• Pour le 2e dimanche de l’Avent :

Ce que manifeste saint Ambroise,

l’un des quatre grands Docteurs de l’Église latine :

Saint Ambroise, « Explication du Symbole » [datant des années 380-390],

coll. Sources Chrétiennes N° 25 bis, Éd. du Cerf, p. 51, Paris - 1980)

  • Les décisions de l’Église sont éternelles quand il s’agit des questions de Foi.

  • Vouloir apporter des solutions d’actualité à ce qui a déjà été traité n’est pas bon : il y aurait nécessairement des effets pervers comme l’exemple des Ariens.

  • En conclusion, on peut dire qu’à vouloir trop prouver on ne prouve rien : comme de justifier dans nos circonstances bien graves et pénibles des exceptions aux lois fondamentales de l’Église comme le sacre-sans-mandat-apostolique d’évêques qui ne peuvent pas être d’Église.

1060

« Êtes-Vous Celui qui doit venir ? » À la question du Précurseur (qui, lui, connaissait évidemment la réponse, mais en pédagogue envoyait ses disciles questionner Jésus…), Jésus répond : « … Et bienheureux est celui pour qui Je ne serai pas une occasion de scandale » (Mt., XI, 6). Jusqu’à la fin des temps, il y aura des individus, des foules même, pour se scandaliser de Jésus et de Son Église. « Oportet hæreses esse, il faut qu’il y ait des hérésies… » dira d’ailleurs saint Paul (I Co., XI, 19).

Saint Ambroise vivait juste après la grande crise de l’Arianisme, cette hérésie qui avait gangréné tant d’évêques, et son prédécesseur immédiat sur le trône de Milan était semi-arien. Dans une Explication du Symbole (le Credo), il évoque ce scandale qui existera à travers les siècles et comment il se faut comporter : pour les données qui ont été enseignées de façon décisive, il n’y a pas à revenir, à recommencer à discuter ; quant à ajouter remède sur remède ce serait de la bien mauvaise médecine :

« Supposé donc que nos aînés aient été médecins, qu’ils aient voulu apporter la santé à la maladie par un remède. Eh bien, on n’en a pas besoin si un remède n’a pas été nécessaire en ce temps où il y avait chez certains hérétiques une grave maladie des âmes ; et si on en a eu besoin en ce temps-là, maintenant on n’en a plus besoin. »

Inutile en ce temps-là ? a fortiori maintenant ! C’est parce qu’on avait déjà la solution. Et si le remède était nécessaire en ce temps-là, il a eu des effets secondaires pervers.

« Pour quelle raison ? La Foi a été gardée intacte contre les Sabelliens. Les Sabelliens ont été chassés, surtout des régions d’Occident. De ce remède, les Ariens ont tiré à leur avantage une sorte de calomnie, si bien que —puisque nous gardons le symbole de l’Église romaine— ils estimèrent le Père tout-puissant invisible et impassible et dirent : « Voyez-vous, tel est le symbole », et cela pour montrer que le Fils est visible et passible.

« Qu’est-ce que cela veut dire ? Là où la Foi est entière, les enseignements des Apôtres suffisent. Qu’on ne cherche pas de garanties, même celles des évêques. Pourquoi ? Parce que l’ivraie est mêlée au froment. »

Et aujourd’hui, certains attendent que les évêques d’après-demain règlent nos problèmes parce que, disent-ils, l’Église n’a pas encore tranché !

« Venez divin Messie, sauver nos jours infortunés !… »


Samedi 1er novembre 2025
FÊTE de la TOUSSAINT

(Fête de tous les Saints)
1re classe

Temps après la Pentecôte

1er vendredi du mois


Oraison - collecte
Dieu Tout-Puissant et éternel, qui nous avez accordé de célébrer dans une même solennité les mérites de tous Vos Saints ; faites, nous Vous en prions, que nos intercesseurs étant multipliés, une abondante effusion de Vos miséricordes, objet de nos désirs, nous vienne de Votre munificence. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’origine de cette solennité, destinée à célébrer tous « les amis de Dieu », remonte à l’époque où Boniface IV, purifiant le Panthéon, qu’Agrippa, le ministre favori d’Auguste, avait érigé à Jupiter Vengeur et à tous les dieux consacra ce temple à la très-sainte Vierge et à tous les Saints.


Cette consécration eut lieu en 807 ; vingt-huit charriots, chargés des ossements des martyrs recueillis dans les différents cimetières de Rome, furent transportés dans la célèbre rotonde. Grégoire IV étendit la célébration de cette fête à l’Église entière, en 835, et Sixte IV lui donna une octave.


Cette fête est la fête du Ciel, la fête de l’Église triomphante. L’Église, qui combat encore ici-bas, chante les louanges de ceux qui ont vaincu, de « cette foule innombrable » que vit l’Apôtre saint Jean, « de toute nation, de tout peuple et de toute langue, se tenant devant le trône de Dieu, en présence de l’Agneau, revêtue de robes blanches et portant des palmes à la main. »


Nous les vénérons avec les prières, nous les prenons pour nos modèles et nos intercesseurs, nous écriant avec le Vénérable Bède : « Ô Église, mère vraiment bienheureuse, que l’honneur des miséricordes divines illumine, que décore le sang glorieux des Martyrs triomphants, que la virginité couvre de sa candeur et de son inviolable fidélité ! Elle a parmi ses fleurs des roses et des lis ; la paix règne dans le camp céleste, et l’armée des soldats du Christ a des fleurs pour couronner leur bravoure. »


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Méditez et désirez le Ciel ;

dites souvent :

« Beau Ciel, je veux te voir un jour ! »


Méditation du jour
Sur ces paroles : Je crois la Communion des Saints  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |