éternelle. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né en Espagne, vers 1400, saint Didace quitta tout ce qu’il possédait et entra à Arrizafa, chez les frères Mineurs comme frère lai. Il s’y adonna surtout à la contemplation et reçut de Dieu des lumières si vives qu’il parlait des choses du Ciel d’une manière toute divine.


Dans les îles Canaries, son ardent désir du martyre fut en partie satisfait par toutes sortes de tribulations. Revenu à Rome l’année du jubilé, sous le pontificat de Nicolas V, il y soigna les malades au couvent de l’Ara Cœli, et remplit cette charge avec tant de charité que, malgré la disette qui désolait la ville, ceux qui étaient confiés à ses soins ne manquèrent jamais du nécessaire.


La Passion de Jésus était le sujet ordinaire de ses méditations et de ses prières. Sentant sa fin approcher et n’ayant sur lui qu’une vieille robe toute déchirée, les yeux fixés sur la croix, il prononça les paroles de l’hymne sacrée :

« Bois et clous pleins de douceur, vous portez le plus doux des fardeaux ; quelle gloire est la vôtre puisque vous avez été jugés dignes de porter le Roi des Cieux ».


Et il rendit pieusement son âme à Dieu. C’était à Alcala de Henarez, en 1463.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Visitez les malades ; montrez-leur beaucoup de douceur, de bienveillance et de dévouement.

Méditation du jour
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