3e dimanche après Pâques

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L’Église est dans la joie parce que Jésus est ressuscité et nous a délivrés (Alléluia de la Messe). Aussi elle pousse des cris d’allégresse (Introït) et elle chante les louanges de Dieu (Offertoire). « Encore un peu de temps et vous ne Me verrez plus, avait dit Jésus au Cénacle, et vous pleurerez et vous vous lamenterez ; et encore un peu de temps et vous Me reverrez et votre cœur se réjouira » (Évangile). Les Apôtres en revoyant le Christ ressuscité ressentirent cette joie dont déborde encore la liturgie pascale. Et comme Pâques est une figure de la Pâque éternelle, cette joie est aussi celle que ressentira l’Église, lorsqu’après avoir enfanté dans la douleur des âmes à Dieu, elle reverra, à la fin des siècles, temps bien court si on le compare à l’éternité (Matines), Jésus qui apparaîtra triomphant dans le ciel. « Il changera alors notre affliction en une joie que nul ne pourra nous ravir » (Év.). Cette joie sainte commence dès ici-bas, car Jésus ne nous laisse pas orphelins, mais Il vient à nous par l’Esprit-Saint dont la grâce nous comble de bonheur dans l’espérance de la félicité future. Étrangers et voyageurs qui allons vers le Ciel à la suite du divin Ressuscité, ne nous attachons donc pas, dit S. Pierre, aux vains plaisirs de ce monde, mais observons les préceptes tant négatifs que positifs de l’Évangile (Épître.), afin que « faisant profession d’être Chrétiens, nous puissions rejeter ce qui déshonore ce nom, pratiquer ce qui lui est conforme » (Or.), et parvenir ainsi à la Jérusalem céleste dont S. Jean nous décrit, dans les leçons et les répons du 1er et du 2e Nocturne, les splendeurs et les joies. « Un des sept Anges me dit : Venez et je vous montrerai la nouvelle épouse, l’épouse de l’Agneau. Et je vis Jérusalem qui descendait du ciel, ornée de ses colliers, alléluia. Qu’elle a été faite belle cette épouse venant du Liban, alléluia » (Répons). Mangeons la Pâque du Seigneur, pour que cet aliment de nos âmes protège nos corps (Postcommunion) et qu’apaisant en nous l’ardeur des désirs terrestres, il nous fasse aimer les biens célestes (Secrète).


Lundi 29 avril 2024
S. Pierre de Vérone,

martyr
3e classe

Temps Pascal



Oraison - collecte
Nous Vous en prions, ô Dieu tout puissant, accordez-nous d’imiter, avec la dévotion convenable, la Foi du bienheureux Pierre, Votre Martyr, qui pour l’extension de cette même Foi, mérita d’obtenir la palme du martyre. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né à Vérone l’an 1206, de parents manichéens, saint Pierre combattit dès son enfance les hérétiques et entra dans l’Ordre des Frères Prêcheurs.


Il conserva son corps et son âme dans une telle pureté que jamais il ne commit un péché mortel. On lit dans sa Bulle de Canonisation : « Une grappe choisie dans la vigne de l’Église a rempli de son suc généreux le calice royal ; la branche dont elle a été détachée par le fer était des plus adhérentes au cep divin ».

L’ardeur de sa Foi l’enflammait tellement qu’il souhaitait de mourir pour elle et fut exaucé.


« Vivant en effet pieusement dans le Christ il fallait qu’il fût persécuté », et un impie sicaire envoyé par les manichéens l’assassina sur la route de Côme à Milan en 1252.

Demandons à Dieu de nous donner, par les mérites de saint Pierre, une Foi si forte qu’elle nous obtienne, après toutes les adversités de cette vie, les joies de la résurrection.

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Cherchez la compagnie des âmes vertueuses et appliquez-vous à leur devenir semblable.

Méditation du jour
La véritable joie est en Dieu  suite

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